Le géant italien de l’énergie Eni a récemment annoncé l’ajout de quatre nouveaux blocs d’exploration à son portefeuille pétrolier et gazier offshore en Côte d’Ivoire, consolidant ainsi davantage sa position dans le pays. Les quatre blocs, CI-504, CI-526, CI-706 et CI-708, couvrent une superficie totale d’environ 5 720 kilomètres carrés avec des profondeurs d’eau allant de 1 000 à 3 500 mètres. En vertu d’un accord signé avec le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Eni mènera des activités d’exploration dans ces blocs pendant une durée pouvant aller jusqu’à neuf ans.
Eni a noté que la proximité de ces nouveaux blocs avec la découverte existante de Calao dans le bloc CI-205 représente une opportunité stratégique pour créer des synergies dans la région. Actuellement, Eni exploite six blocs dans les eaux profondes de la Côte d’Ivoire, dont CI-101, CI-205, CI-401, CI-501, CI-801 et CI-802, tous exploités par son partenaire Petroci Holding.
En Côte d’Ivoire, Eni a découvert deux grands gisements pétroliers, Baleine et Calao, et prévoit d’augmenter considérablement sa production. Il est rapporté que le projet Baleine Phase II sera lancé en décembre 2024. Après sa mise en production, la production totale du champ pétrolier de Baleine augmentera à 60 000 barils de pétrole et 70 millions de pieds cubes de gaz associé par jour. De plus, la société étudie le projet Phase III, qui devrait permettre d’augmenter encore la production à 150 000 barils de pétrole et 200 millions de pieds cubes de gaz associé par jour.
Eni est notamment sur le point d’achever la deuxième phase de son développement pétrolier et gazier en Côte d’Ivoire, qui est salué comme le premier projet en amont à émission nette zéro du continent (en termes d’émissions de portée 1 et 2). À cette fin, Eni a converti le FPSO Petrojarl Kong et le FSO Yamoussoukro et prévoit de les déployer dans le projet Baleine Phase II.
En outre, le groupe Eni a découvert de nouveaux gisements de pétrole dans la région de Kalaw en Côte d’Ivoire, avec un investissement total qui devrait dépasser 15 milliards de dollars américains. Cela augmentera la production pétrolière de la Côte d’Ivoire de 60 000 barils par jour à environ 200 000 barils par jour au cours des trois prochaines années.
Outre la Côte d’Ivoire, Eni opère également dans d’autres pays africains comme le Congo, et prévoit de mettre en service sa prochaine unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) au quatrième trimestre 2025.
L’ajout de nouveaux blocs d’exploration marque l’expansion continue des activités pétrolières et gazières d’Eni en Afrique et pose des bases solides pour lui permettre d’atteindre son objectif de zéro émission nette.