La première cargaison d’agrumes marocains est arrivée au Japon mercredi dernier, répondant à toutes les exigences sanitaires et réglementaires fixées par les autorités sanitaires japonaises. Cette évolution met en lumière la collaboration entre l’Office national de sécurité sanitaire des aliments du Maroc (ONSSA) et l’agence japonaise de quarantaine végétale, qui ont réalisé des audits au Maroc, inspectant les sites de production, les stations de conditionnement et le système de certification d’hygiène approuvé par l’ONSSA.
Une délégation commerciale marocaine devrait se rendre à Tokyo du 14 au 19 avril, après le Ramadan. La délégation comprendra plus de 100 représentants des secteurs public et privé marocain et japonais, dont des exportateurs, des responsables gouvernementaux et des importateurs japonais.
La mission commerciale sera accompagnée d’une campagne de communication visant à promouvoir les agrumes marocains, visant à favoriser l’entrée des produits frais marocains sur les marchés japonais et asiatiques plus larges.
Le ministère japonais des Affaires étrangères a indiqué qu’en 2022, les importations japonaises en provenance du Maroc s’élevaient à environ 400 millions de dollars, principalement des fruits de mer et des phosphates, tandis que les exportations japonaises vers le Maroc s’élevaient à environ 206 millions de dollars, y compris des voitures et des machines.
L’Ambassade du Maroc au Japon organise régulièrement des forums d’affaires en coopération avec des organisations telles que l’Agence japonaise de coopération internationale, l’Organisation japonaise du commerce extérieur, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et la Fédération marocaine des petites et moyennes entreprises. En 2023, l’Organisation japonaise du commerce extérieur a co-organisé le Forum d’affaires Japon-Maroc à Casablanca, qui a attiré environ 200 participants des industries des deux pays.
En novembre 2022, le Japon a accordé au Maroc environ 2,2 milliards de dollars de prêts, 250 millions de dollars de subventions et 270 millions de dollars d’assistance technique, en mettant l’accent sur les infrastructures, l’agriculture, l’aquaculture, l’éducation et la santé publique afin de réduire les écarts socio-économiques.