L’Égypte et la France signent un accord complexe d’hydrogène vert de 7,6 milliards de dollars

L’Égypte et la France ont signé un accord de coopération pour construire et exploiter une usine de production d’hydrogène vert et d’ammoniac à Ras Shukheir, selon un communiqué.

L’accord a été signé par la Red Sea Ports Authority et la New and Renewable Energy Authority (NREA), en partenariat avec la Green Fuel Alliance, une coalition d’EDF Renewables français et de la société émiratie Zero Waste basée en Égypte.

La signature a été assistée par le vice-Premier ministre chargé du développement industriel et ministre de l’Industrie et des Transports, Kamel Wazir, le ministre de l’Électricité, Mahmoud Esmat, et le ministre français de l’Économie et des Finances, Eric Lombard, dans le cadre de la visite officielle du président français Emmanuel Macron au Caire.

Wazir a déclaré que l’accord soutient les directives du président égyptien visant à localiser l’industrie de l’hydrogène vert, à attirer les investissements directs étrangers et à positionner le pays comme un centre régional et mondial pour l’énergie et les carburants verts.

Il a décrit le projet comme le reflet des liens politiques et économiques forts entre l’Égypte et la France et des intérêts communs d’une coopération de longue date.

L’usine de production d’hydrogène vert et d’ammoniac produira 1 million de tonnes d’ammoniac vert par an en trois phases à partir de 2029 pour fournir du carburant propre aux navires et l’exporter vers les marchés mondiaux.

Wazir a souligné que le projet n’imposerait aucun fardeau financier au pays et ne nécessiterait pas de soutien en matière d’infrastructures ni de transmission d’électricité de la part d’entreprises publiques.

Cette initiative entièrement menée par le secteur privé sera mise en œuvre par des entreprises disposant de la capacité financière et technique nécessaire pour soutenir des investissements à long terme, qui devraient durer plus de 50 ans.

La première phase de cette installation de production d’hydrogène vert et d’ammoniac nécessitera un investissement direct de 2 milliards d’euros d’EDF Renouvelables et de Zero Waste pour produire 300 000 tonnes d’ammoniac vert par an.

L’investissement total dans les trois phases s’élèvera à 7 milliards d’euros, entièrement financé par la société de projet.

Le terrain alloué comprend 368 kilomètres carrés de terres pour la production éolienne et solaire, et 1,2 million de sucres de terres industrielles. Le projet comprendra également une usine de dessalement et un corridor de transport de 7 kilomètres.

L’entreprise construira un terminal de chargement et de déchargement de 400 mètres de long et de 17 mètres de tirant d’eau à l’Autorité portuaire de la mer Rouge, ainsi que des infrastructures de soutien.

Wazir a déclaré que le projet générerait des revenus pour l’État grâce aux frais d’utilisation des terres, aux frais de licence et de renouvellement, aux frais d’exportation, aux frais de service et aux taxes, qui seraient tous payés en devises étrangères.

Cela créera également des milliers d’emplois pendant la construction et l’exploitation. Il a noté que l’accord comprend des dispositions pour la formation des travailleurs égyptiens dans le but d’atteindre un taux de participation de la main-d’œuvre locale de 95 pour cent.