Lignes directrices pour la coopération des investissements étrangers dans les pays et régions-DRC Article

1.1 Bref historique du développement

Au 5ème siècle après JC, le peuple bantou a établi le royaume Bakuba au centre du Congo. Du XIIIe au XIVe siècle, le peuple Kongo a établi le royaume Kongo dans le cours inférieur du fleuve Congo. Du XVe au XVIIIe siècle, des colons venus du Portugal, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne, de France et de Belgique envahirent le Congo les uns après les autres, et celui-ci devint un marché important pour la traite des esclaves. En décembre 1881, les colons belges occupent Kinshasa et établissent un avant-poste colonial nommé Léopoldville. De novembre 1884 à février 1885, lors de la conférence de Berlin pour le partage de l’Afrique, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique et d’autres puissances désignèrent le Congo comme territoire minier privé du roi belge Léopold II, appelé l’État indépendant du Congo. En novembre 1908, la République démocratique du Congo devient une colonie belge et est rebaptisée Congo belge.

Le 30 juin 1960, l’indépendance est déclarée, Kasavubu est élu président, Lumumba est élu premier ministre, le pays est nommé République du Congo et sa capitale est Léopoldville, en abrégé Congo (Liban). En août 1964, elle est rebaptisée République démocratique du Congo. En 1966, la capitale, Léopoldville, est rebaptisée Kinshasa. Le 24 novembre 1965, le commandant en chef de l’Armée nationale, Mobutu, lance un coup d’État pour renverser Kasavubu et se nomme lui-même président. La Deuxième République est proclamée. Le 27 octobre 1971, le nom du pays a été changé en République du Zaïre. Un système multipartite est instauré en avril 1990. Le 17 mai 1997, Laurent-Désiré Kabila renverse le régime de Mobutu, se nomme président et rétablit le nom de la République démocratique du Congo, son drapeau et son hymne comme à l’indépendance. En août 1998, des soldats congolais lancent une rébellion avec le soutien des armées ougandaise et rwandaise. Le Zimbabwe, l’Angola, la Namibie et d’autres pays ont envoyé des troupes pour aider le gouvernement congolais à sa demande, ce qui a conduit à des conflits régionaux et à la division du Congo. En 1999, les parties en conflit ont signé un accord de cessez-le-feu à Lusaka, la capitale de la Zambie. En 2000, les parties en conflit sont parvenues à plusieurs reprises à des accords sur le cessez-le-feu, le désengagement et d’autres questions. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté un certain nombre de résolutions sur la question de la République démocratique du Congo et a décidé de créer la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et d’envoyer des troupes de maintien de la paix en République démocratique du Congo. Le 16 janvier 2001, le président Laurent Kabila est assassiné et son fils aîné Joseph Kabila lui succède à la présidence.

Après l’accession de Joseph Kabila à la présidence, avec le soutien ferme de la communauté internationale, le processus de paix en République démocratique du Congo a été relancé et a enregistré des progrès significatifs. Les troupes étrangères se sont retirées les unes après les autres et le déploiement de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo s’est globalement déroulé sans problème. En avril 2003, le gouvernement et diverses factions nationales sont parvenus à un accord sur la répartition du pouvoir pendant la période de transition et ont signé l’Accord global et inclusif et la Constitution de transition. En juin de la même année, un gouvernement de transition a été formé, avec Joseph Kabila comme président de transition. En décembre 2005, la République démocratique du Congo a organisé avec succès un référendum et adopté la nouvelle Constitution. Le 30 juillet 2006, la République démocratique du Congo a organisé des élections législatives et présidentielles de premier tour. Après deux tours de scrutin, Joseph Kabila a été élu premier président démocratiquement élu de la République démocratique du Congo.

Le 28 novembre 2011, la République démocratique du Congo a organisé des élections présidentielles et législatives. La loi électorale de la République démocratique du Congo stipule que cette élection présidentielle adoptera un système finaliste à un tour, c’est-à-dire que le vainqueur est celui qui obtient le plus de voix. Le président de l’époque, Joseph Kabila, s’est présenté aux élections avec 10 autres candidats. Joseph Kabila a été réélu avec 48,95% des voix et a prêté serment le 20 décembre 2011 pour un mandat de cinq ans.

En février 2015, le président Kabila a approuvé le calendrier électoral fixé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo. Depuis octobre 2015, la République démocratique du Congo organise une série d’élections pour les communes, les gouverneurs de province, le Sénat, le président et les représentants législatifs. La prochaine élection présidentielle devait initialement avoir lieu le 27 novembre 2016, les résultats du scrutin étant annoncés le 17 décembre et le président nouvellement élu prêtant serment le 20 décembre.
Toutefois, selon les médias locaux, les plans électoraux mentionnés ci-dessus ont échoué à plusieurs reprises en raison du manque de fonds, d’une préparation insuffisante et de nombreuses divergences entre les partis sur le processus électoral.

En septembre 2016, la République démocratique du Congo a lancé un dialogue politique national, mais l’opposition radicale dirigée par Tshisekedi a boycotté le dialogue. En octobre, la majorité présidentielle, l’opposition modérée et la société civile sont parvenues à un accord pour reporter les élections générales à avril 2018. Le 19 décembre, la République démocratique du Congo a formé un gouvernement d’unité nationale avec le député Badibanga comme Premier ministre. Après cela, sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale de la République démocratique du Congo, l’opposition radicale et la majorité présidentielle ont entamé un dialogue et sont parvenues à une solution politique nationale inclusive le 31 décembre, qui stipulait que des élections présidentielles devaient avoir lieu à la fin de 2017. Kabila resterait au pouvoir jusqu’à l’élection d’un nouveau président, mais il n’était pas autorisé à briguer un troisième mandat. Le poste de Premier ministre pendant la période de transition serait occupé par un membre de l’alliance de l’opposition.

Le 7 avril 2017, le président congolais Kabila a nommé Bruno Tshibala Premier ministre pour former un nouveau gouvernement et a annoncé la liste du nouveau gouvernement le 9 mai. En novembre de la même année, la Commission électorale nationale indépendante de la République démocratique du Congo a annoncé que les élections générales seraient reportées à décembre 2018.

Le 30 décembre 2018, la République démocratique du Congo a organisé une élection présidentielle. Le 10 janvier 2019, le Conseil national électoral (CENI) a annoncé les résultats des élections. Le chef du camp d’opposition CACH (Leading the Way for Change), Félix Tshisekedi (fils de l’ancien chef de l’opposition Tshisekedi Sr.), a remporté 38,57 voix, battant Martin Fayulu, chef de l’alliance d’opposition LAMUKA, et Shadary Ramazani, le candidat présidentiel de l’alliance du parti au pouvoir FCC (Front commun pour le Congo, camp Kabila), pour devenir le nouveau président de la République démocratique du Congo. Le 24, avec la confirmation de la Cour constitutionnelle, Tshisekedi a prêté serment en tant que cinquième président de la République démocratique du Congo, réalisant la première transition pacifique du pouvoir dans l’histoire de la République démocratique du Congo. Aux élections législatives, provinciales et sénatoriales, le FCC a remporté une victoire absolue et a remporté les trois postes majeurs de Premier ministre, de président de l’Assemblée nationale et de président du Sénat, formant ainsi une situation de co-gouvernance entre le FCC et le CACH.

