Selon le Lusaka Times, le cabinet zambien a approuvé l’exportation de 501 621 tonnes de maïs ou de farine de maïs vers les pays d’Afrique australe.
La Zambie jette son excédent de maïs dans le but de réaliser des avantages économiques d’une récolte de pare-chocs. Selon le Département américain de l’Agriculture, la production de maïs en Zambie en 2025/2026 (juillet à juin de l’année suivante) devrait atteindre 3,4 millions de tonnes, au-dessus de la moyenne, bien supérieure aux 1,51 million de tonnes pendant la saison morte de 2024/2025. Des précipitations adéquates et des programmes de soutien gouvernemental pour les agriculteurs ont favorisé la croissance de la production.
Cette décision a été annoncée par le ministre de l’Agriculture, Mtolo Fili, visant à augmenter les revenus de change, à créer de meilleures opportunités de marché pour les agriculteurs locaux et à renforcer la position de la Zambie en tant que fournisseur d’aliments fiables dans la région.
Cette décision a également été accueillie par plusieurs partenaires commerciaux de la Zambie. Le surplus de maïs devrait pénétrer dans les pays de l’écart, en particulier en Afrique australe, où la sécheresse dans certains pays a affecté les récoltes de maïs.
Les économistes disent que les excédents d’exportation pourraient avoir un effet d’entraînement sur l’économie globale. L’augmentation des revenus de change aidera à stabiliser le taux de change des devises locales, à soutenir l’importation de biens essentiels et à atténuer la pression de la dette étrangère. Cependant, ils avertissent que les exportations doivent être équilibrées avec la demande intérieure pour éviter de répéter les pénuries passées qui ont provoqué une flambée des prix des denrées alimentaires.
La décision d’exporter le maïs n’est pas sans critique. Certaines parties prenantes craignent que se concentrer sur les exportations puisse mettre les consommateurs en danger si les prévisions de production sont trop optimistes ou des facteurs imprévus entraînent des perturbations de l’offre. Le ministère de l’Agriculture s’efforce de résoudre ces problèmes en garantissant une surveillance continue des niveaux d’inventaire.
Les préparatifs de logistique et d’infrastructures sont également sous un examen strict. L’exportation de 500 000 tonnes de maïs nécessite un processus coordonné de transport, de stockage et de dédouanement des frontières. À cette fin, le gouvernement aurait travaillé avec le secteur privé, y compris les transporteurs et les miqueurs, pour assurer un transport efficace de nourriture, des entrepôts ruraux aux acheteurs internationaux.
Le ministre de l’Agriculture de la Zambie a confirmé que la politique d’exportation du maïs faisait partie d’une stratégie plus large pour la transition de l’autosuffisance à la compétitivité commerciale. Cette décision est conforme à l’objectif du gouvernement de construire l’agriculture en tant que moteur clé de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté.