En 2025, Goviex Uranium Inc, dont le siège est à Vancouver, au Canada, et la République du Niger a convenu de suspendre temporairement la procédure d’arbitrage en cours et de poursuivre des négociations amicales sur le projet d’uranium contesté Madaouela. Cette décision marque un pas en avant important pour que les deux parties résolvent le différend.
Il est entendu que les deux parties ont signé une lettre d’intention d’établir officiellement des négociations constructives visant à rechercher des solutions amicales lors du sommet minier au Cap, en Afrique du Sud plus tôt ce mois-ci. Le ministre du Niger des Mines Ousmane Abarchi a visité la région de Madrieu en mai 2024, jetant les bases de la communication entre les deux parties. Dans le cadre des négociations, les deux parties ont développé une feuille de route structurée détaillant le prochain plan de négociation. Goviex a déclaré: Cette décision de suspendre l’arbitrage se poursuivra jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée ou qu’une solution soit déterminée comme impossible.
Goviex a souligné que l’entreprise accueille la détermination du dialogue manifestée par la République du Niger et continue de travailler sur l’issue des négociations, mais il y a toujours une incertitude quant à savoir si les négociations peuvent éventuellement parvenir à un accord contraignant et clair. Si les parties ne parviennent pas à un règlement final, la procédure d’arbitrage peut reprendre. La mine d’uranium Maduera a 100 millions de livres d’U3O8 (équivalent à 38 465 tonnes d’uranium) et une ressource inférée de 20 millions de livres d’U3O8, qui est l’une des ressources d’uranium importantes. Cependant, il y a eu un différend entre les deux parties alors que le gouvernement a repris ses droits minières en juillet de l’année dernière.
En janvier de cette année, Goviex a déposé une plainte en vertu de la Convention du Center for International Investment Rettlement, accusant le Niger de violer les obligations légales dans l’accord de 2007. En outre, le gouvernement du Niger a changé après le coup d’État en 2023 et a également révoqué la licence d’opération IMularen d’Urano de la société française Orano et a déclenché des procédures d’arbitrage pertinentes. Néanmoins, Goviex développe actuellement activement son projet de Muntanga en Zambie dans le but d’entrer en production en 2028.