En novembre 2020, le président Tshisekedi a prononcé un discours télévisé, abolissant la coalition au pouvoir FCC-CACH et lançant des consultations politiques. Après plus de deux mois de consultations, une nouvelle majorité, la Sainte Alliance, a été formée avec succès. Le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat ont tous deux été réélus. En janvier 2021, l’Assemblée nationale a destitué le gouvernement Ilunga. Tshisekedi a nommé Lukonde comme nouveau Premier ministre et a formé un gouvernement. En avril 2021, le nouveau gouvernement a officiellement soumis son plan politique au Parlement et a annoncé sa mise en place officielle.

1.2 Environnement naturel

1.2.1 Localisation géographique

La République démocratique du Congo est située en Afrique centrale et est connue comme le « cœur de l’Afrique ». Les dernières données du site Web de l’Agence de promotion des investissements du Congo (RDC) montrent que le territoire de la RDC s’étend sur 2 193 kilomètres d’est en ouest et 2 094 kilomètres du nord au sud, avec une superficie de 2,3454 millions de kilomètres carrés, se classant au deuxième rang en Afrique après l’Algérie.

La longueur totale de la frontière est de 9 165 kilomètres, bordant 9 pays : l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie et l’Angola au sud, le Soudan du Sud et la République centrafricaine au nord, et le Congo (Brazzaville) à l’ouest de l’autre côté du fleuve Congo. Les parties centrales et nord-ouest font partie du bassin du Congo, représentant environ 40% de la superficie du pays, avec une altitude de 300 à 500 mètres. Il y a un étroit couloir à l’ouest menant à l’océan Atlantique, le littoral est long de 37 kilomètres et le reste est une frontière terrestre. La partie sud-est est un plateau et une montagne, avec une altitude moyenne de 1 000 à 1 500 mètres.

Tableau 1-1 Provinces du Congo (RDC)

【Capitale】Kinshasa a une superficie de 9 965 kilomètres carrés et une population de 12,0715 millions. Kinshasa est située dans le fuseau horaire de l’Est 1 (UTC/GMT). L’heure locale est 7 heures plus tardive que l’heure de Pékin et il n’y a pas d’heure d’été.

1.2.2 Ressources naturelles

La République démocratique du Congo est riche en ressources naturelles, parmi lesquelles ses réserves de minéraux, de forêts et de ressources en eau sont parmi les plus élevées au monde.

【Ressources minérales】

Il existe plus de 20 types de métaux non ferreux, parmi lesquels le cuivre, le cobalt, le zinc, le diamant, le tantale, le niobium, l’or, l’étain, le manganèse, le chrome et d’autres réserves de ressources occupent une position importante dans le monde. Avec des réserves de cuivre de 75 millions de tonnes, soit 15 % du total mondial, et des réserves de cobalt de 4,5 millions de tonnes, soit 50 % du total mondial, la République démocratique du Congo est l’un des plus importants producteurs de cobalt au monde. Selon les estimations des experts, les ressources en minerai de tantale et de niobium de la République démocratique du Congo s’élèvent à 30 millions de tonnes, soit 80 % du total mondial. Les réserves de diamants s’élèvent à environ 206 millions de carats. En outre, la République démocratique du Congo dispose également de riches ressources en métaux ferreux tels que le minerai de fer et les minéraux non métalliques.

Le bassin côtier à l’ouest de la République démocratique du Congo, le bassin central au milieu, le lac Tanganyika, le lac Arbaïr, le lac Idouar et le lac Kivu à l’est et d’autres vastes zones contiennent d’abondantes ressources pétrolières et gazières. Actuellement, le bassin côtier de la République démocratique du Congo produit 25 000 barils de pétrole par jour. La République démocratique du Congo dispose actuellement de réserves prouvées de pétrole offshore de 31,5066 millions de barils et de réserves onshore de 20 millions de barils ; réserves de gaz naturel offshore de 20 milliards de mètres cubes et réserves onshore de 10 milliards de mètres cubes. Les réserves confirmées de sables bitumineux dans la région de Mavuma, province du Congo Central, sont de 14,531 millions de tonnes et les réserves potentielles sont de 800 millions de tonnes.

Tableau 1-2 Réserves connues des principales ressources minérales de la République démocratique du Congo

【Ressources forestières】

La République démocratique du Congo est riche en ressources forestières, avec un taux de couverture forestière de 53 et une superficie forestière d’environ 1,23 million de kilomètres carrés, représentant 47 % de la superficie totale des forêts équatoriales africaines et 6,5 % de la superficie des forêts tropicales mondiales. Jusqu’à présent, moins de 30 % de la forêt a été exploitée. La forêt tropicale du Congo située dans le bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt primaire du monde après la forêt amazonienne au Brésil. Il existe des centaines d’espèces d’arbres, parmi lesquelles les plus précieuses sont : l’ébène (EBONY, nom anglais, le même ci-dessous), le teck doré (IROKO), le teck africain (AFROMOSIA), le sapelli (SAPELI), le wengé, le kevazingo, etc.

【Ressources hydrauliques】

La République démocratique du Congo possède de nombreux fleuves et lacs, des précipitations abondantes et des ressources en eau extrêmement riches. Le cours principal du fleuve Congo mesure 2 900 kilomètres de long, avec un débit moyen de 42 000 mètres cubes par seconde. Son débit est le deuxième après celui du fleuve Amazone au Brésil, se classant au deuxième rang mondial. C’est le fleuve dont le débit est le plus stable au monde. La section Inga du cours inférieur du fleuve Congo dispose d’un potentiel de développement hydroélectrique d’environ 44 000 mégawatts (MW), dont moins de 2 100 MW ont été développés jusqu’à présent. Les experts du ministère de l’Eau et de l’Électricité de la République démocratique du Congo estiment que le potentiel hydroélectrique exploitable du pays est d’environ 106 000 mégawatts, soit environ 37 % de l’ensemble du continent africain et 6 % du total mondial.

