Un comité gouvernemental marocain a officiellement approuvé jeudi une série de projets d’hydrogène vert d’une valeur allant jusqu’à 319 milliards de dirhams (32,5 milliards de dollars) pour produire une variété de produits, notamment de l’ammoniac, de l’acier et des carburants industriels.
Ortus des États-Unis, Acciona d’Espagne et Nordex d’Allemagne (NDXG.DE) ont été choisis pour produire l’ammoniac vert, selon un communiqué du bureau du Premier ministre marocain. Bien que la déclaration ne mentionne pas de délais spécifiques pour les projets ni de sources de financement, le gouvernement marocain a clairement indiqué qu’une fois l’accord préliminaire signé, il fournira jusqu’à 30 000 hectares de terres pour chaque projet. Entre-temps, Taqa aux Émirats arabes unis et Cepsa en Espagne ont reçu l’approbation de projets de production d’ammoniac et de carburant, tandis que Nareva au Maroc prévoit de produire de l’ammoniac, du carburant et de l’acier. En outre, Acwa Power, une entreprise saoudienne, se concentrera sur la production d’acier, tandis que UEG et China Three Gorges Corporation travailleront ensemble pour produire de l’ammoniac.
Le gouvernement marocain place de grands espoirs dans l’hydrogène vert, espérant atteindre l’autosuffisance énergétique nationale grâce à cette forme d’énergie propre et développer les exportations vers l’Union européenne. Avec l’annonce par l’UE du Green Deal, qui vise à réduire les émissions de carbone et à importer 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable d’ici 2030, les projets d’hydrogène vert du Maroc ouvriront sans aucun doute davantage d’opportunités. Pour soutenir ces projets, le Maroc a déclaré en mars dernier qu’il allouerait, dans la première phase, 300 000 hectares de terres à des projets intégrés couvrant la production d’énergie renouvelable, l’électrolyse et la conversion d’hydrogène vert.