Le géant français des combustibles nucléaires, Orano, a annoncé vendredi qu’il avait initié un processus d’arbitrage contre le gouvernement du Niger pour avoir révoqué son permis d’exploitation minière à partir de sa filiale Imouraren.
Récemment, le gouvernement dirigé par les militaires du Niger a exercé plus de pression sur les investisseurs étrangers. Le représentant du gouvernement du Niger n’a pas répondu immédiatement à la demande de commentaires sur la question.
En juin de cette année, Ouano a déclaré que le gouvernement du Niger avait annulé le permis d’extraction d’Imouraren. Par la suite, la société canadienne d’exploitation minière d’Uranium, Goviex Uranium, a également révélé en juillet que ses droits de développement de projets d’extraction d’uranium au Niger ont également été privés.
Plus tôt ce mois-ci, O’ano a également révélé que les autorités nigérianes avaient repris sa mine d’uranium Somair.
Niger est l’une des sources importantes de production mondiale d’uranium, représentant environ 4% de la production totale mondiale, et l’uranium est le carburant le plus utilisé dans le domaine de l’énergie nucléaire.
Il convient de noter qu’un autre géant minier, Barrick Gold, a également déclaré mercredi qu’il engagerait des procédures d’arbitrage sur son différend avec son Mali voisin.