Vallée du Lac de Ma

1.2.3 Conditions climatiques

L’équateur traverse la partie nord de la République démocratique du Congo. Les saisons des pluies et les saisons sèches alternent de part et d’autre de l’équateur. Quand c’est la saison sèche dans le nord, c’est la saison des pluies dans le sud. vice versa. Le climat du pays est diversifié, avec un climat de forêt tropicale humide au nord et un climat de savane tropicale au sud. La température moyenne annuelle est de 27°C et les précipitations annuelles sont de 1 000 mm. Le bassin central est chaud et humide, les maladies tropicales sont répandues et la population est clairsemée. La partie orientale présente un terrain plus élevé et un climat agréable. La température moyenne annuelle dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu est de 19°C, et dans la province du Katanga elle est de 20°C, ce qui est propice au développement de l’agriculture et de l’élevage. La température moyenne annuelle à Kinshasa est de 25℃. De juin à septembre, c’est la saison sèche, avec un temps nuageux et sans pluie et un climat frais. D’octobre à mai de l’année suivante, c’est la saison des pluies, avec des averses fréquentes et des températures plus élevées.

1.3 Population et divisions administratives

1.3.1 Répartition de la population

Les données statistiques de la Banque mondiale, de la Banque centrale de la République démocratique du Congo et d’autres institutions en décembre 2022 ont montré que la population permanente de la République démocratique du Congo en 2021 était de 95,0157 millions.
Les villes où la population est relativement concentrée comprennent Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani. Le taux de croissance naturelle annuel de la population est de 3,07 et l’espérance de vie moyenne est de 51 ans. Le taux de pauvreté est de 63,4.

Tableau 1-3 Répartition de la population des principales villes de la République démocratique du Congo

Source : Bureau national des statistiques de la République démocratique du Congo

1.3.2 Divisions administratives

Selon la constitution originale, la République démocratique du Congo est divisée en 10 provinces et 1 municipalité (Kinshasa). Kinshasa est la capitale et le centre politique, économique et culturel du pays. Lubumbashi, capitale de la province du Katanga, est la deuxième plus grande ville et une importante ville minière. Goma et Bukavu à l’est sont des villes frontalières importantes. Matadi à l’ouest est une ville portuaire importante.

Maluku, une attraction touristique sur les rives du fleuve Congo dans la banlieue de Kinshasa

Le 18 février 2006, lorsque le président congolais Kabila a promulgué la nouvelle constitution, il a étendu les divisions administratives du pays des 11 provinces et villes d’origine à 26 provinces et villes. Kinshasa est toujours une municipalité provinciale, et les 25 autres provinces sont : Bas-Uele, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Haut-Uele, Ituri, Kasa, Kasa Oriental, Kongo central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Mai-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord Ubangi, et les 25 provinces restantes sont : Oubangi, Sankulu, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika, Tshopo, Tshuapa et Kasa Central.

En mars 2015, le président congolais Kabila a publié un décret visant à établir un nouveau plan de mise en œuvre provincial, exigeant que la délimitation administrative et la création de 26 provinces (y compris la municipalité de Kinshasa) soient initiées dès que possible. Avec le soutien ferme du gouvernement congolais, les divisions administratives du Congo sont officiellement divisées en 26 provinces depuis juillet 2015.

1.4 Environnement politique

1.4.1 Système politique

【Constitution】Le 18 février 2006, le président de la République démocratique du Congo de l’époque, Kabila, a promulgué une nouvelle constitution. La Constitution prévoit que : Les institutions de l’État sont constituées du Président, du Gouvernement, des deux chambres du Parlement et des tribunaux. Le président est le chef de l’État et le commandant en chef des forces armées. Il est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans et peut être réélu une fois. Il est chargé de sauvegarder la dignité de la Constitution, l’indépendance nationale, la souveraineté et la sécurité territoriale, et d’assurer le fonctionnement normal des institutions de l’État sous le contrôle du Parlement et la participation du gouvernement. Le Premier ministre est le chef du gouvernement et formule conjointement les politiques nationales avec le Président. Le gouvernement est principalement un organe de mise en œuvre des politiques et est responsable devant le Parlement. L’Assemblée nationale peut proposer une motion de censure contre des membres du gouvernement. Les deux chambres du Parlement peuvent également intenter des poursuites judiciaires contre le Premier ministre nommé par le président. Le président a le droit de dissoudre le parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des pouvoirs législatif et exécutif et se compose de la Cour suprême, de la Cour d’appel, de la Cour de session, de la Cour civile, de la Cour militaire et du Parquet.

【Chef de l’État】Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement pris ses fonctions le 24 janvier 2019, pour un mandat de 5 ans.

【Parlement】Le Parlement de la République démocratique du Congo a un système bicaméral.
Selon la Constitution, ce parlement élit 500 membres pour un mandat de cinq ans. L’actuel président de l’Assemblée nationale est Christophe Mboso N Kodia Pwanga. Le président du Sénat est Bahati Lukwebo.

【Pouvoir judiciaire】Selon la nouvelle constitution promulguée le 18 février 2006, le pouvoir judiciaire de l’État est indépendant des pouvoirs législatif et exécutif, et est composé de la Cour constitutionnelle, de la Cour suprême, du Yuan exécutif, de la Cour militaire suprême spéciale, des tribunaux civils et militaires et du Parquet sous l’autorité judiciaire. Les décisions, jugements et arrêts des cours et tribunaux sont exécutés au nom du Président de la République. Le personnel judiciaire est composé de juges, de policiers judiciaires du parquet et de personnel de sécurité judiciaire. Le Conseil supérieur de la magistrature (Conseil suprême des juges) est l’organe administratif du pouvoir judiciaire. Il formule des recommandations sur la nomination, la promotion et la révocation des juges, exécute des sanctions disciplinaires à l’encontre des juges et formule des recommandations sur des questions liées à l’amnistie.

1.4.2 Principaux partis politiques

Après que l’ancien Zaïre ait adopté un système multipartite en avril 1990, il y avait plus de 400 partis politiques, dont moins de 10 étaient influents. Laurent Kabila a interdit les partis politiques pendant son mandat. En mai 2001, le président Joseph Kabila a promulgué la loi sur les activités des partis et des groupes politiques, qui a officiellement levé l’interdiction des partis politiques et exigé de tous les partis qu’ils se réenregistrent. En mai 2018, 599 partis politiques et 77 alliances de partis étaient enregistrés auprès du ministère de l’Intérieur de la République démocratique du Congo. Parmi eux, les principaux partis sont les suivants :

【Cap pour le changement, CACH)】

Il s’agissait à l’origine d’une plateforme de campagne créée en 2018, composée principalement du parti UDPS de l’actuel président Tshisekedi et du parti UNC de Kamerè, l’actuel directeur de la Présidence de la République. Elle se transforme désormais en une alliance de partis politiques.

【Front commun pour le Congo, FCC】

La plateforme de campagne, fondée en 2018, se transforme actuellement en une alliance de partis politiques, principalement composée du parti PPRD dirigé par l’ancien président Joseph Kabila. Le candidat présidentiel du FCC, Ramazani, a perdu face au candidat présidentiel du CACH, Tshisekedi, lors des élections générales de décembre 2018. Parmi les autres membres figurent de nombreux politiciens indépendants, des groupes sociaux, des organisations non gouvernementales, des chefs tribaux, etc., dotés d’une large influence sociale.

【Sainte Alliance (l’Union Sacrée de la Nation)】

Afin de briser la coalition au pouvoir FCC-CACH, le président Tshisekedi a préconisé la création d’une Sainte Alliance en novembre 2020 pour former une nouvelle majorité. Par la suite, la plupart des partis politiques et des hommes politiques de la République démocratique du Congo ont annoncé leur soutien et leur adhésion à l’initiative de la « Sainte Alliance » du président Tshisekedi.

[Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD)]

Fondé le 31 mars 2003, il s’agissait d’un parti politique créé pour soutenir Joseph Kabila dans sa victoire aux élections générales post-transitionnelles dans le contexte d’un accord global et inclusif conclu dans le cadre du dialogue interne de la République démocratique du Congo et de la fin de la guerre civile en République démocratique du Congo et de l’entrée dans une période de transition pacifique. C’est également le principal parti soutenant le président Joseph Kabila.

【Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)】

Fondé le 15 février 1982, il s’agissait du parti d’opposition le plus influent sous le régime de Mobutu et pendant le gouvernement de transition de la République démocratique du Congo. Il dispose d’organisations de base dans toutes les provinces et a une plus grande influence à Kinshasa, dans la province du Bas-Congo et dans les provinces du Kasaï Oriental et du Kasaï Occidental. L’actuel président Tshisekedi était autrefois le président du parti.

【Union pour la Nation Congolaise, UNC】

Fondé en juin 2010, il a été fondé par l’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien secrétaire général du PPRD, Vital Kamere, qui est également président du parti. En 2018, il a formé l’alliance CACH avec l’UDPS. Après la victoire de Tshisekedi aux élections, Kamerè a été son directeur de cabinet.

Le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC), en abrégé MLC, a été fondé le 10 novembre 1998. Son siège est dans la province de l’Équateur et il possède des antennes dans la capitale Kinshasa et dans les principales villes du pays.

1.4.3 Agences gouvernementales

Le 12 avril 2021, le président Tshisekedi de la République démocratique du Congo a signé un décret présidentiel annonçant la formation d’un gouvernement. Le gouvernement est composé de 57 personnes, dont 1 Premier ministre, 4 vice-Premiers ministres, 9 ministres d’État, 31 ministres, 1 représentant ministériel et 11 vice-ministres. Dix personnes du gouvernement précédent restent en poste et 80 nouvelles personnes rejoignent le cabinet. Il y a 15 femmes, soit 27%. L’âge moyen est de 47 ans.

En 2021, le président Tshisekedi a annoncé la dissolution de l’alliance CACH-FCC, la formation d’une nouvelle plateforme politique, la Sainte Alliance, et la réorganisation du gouvernement sur cette base. Lukonde, ancien directeur général de la Compagnie nationale des mines, a été nommé Premier ministre.

Le 23 mars 2023, le gouvernement congolais a été réorganisé. Le nouveau gouvernement est composé d’un Premier ministre, de cinq vice-Premiers ministres, de dix ministres d’État, de vingt-neuf ministres, d’un représentant ministériel et de douze vice-ministres. Samar Lukonde Kienge Jean Michel est resté Premier ministre, tandis que Kazadi Kankonde Peter a occupé les fonctions de vice-Premier ministre et de ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Coutumes traditionnelles. Le chef du parti MLC, Bemba Gombo Jean-Pierre, est vice-Premier ministre et ministre de la Défense.

1.5 Culture sociale

1.5.1 Nationalité

Il existe 254 tribus en République démocratique du Congo, dont plus de 60 tribus plus grandes, appartenant aux trois groupes ethniques des Bantous, des Soudanais et des Pygmées. Parmi eux, les Bantous représentent 84 % de la population du pays et sont principalement répartis dans les régions sud, centre et est du pays, notamment les Congo, Bangara, Luba, Mungo, Ngombe, Iyaka et d’autres tribus ; la plupart des Soudanais vivent dans le nord-est, et les deux tribus les plus peuplées sont les tribus Azande et Mengebeto ; Les Pygmées sont principalement concentrés dans les forêts équatoriales.
1.5.2 Langue

La langue officielle de la République démocratique du Congo est le français, et il existe plus de 250 langues locales. Les principales langues ethniques sont le lingala, qui est parlé dans la province de l’Équateur, à Kinshasa et dans certaines parties de la province du Bandundu ; Le swahili, parlé dans la province du Katanga, dans les provinces du Sud et du Nord-Kivu et dans la province Orientale ; et le kikongo, qui est parlé dans la province du Bas-Congo, à Kinshasa et dans certaines parties de la province du Bandundu. La langue étrangère la plus répandue est l’anglais, mais seul un petit nombre d’universitaires et de fonctionnaires issus d’une éducation occidentale peuvent communiquer en anglais.

1.5.3 Religion et coutumes

Parmi les habitants de la République démocratique du Congo, 50 % sont catholiques, 20 % sont chrétiens, 10 % sont musulmans, 10 % sont chrétiens Kinbangu et le reste croit en diverses religions primitives indigènes.

Environ 70 % des habitants de la République démocratique du Congo sont catholiques et chrétiens. De nombreuses personnes de la classe supérieure ont étudié à l’étranger, en Europe et aux États-Unis, et sont profondément influencées par la culture occidentale. C’est un pays relativement ouvert et inclusif sur le plan culturel.

Les habitants locaux accordent une grande attention à leurs manières et à leur apparence. Les cols blancs accordent une grande attention à leur tenue vestimentaire lors de diverses occasions formelles et au travail, et les hommes portent généralement des costumes et des cravates.

En termes d’affaires étrangères et d’étiquette commerciale, serrer la main est suffisant lorsqu’on rencontre quelqu’un, les amis et les parents s’embrassent sur la joue et les hommes locaux se touchent généralement le front lorsqu’ils se rencontrent.

À l’exception de quelques endroits, il n’y a généralement pas de tabous particuliers dans les grandes villes.

Spectacles folkloriques du festival

1.5.4 Science, éducation et soins médicaux

La République démocratique du Congo est l’un des pays les moins développés du monde. Selon le « Rapport sur le développement humain 2021/22 » du Programme des Nations Unies pour le développement, l’indice de développement humain de la République démocratique du Congo se classe au 179e rang mondial (sur 191 pays et régions). La République démocratique du Congo accuse un retard dans les domaines de la science, de la technologie, de l’éducation, des soins médicaux et des infrastructures.

【Éducation】

La République démocratique du Congo adopte une politique éducative qui allie l’éducation scolaire à l’éducation sociale et promeut l’enseignement public et privé. L’État exerce une supervision et une gestion unifiées sur tous les types d’écoles. Différents groupes ou individus, y compris les églises, sont encouragés et soutenus pour gérer des écoles, et le ministère de l’Éducation nationale doit enregistrer et enregistrer de manière uniforme les écoles privées qui ont les conditions pour gérer des écoles. Les diplômés des écoles publiques et privées bénéficient d’un traitement égal et sont éligibles pour passer l’examen national unifié. Seuls ceux qui réussissent l’examen peuvent obtenir un certificat de fin d’études. En raison des difficultés financières du gouvernement, les salaires du personnel enseignant des universités, des collèges et des écoles primaires et secondaires sont tous pris en charge par les parents des élèves. Le système scolaire est le suivant : l’école primaire dure 6 ans ; les écoles secondaires sont divisées en collèges et lycées, les écoles secondaires ordinaires ayant un système de 6 ans ; collèges professionnels ayant un système de 2 à 3 ans ; lycées professionnels ayant un système de 3 à 5 ans ; écoles techniques ayant un système de 6 ans ; et des écoles pour handicapés ayant un système de 4 à 6 ans. Le programme universitaire dure 5 ans.

Actuellement, le taux d’analphabétisme de la population de plus de 15 ans en République démocratique du Congo est d’environ 22,7. 44,6 % des enfants en âge scolaire ne sont pas scolarisés en raison de la pauvreté. 80 écoles primaires et 60 écoles secondaires sont des écoles confessionnelles. Il existe quatre universités polyvalentes dans le pays, dont deux sont situées à Kinshasa et les deux autres sont situées respectivement à Kisangani et à Lubumbashi.

【Médical】

De nombreux centres de santé et la moitié des hôpitaux de la République démocratique du Congo sont gérés par le secteur privé, des organisations religieuses et certaines organisations non gouvernementales. La couverture des services de santé est très inégale entre les zones urbaines et rurales, et entre Kinshasa et les autres régions. Il existe un hôpital privé belge à Kinshasa avec de bonnes installations mais des tarifs élevés. En outre, les hôpitaux privés en Inde et au Canada jouissent également d’une bonne réputation au niveau local.

La République démocratique du Congo est un pays où l’incidence de diverses maladies infectieuses est élevée. Les maladies à taux de mortalité élevé comprennent la fièvre hémorragique Ebola, le sida, le paludisme, la lèpre, la tuberculose, le choléra, la maladie du sommeil, la fièvre typhoïde et la schistosomiase. En raison des mauvaises conditions sanitaires et du manque d’eau potable, il y a eu plus de 24 000 cas suspects de choléra en République démocratique du Congo en 2017, et plus de 500 personnes sont mortes du choléra. En mai et août 2018, des épidémies d’Ebola se sont produites dans la province de l’Équateur et dans la région orientale de la République démocratique du Congo. L’épidémie d’Ebola dans les provinces de l’Est de l’Ituri, du Sud et du Nord-Kivu en août a infecté plus de 3 400 personnes et tué 2 280 personnes. En juin 2020, la 11e vague d’épidémie d’Ebola a éclaté dans la province d’Équatoria, au Congo, et s’est terminée en novembre 2020. Au cours de cette période, un total de 130 cas confirmés ont été signalés, dont 55 décès et 75 cas guéris. En février 2021, la 12e vague d’épidémie d’Ebola a éclaté dans la province du Nord-Kivu et s’est terminée en mai. Durant cette période, un total de 12 cas ont été signalés, 6 décès et 6 guérisons. En octobre 2021, la province du Nord-Kivu a connu la 13e vague d’épidémie d’Ebola du pays, avec un total de 8 cas confirmés signalés, dont 6 personnes sont décédées.

En décembre de la même année, la République démocratique du Congo a annoncé que l’épidémie d’Ebola dans le pays était terminée. En avril 2022, un cas confirmé d’Ebola a été signalé dans la province de l’Équateur. Il s’agit de la 14e épidémie depuis la fin de l’épidémie d’Ebola dans le pays en décembre 2021.

Selon le rapport du Groupe Technique d’Experts du Comité Mixte de Lutte contre la COVID-19 du Palais Présidentiel de la République Démocratique du Congo, depuis le déclenchement de l’épidémie de la COVID-19 au Congo le 10 mars 2020, jusqu’au 11 août 2022, un total de 92 456 cas de COVID-19 et 1 391 décès ont été confirmés en République Démocratique du Congo. Environ 1,28 million de personnes au Congo ont été vaccinées avec le nouveau vaccin contre le coronavirus, dont 780 000 ont terminé deux doses, avec un taux de vaccination de 1,5. Le 13 octobre 2022, le professeur Muyembe, coordinateur de l’équipe congolaise de riposte au COVID-19 et président de l’École nationale de biomédecine du Congo, a annoncé que la pandémie de COVID-19 était terminée sur toute la République démocratique du Congo.

【Équipe médicale chinoise】

La Chine a commencé à envoyer des équipes médicales et à fournir une assistance médicale à la République démocratique du Congo en 1973. Au cours des cinquante dernières années, les équipes médicales chinoises en République démocratique du Congo ont fourni des traitements médicaux et des cliniques bénévoles aux patients du pays grâce à leurs excellentes compétences médicales, et ont été largement saluées. Début janvier 2023, la 21e équipe d’aide médicale chinoise au Congo, composée de 21 membres, a commencé à effectuer des missions médicales d’aide étrangère à Kinshasa et à Lubumbashi. L’équipe médicale a été sélectionnée par la Commission provinciale de la santé du Hebei. Les principaux départements professionnels sont : la chirurgie, la médecine interne, la pédiatrie, l’imagerie, l’orthopédie, l’obstétrique et la gynécologie, la médecine traditionnelle chinoise, etc.

1.5.5 Syndicats et autres organisations non gouvernementales

Les informations pertinentes montrent qu’il existe plus de 80 organisations syndicales nationales en République démocratique du Congo. Les 10 organisations syndicales les plus prestigieuses forment la Fédération des syndicats, qui représente les organisations syndicales dans la coordination et la communication avec le gouvernement sur des questions telles que les salaires et le bien-être des travailleurs.

Les organisations syndicales actuellement les plus actives sont les suivantes :

【Union Nationale des Travailleurs du Congo (UNTC)】

Abrégé en AFL, il a été formé le 23 juin 1967 par la fusion de sept syndicats dont la Fédération des syndicats, la Confédération générale du travail, l’Association prolétarienne indépendante, etc. C’est le plus grand syndicat de la République démocratique du Congo, membre de l’Organisation des travailleurs de l’Afrique centrale (OTAC) et de l’Organisation des syndicats africains (OUSA), observateur de la Confédération syndicale internationale (FSM), et possède des organisations de base dans diverses provinces et régions.

[Confédération Générale du Travail du Congo (CGTC)]

Fondé le 17 novembre 1961. En 1964, il fusionne avec le Parti de l’unité Lumumba (Palu) et obtient un statut légal la même année. Elle est membre du Conseil d’administration de la Confédération syndicale internationale (FSM). Le syndicat compte plus de 30 000 membres et gouverne 14 syndicats sectoriels, avec des sections à Bandundu, au Bas-Congo, dans la Province Orientale et ailleurs.

