La ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatima Al-Thabat Shibb, a approuvé quatre projets solaires d’une capacité totale de 500 mégawatts.
L’entreprise française Qair International construira une centrale électrique de 100 MW dans la zone de Kasr du gouvernorat de Gafsa et un projet de 200 MW dans la zone d’Al-Khabna du gouvernorat de Sidi Bouzid. Le développeur français Voltalia va construire une ferme solaire de 100 MW dans la province de Gabès. Un consortium composé de Scatec (Norvège) et d’Aeolus (Japon), propriété de Toyota Tsusho, construira une centrale photovoltaïque de 100 MW près de Mazouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
Les projets, qui devraient être opérationnels d’ici 2027, produiront environ 1 100 gigawattheures d’électricité par an, soit l’équivalent de 5 % de la production d’électricité du pays, et permettront d’économiser environ 250 000 tonnes de gaz naturel d’une valeur d’environ 125 millions de dollars, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les projets ont été sélectionnés dans le cadre d’un appel d’offres pour 1,7 GW d’énergie renouvelable. Le ministère a déclaré que l’offre la plus basse retenue était de 0,03183 $ par kilowattheure.
La Tunisie fait progresser l’énergie solaire à grande échelle à travers une série d’appels d’offres, y compris le dernier cycle d’approvisionnement lancé en janvier 2023. Cela fait suite à l’achèvement par le pays d’un appel d’offres solaire de 500 MW en décembre 2019.
En octobre 2024, la Tunisie a lancé un nouvel appel d’offres pour 200 MW d’énergie solaire à grande échelle, avec une date limite de soumission des offres fixée au 15 janvier 2025.
La capacité solaire totale de la Tunisie devrait atteindre 506 MW d’ici fin 2023, selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
