Le ministère éthiopien de l’agriculture a récemment atteint l’autosuffisance dans le blé et a annoncé son intention de promouvoir ce modèle auprès d’autres zones agricoles clés, y compris le riz et les légumineuses, afin d’améliorer la sécurité alimentaire, la résilience économique et la dépendance à la dépendance à l’égard des importations. Le ministre de l’Agriculture, la conseillère, Zena Habtwold, a souligné que le succès de la production de blé élimine la dépendance à l’égard des importations pour répondre à la demande intérieure, établissant un plan pour l’investissement ciblé et la planification stratégique. L’initiative vise à assurer la sécurité alimentaire et la souveraineté pour tous les éthiopiens.
Le ministère prévoit de travailler avec les parties prenantes pour analyser les facteurs derrière le succès du blé, tels que les progrès du développement des semences, la technologie agricole et la gestion de la chaîne d’approvisionnement et l’appliquer à d’autres cultures. Nous nous concentrerons sur l’augmentation des rendements en riz pour répondre à la demande croissante des consommateurs et pour augmenter les rendements des légumineuses, qui sont essentielles pour la santé du sol et pour fournir des sources de protéines. Ces efforts visent non seulement pour augmenter les rendements des cultures, mais aussi pour construire un système alimentaire durable.
L’Éthiopie s’est également engagée dans le programme de développement agricole intégré africain (CAADP) et souligne l’importance de la reconnaissance internationale de ses données de performance agricole. Le ministère travaille avec le ministère de la planification et du développement, le ministère des Finances et d’autres agences pour assurer la transparence et la fiabilité du rapport. Des données précises et vérifiables aideront à attirer davantage d’investissements dans nos programmes agricoles, a noté Zena Habtewold, soulignant le rôle des partenariats avec des institutions telles que la Banque mondiale et l’Organisation intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Pour améliorer sa capacité à résister aux catastrophes naturelles et artificielles telles que la sécheresse et les inondations, le ministère de l’Agriculture développe des variétés de cultures adaptées au changement climatique, investit dans des infrastructures d’irrigation et favorise des pratiques agricoles durables. Ces mesures sont conçues pour minimiser les risques de sécurité alimentaire et protéger le secteur agricole contre le changement climatique. Zena a souligné qu’une approche globale qui combine des rendements accrus, une résilience climatique accrue et une durabilité environnementale est la clé pour atteindre la prospérité à long terme.
Cette initiative ambitieuse incarne la vision de l’Éthiopie pour la prospérité nationale, la sécurité alimentaire et la stabilité économique. Le succès de la production de blé jettera les bases du développement d’autres industries et la coopération entre les agriculteurs locaux, le secteur privé et les partenaires internationaux stimuleront ce processus. Des projets tels que l’empreinte verte favoriseront davantage la durabilité environnementale et consolideront la position principale de l’Éthiopie dans le domaine de l’innovation agricole en Afrique.