Claudio Descarzi, PDG du géant de l’énergie italien Eni.mi, a annoncé mardi qu’il investira environ 24 milliards d’euros (environ 26,24 milliards de dollars américains) en Algérie, en Libye et en Égypte au cours des quatre prochaines années pour augmenter la capacité de production d’énergie des trois pays. Le plan est en concert avec le plan Matthew promu par le gouvernement italien pour approfondir la coopération avec les économies africaines.
Descarzi a déclaré lors de la conférence Ravenna Energy en Italie que les trois pays avaient un grand potentiel en tant que fournisseurs d’ydrocarbures européens, mais un investissement externe est nécessaire pour soutenir l’expansion des capacités. Il a souligné que, tiré par la croissance démographique, la demande annuelle de gaz naturel dans les trois royaumes a atteint 7% à 8% et les fonds étaient nécessaires de toute urgence. Selon le plan, le groupe ENI investira respectivement plus de 8 milliards d’euros en Algérie et en Libye, l’échelle d’investissement de l’Égypte étant comparable.
ENI Group a une longue histoire de coopération avec l’énergie égyptienne. En 2015, la société a découvert Zohr Gas Fields dans les eaux méditerranéennes égyptiennes, aidant l’Égypte à devenir les rangs des principaux exportateurs de gaz naturel. Cependant, depuis 2021, la production intérieure de gaz naturel de l’Égypte a continué de diminuer et est tombée à son plus bas niveau en six ans en 2024. Pour faire face à l’écart de capacité, Chypre et l’Égypte ont signé un accord plus tôt cette année, prévoyant de transporter le gaz naturel du marché européen offshore.
Cet investissement atténuera non seulement la pression de l’offre d’énergie des trois pays, mais espère également renforcer la disposition stratégique de l’Italie sur le marché de l’énergie africaine. Les analystes estiment que l’injection de capitaux du groupe ENI pourrait favoriser la modernisation de l’industrie de l’énergie de l’Afrique du Nord et injecter un nouvel élan dans la coopération régionale de l’énergie.