Le Niger accorde à la société d’État Moladi Uranium Mine Liced

La réunion des ministres du Niger a récemment adopté un projet de décret accordant à la société d’exploitation d’État Compagnie Mini de Recherche et D’Exploitation (COURIREX SA) un permis d’extraction à petite échelle pour la mine Moladi Uranium. Le décret a été proposé lors de la réunion par le ministère des Mines le 22 février, avec le général Abdullahham Chiani, qui a dirigé le pays depuis le coup d’État de 2023. Il s’agit de l’un des deux décrets adoptés par le Parlement, l’autre est l’octroi d’une licence de mine de cuivre à petite échelle à la compagnie Mini Re de l’art.
La mine Moladi Uranium est située dans la commune rurale de Dannet (ou Dannet) dans la province d’Allit d’Agadez. Selon l’étude Interim Environmental Impact préparée par Comirex en 2023, la zone entourant Moladi faisait autrefois partie de la licence de développement et de recherche Afasto, qui a été classé dans le domaine public depuis 2015. Des études montrent que le dépôt de la mine d’uranium Moladi est très peu profonde (environ 10 mètres) et devrait compter environ 2 000 tonnes d’uranium avec une valeur critique de 300 ppm. Coirex prévoyait à l’origine de coopérer avec la société française Orano pour transporter le minerai vers l’usine Soma R pour le traitement, mais le plan spécifique actuel n’est pas encore clair. Orano a annoncé en décembre qu’il n’avait plus de contrôle opérationnel sur les opérateurs de la mine Allire.
La réunion des ministres du Niger a adopté un communiqué publié par le Bureau de l’information de l’État: les entreprises détenant ces licences sont des sociétés appartenant à des ressortissants en vertu des lois du Niger, dans lesquelles l’État détient environ 25% du capital social de Cominair SA et environ 40% du capital social de Comirex SA. En vertu de l’accord d’exploitation minière, le projet de Coirex devrait produire en moyenne 300 tonnes d’uranium par an sur cinq ans, créant 94 emplois pour les jeunes Nigérians et apportant plus de 3,634 milliards de FCF (environ 5,8 millions USD) dans les redevances minières pour les ventes d’uranium au cours du cycle de vie du projet, ainsi que 114 millions de droits de surface du FCF.
En outre, Crirex et Comina r doivent fournir un soutien financier à la formation continue du personnel du ministère du Niger des mines, des infrastructures collectives dans les zones opérationnelles et des principes de protection de l’environnement et de gestion durable. Le Conseil des ministres a souligné que ces deux projets de lois renforcent notre désir d’exercer une pleine souveraineté sur les ressources naturelles au profit de notre peuple.