1.5.6 Principaux médias

【Agence de presse】

L’Agence Congolaise (ACP) est l’agence de presse nationale de la République démocratique du Congo. En avril 2009, l’ancien Premier ministre Muzito a publié un règlement visant à transformer l’ACP en une institution publique. Il existe également une agence de presse privée (APA).

【Chaîne de télévision】

Il existe 14 chaînes de télévision en République démocratique du Congo, dont deux sont publiques, sept sont gérées par des groupes religieux et cinq sont privées. Il existe 23 stations de radio dans le pays, dont 2 sont publiques et 21 privées.

【Journaux】

Les médias d’information en République démocratique du Congo sont relativement actifs. Selon les statistiques du ministère congolais des Médias, il existe près de 200 journaux et périodiques dans le pays, dont la plupart sont privés et principalement concentrés dans la capitale Kinshasa. Les journaux les plus influents sont : Potential, Future, Elite Forum et Observer.

Les médias de la République démocratique du Congo ont une position relativement neutre à l’égard de la Chine et leurs reportages sont relativement objectifs. Les médias papier tels que Future et Elite Forum reprennent régulièrement les informations de l’agence de presse Xinhua, et les rapports ou commentaires diffamant délibérément la Chine apparaissent rarement dans les journaux. Il arrive parfois que des politiciens locaux fassent de fausses déclarations ou calomnient délibérément des entreprises chinoises. L’ambassade s’exprimerait à la première occasion pour rétablir les faits.

1.5.7 Sécurité publique

Actuellement, la situation sécuritaire en République démocratique du Congo est grave et complexe, et des cas violents impliquant des citoyens chinois se sont produits à plusieurs reprises. La situation sécuritaire dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est du Congo, continue de se détériorer. Les activités armées illégales telles que Ma-Ma, M23, CODECO, ADF et MOBONDO deviennent de plus en plus courantes. La situation sécuritaire dans la capitale Kinshasa et dans les provinces environnantes n’est pas non plus optimiste. Des cas graves de sécurité publique tels que des vols et des cambriolages sont toujours fréquents à Kolwezi, Lubumbashi et Likasi, dans le sud-est du Congo.

Il est demandé à nos compatriotes de ne pas se rendre en Ituri, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, au Haut-Uélé et dans d’autres zones à risque extrêmement élevé en République démocratique du Congo. Les personnes et les institutions déjà présentes dans la zone doivent évacuer ou se relocaliser dans des zones sûres dès que possible. Soyez prudent lorsque vous voyagez dans neuf provinces, dont Lualaba, le Haut Katanga, le Bas Uele, le Tanganyika, le Maniema, le Kasaï central, le Sankuru, le Lomami et le Haut Lomami. Les citoyens chinois qui se trouvent déjà dans la région et qui ne se sont pas encore signalés doivent signaler leurs informations personnelles à l’ambassade dès que possible (pour le processus d’opération, veuillez consulter : http://cd.china-embassy.gov.cn/zytz/202212/t20221215_10990860.htm). Toute personne qui refuse de communiquer des informations et persiste à se rendre ou à séjourner dans les zones susmentionnées sera personnellement responsable de toutes les conséquences qui en découlent.

L’ambassade de Chine en République démocratique du Congo suivra rapidement les derniers développements de la situation sécuritaire et des épidémies de maladies infectieuses en République démocratique du Congo, émettra des avis d’avertissement de sécurité et rappellera aux citoyens chinois de renforcer les précautions de sécurité. Des informations pertinentes peuvent être trouvées sur le site Web de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo (http://cd.china-embassy.gov.cn/) et sur le site Web des services consulaires du ministère des Affaires étrangères (http://cs.mfa.gov.cn/zggmcg/ljmdd/fz_648564/ggj_649497/).

1.5.8 Jours fériés

Les jours fériés nationaux fixés par le gouvernement congolais comprennent : le jour de l’An (1er janvier), la Journée des martyrs de l’indépendance (4 janvier), la Journée commémorative de Ro Kabila (16 janvier), la Journée commémorative de Lumumba (17 janvier), la Journée de l’éducation (30 avril), la Fête internationale du travail (1er mai), la Journée de la libération (le jour de l’arrivée au pouvoir de Ro Kabila, le 17 mai), la Fête de l’indépendance (30 juin), la Journée commémorative des parents décédés (1er août), le jour de Noël (25 décembre), etc.

Travail du lundi au vendredi, le samedi et le dimanche sont fériés. Certaines agences gouvernementales et du secteur privé ont continué à travailler samedi matin.

2. Aperçu économique

2.1 Macroéconomie

【Taux de croissance économique】

En 2021, avec le soutien du Fonds monétaire international, le gouvernement de la République démocratique du Congo a adopté des politiques macroéconomiques prudentes et a obtenu des résultats positifs. Parallèlement, bénéficiant de la forte hausse des prix du cuivre, le PIB de la République démocratique du Congo a progressé de 6,2% sur l’ensemble de l’année. En 2022, alors que les prix du cuivre continuaient d’augmenter, la dynamique de croissance économique du Congo est devenue plus marquée, le taux de croissance économique atteignant 7,1.

Tableau 2-1 Principaux indicateurs macroéconomiques de la République démocratique du Congo, 2018-2022

【Structure industrielle du PIB】

Selon les statistiques de la Banque centrale de la République démocratique du Congo, en 2022, l’industrie primaire (comprenant l’agriculture, la foresterie, l’élevage, la pêche, les mines, la fonderie, etc.) représentait 40,5 % du PIB du pays ; l’industrie secondaire (y compris la fabrication, la production et la vente d’eau/d’électricité/de gaz, la construction, etc.) représentait 24,7 % ; le secteur tertiaire (y compris le commerce de gros et de détail, les transports et les communications, les services hôteliers et les services financiers, l’administration publique et les services de sécurité, etc.) représentait 31 %. Parmi elles, l’exploitation minière est la principale source de croissance économique en République démocratique du Congo.

Tableau 2-2 Proportion des trois industries dans le PIB de la République démocratique du Congo de 2018 à 2022

(Unité 🙂

【Recettes et dépenses financières】

Ces dernières années, sous la supervision et le soutien de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, le budget fiscal de la République démocratique du Congo a été généralement bien exécuté. Cependant, en 2022, les recettes fiscales de la République démocratique du Congo s’élevaient à 9,88 milliards de dollars américains, tandis que les dépenses atteignaient 10,882 milliards de dollars américains et que le déficit budgétaire avait considérablement augmenté.

Tableau 2-3 Exécution des recettes et des dépenses fiscales de la République démocratique du Congo de 2018 à 2022

(Unité : 100 millions de dollars américains)

【Budget financier】

Les dépenses budgétaires du gouvernement en 2023 ont totalisé 14,6 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 32 % par rapport à 2022.
Parmi elles, les dépenses d’administration publique, d’affaires économiques, d’éducation, de santé et de défense nationale ont représenté respectivement 33, 22, 18, 10 et 6,5 %. Les dépenses consacrées à la justice, à l’ordre public et à la sécurité publique représentent 5 %.

【Dette publique】

La République démocratique du Congo est l’un des 39 pays pauvres très endettés répertoriés par la Banque mondiale, et sa dette extérieure est limitée par des organisations internationales telles que le FMI et la Banque mondiale. La nouvelle dette empruntée doit répondre aux conditions préférentielles stipulées par le FMI et la Banque mondiale, c’est-à-dire que le taux de don doit atteindre 35%. Les projets investis doivent également avoir un effet de croissance clair sur le développement national.

Conformément à la réglementation en vigueur, le solde de la dette extérieure du Congo ne doit pas dépasser 30% de son PIB pour l’année en cours. En outre, la proportion de la dette extérieure qui doit être remboursée chaque année ne doit pas dépasser 25 % de ses recettes fiscales (hors subventions étrangères) pour cette année.

Tableau 2-4 Situation de la dette du Congo (RDC) de 2018 à 2022

【Note de crédit】

Le 18 octobre 2021, l’agence de notation internationale Moody’s a noté le crédit de la République démocratique du Congo comme Caa1 avec une perspective positive. Le 28 janvier 2022, l’agence de notation internationale Standard & Poor’s a attribué au Congo une note de crédit de B- avec une perspective stable.

2.2 Secteurs clés/en vedette

【Exploitation minière】

L’exploitation minière est un pilier important de l’économie congolaise. En 2022, la valeur de la production minière de la République démocratique du Congo s’élevait à 15,177 milliards de dollars américains, soit 23,1 % du PIB du pays cette année-là, soit une augmentation de 38,1 % par rapport à 2021.

GACAMINES est une société minière publique à grande échelle en République démocratique du Congo. En 2019, l’entreprise a produit 21 165 tonnes de cuivre, soit 1,49 % de la production totale du pays. En avril 2019, l’entreprise a annoncé la mise en œuvre de réformes structurelles. La pureté actuelle du cuivre a atteint 99,96, une augmentation significative par rapport aux 99,92 précédents.

De nombreuses sociétés minières investissent en République démocratique du Congo, parmi lesquelles les grandes sociétés minières chinoises comprennent le projet de mine de cuivre-cobalt de Tengkaifenggurume investi par China Molybdenum, Huacon Mining, Musonoy Mining contrôlée par Zijin Mining, Dizwa Mining investie par China Nonferrous Metals Group, etc. Les grandes sociétés minières étrangères comprennent Glencore et Eurasian Resources, etc.

Tableau 2-5 Production de certains produits minéraux au Congo (RDC) de 2018 à 2022

【Industrie de transformation】

Les industries de transformation en République démocratique du Congo comprennent principalement l’alimentation, le textile, la chaussure, les produits chimiques, les produits pharmaceutiques, les appareils électriques, l’assemblage automobile, la transformation du bois et les matériaux de construction.

Tableau 2-6 Production des principaux produits industriels en République démocratique du Congo de 2018 à 2022
Agriculture

La République démocratique du Congo était autrefois un important pays agricole d’Afrique, avec des conditions naturelles uniques qui sont très propices à la production agricole. La République démocratique du Congo dispose de 120 millions d’hectares de terres potentiellement arables, se classant au deuxième rang mondial après le Brésil. Actuellement, 69,6 % de la population du pays vit dans les zones rurales et la production alimentaire repose principalement sur l’agriculture familiale traditionnelle (80 %). La superficie totale des terres cultivées de 6 à 9 millions d’hectares des 6 millions d’agriculteurs du pays est en moyenne de 1 à 1,5 hectare par ménage. En outre, certaines fermes modernes utilisent des méthodes de production avancées pour élever du bétail et cultiver des aliments à grande échelle. Le parc agro-industriel nouvellement développé utilise également une technologie de production moderne et investit dans divers équipements de transformation de produits agricoles pour développer progressivement la mécanisation agricole. Les principales cultures vivrières sont le maïs, le riz, le manioc, les haricots, etc. Les principales cultures commerciales sont le café, le palmier, le coton, le cacao, le caoutchouc, le tabac, etc.

Tableau 2-7 Production des principales cultures de rente en République démocratique du Congo de 2017 à 2021

Source : Banque centrale de la République démocratique du Congo

2.3 Infrastructure

Principaux départements gouvernementaux responsables des infrastructures en République démocratique du Congo et leurs responsabilités :

(1) Le ministère du Développement rural est responsable de la gestion et de l’entretien de 87 000 km de routes rurales.

(2) Ministère des Transports, qui a compétence sur les projets de construction de chemins de fer, d’équipements ferroviaires, de véhicules officiels, d’équipements portuaires, de pièces de navires et d’avions, de construction de cales sèches et de passation de marchés pour la construction de zones de stockage.

(3) Le Bureau central de coordination (BCECO) est sous la tutelle du ministère des Finances et est chargé de superviser la mise en œuvre des fonds externes tels que la Banque asiatique de développement et la Banque africaine de développement pour les projets d’équipement des établissements de santé, la construction de stades municipaux et les projets d’infrastructure.

(4) Le Bureau des routes urbaines et du drainage (OVD), sous l’égide du ministère des Travaux publics et de la Reconstruction des infrastructures, est responsable de l’entretien et de la gestion des routes municipales dans les villes du pays.

(5) L’Office des routes (OR), qui fait partie du ministère des Travaux publics et de la Reconstruction des infrastructures, est responsable de l’entretien d’un réseau routier de 58 000 kilomètres, composé de routes nationales et régionales.

(6) L’Agence des Grands Travaux d’Ingénierie du Congo (ACGT), relevant du Ministère des Travaux Publics et de la Reconstruction des Infrastructures, est chargée de superviser la mise en œuvre des projets d’infrastructures tels que les routes et les chemins de fer dans le cadre du paquet de coopération Chine-Congo (RDC).

(7) L’Autorité de gestion de l’approvisionnement en eau (REGIDESO), sous la tutelle du ministère de l’Énergie et des Ressources en eau, est responsable de l’amélioration et de l’entretien du réseau national d’eau et de ses infrastructures affiliées.

(8) L’Administration nationale de l’approvisionnement en électricité (SNEL), sous la tutelle du ministère de l’Énergie et des Ressources en eau, est chargée de l’amélioration et de la maintenance du réseau électrique national et de ses infrastructures associées.
2.3.1 Autoroute

La longueur totale des autoroutes en République démocratique du Congo est de 152 000 kilomètres (3 126 kilomètres sont des routes asphaltées), dont 58 000 kilomètres sont des routes nationales (seulement 23 % du kilométrage total est en bon état), qui sont gérées et entretenues par l’Office des Routes du Ministère des Infrastructures de la République démocratique du Congo ; et 87 000 kilomètres de routes rurales sont gérés et entretenus par la Direction des Voies de Desserte Agricole. Il existe également environ 7 400 kilomètres de routes urbaines, qui sont gérées et entretenues par l’Office des Voiries et Drainages (Office) relevant du Ministère des Infrastructures de la République Démocratique du Congo.

En raison d’années de guerre et du manque d’entretien, la plupart des routes sont en mauvais état. À l’heure actuelle, les routes asphaltées ne représentent que 1,8 % des routes nationales, et la plupart des routes rurales n’existent que de nom. Ces dernières années, la République démocratique du Congo a rénové et construit des milliers de kilomètres de routes dans le cadre du processus de reconstruction nationale. Les routes de la capitale Kinshasa et certaines routes nationales se sont améliorées, mais le transport routier dans son ensemble est encore très en retard. La République démocratique du Congo dépense chaque année 1 milliard de dollars pour entretenir les routes existantes et en construire de nouvelles, dont 20 % sont consacrés aux coûts d’entretien des routes, mais le gouvernement n’est pas en mesure de supporter un coût aussi énorme.

Le transport routier de passagers et de marchandises est principalement concentré sur la ligne Matadi-Kinshasa-Kikwitte (665 km) dans la région de l’Ouest, la ligne Kasumba-Lubumbashi-Likasi-Kolwezi (310 km) dans la région du Sud-Est, la ligne Goma-Bukavu (100 km) dans la région de l’Est et la ligne Kananga-Kalamba-Mbuji (220 km) dans la région du Sud-Ouest.

La République démocratique du Congo est située dans la partie centrale du continent africain. Son territoire est vaste et son réseau routier le relie à de nombreux pays voisins. Parmi elles, la zone minière du sud-est borde la Zambie, et plus de 2 millions de tonnes de produits minéraux sont transportées chaque année vers le port de Dar es Salaam en Tanzanie et le port de Durban en Afrique du Sud via la Zambie ; les régions de l’est et du nord-est sont principalement reliées aux réseaux routiers du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda, et les marchandises peuvent être transportées vers le port de Mombasa au Kenya ou le port de Dar es Salaam en Tanzanie ; la région nord-ouest peut atteindre le port de Douala au Cameroun en passant par le Congo (Brazzaville) ou la République centrafricaine ; la région du sud-ouest relie l’Angola au port de Lobito.
2.3.2 Chemin de fer

La République démocratique du Congo disposait à l’origine d’un réseau ferroviaire de 5 000 kilomètres, dont la majeure partie a été construite à l’époque coloniale. Les quatre lignes ferroviaires d’origine étaient toutes à sens unique et leurs normes techniques étaient incohérentes.
Le premier est le chemin de fer Kinshasa-Matadi, d’une longueur totale de 366 kilomètres ; le deuxième est le chemin de fer Kisangani-Ubundu, d’une longueur totale de 125 kilomètres ; le troisième est situé au sud-est, avec une longueur totale de 3 516 kilomètres, reliant les zones minières de la province du Katanga et de la province du Kasaï oriental à l’Afrique australe à travers la Zambie, la Tanzanie et l’Angola (parmi lesquels, le tronçon Kamina-Lubumbashi est une voie ferrée électrifiée d’une longueur totale de 858 kilomètres) ; le quatrième est situé dans la province orientale au nord, avec une longueur totale de 1 026 kilomètres, reliant la zone d’exploitation aurifère de Kilomoto au fleuve Congo.

En raison d’années de délabrement, la plupart des sections du réseau ferroviaire mentionné ci-dessus ne sont plus accessibles. Actuellement, seuls quelques tronçons du chemin de fer, notamment le tronçon Kinshasa-Matadi, le tronçon Lubumbashi-Mbuji-Mayi (un trajet toutes les deux semaines) et le tronçon Lubumbashi-Kindu, sont encore en service, mais leur capacité de transport est très limitée. La chaussée de certains tronçons est gravement endommagée et certains rails sont même enfouis sous la poussière. Les trains roulent lentement et connaissent des dysfonctionnements occasionnels, ce qui rend impossible de garantir qu’ils arriveront à destination à temps.

Il existe également le Chemin de fer urbain de Kinshasa (URBAIN) (75 kilomètres) et le Chemin de fer urbain de Lubumbashi (10 kilomètres). Actuellement, seuls 35 kilomètres du chemin de fer urbain de Kinshasa sont encore en service.

2.3.3 Transport aérien

Il y a 270 aéroports en République démocratique du Congo. Parmi ceux-ci, 101 aéroports sont ouverts au public, 164 sont à usage privé et 5 sont à usage militaire. Les principaux aéroports internationaux sont Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma, Bukavu et d’autres aéroports.

Les lignes internationales sont exploitées par des compagnies aériennes étrangères, avec des vols réguliers vers Bruxelles, Paris, Johannesburg, Addis-Abeba, Nairobi, Istanbul, Casablanca, Douala, Harare, Dubaï, etc. L’industrie du transport aérien joue un rôle important dans le système de transport intérieur de la République démocratique du Congo. Comme il n’existe pas de routes, de voies ferrées ou de voies navigables reliant la plupart des capitales provinciales du pays, l’avion est le seul moyen de transport. Cependant, en raison du manque d’entretien et de mises à jour, presque toutes les infrastructures aéronautiques et tous les avions vieillissent sérieusement. La qualité du service, la ponctualité et la sécurité des vols intérieurs ne sont pas bonnes. L’équipement doit être mis à jour et la qualité du service doit être améliorée. Les lignes internationales sont exploitées par de grandes compagnies aériennes étrangères, la sécurité est donc relativement garantie et la qualité du service est également bonne.

Les liaisons intérieures sont principalement exploitées par Congo Airways, CAA et d’autres compagnies aériennes. Les liaisons entre les grandes villes sont principalement assurées par des avions de ligne de taille moyenne, tandis que les liaisons entre les capitales provinciales et les autres villes régionales sont principalement assurées par des avions de petite taille. En novembre 2016, Congo Airlines a lancé une ligne internationale de Kinshasa, en République démocratique du Congo, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Il s’agira de la première ligne internationale lancée par la compagnie depuis l’obtention du Certificat d’Exploitation de Ligne Aérienne (CTA) en juillet 2016. La compagnie a déjà lancé plusieurs lignes nationales, notamment Kinshasa-Kisangani, Kinshasa-Lubumbashi, Kinshasa-Moanda, etc. En 2018, la compagnie a lancé des lignes de Kinshasa à Douala (Cameroun), de Kinshasa à Luanda (Angola), de Kinshasa à Bujumbura (Burundi) et de Kinshasa à Abidjan (Côte d’Ivoire). En mars 2019, le Rwanda et la République démocratique du Congo ont signé un accord aérien pour ouvrir un vol direct de Kinshasa à Kigali (Rwanda), Congo Airlines et Rwanda Airways exploitant toutes deux des vols aller-retour.

Le flux annuel de passagers de l’aéroport international de Kinshasa Ndjili est d’environ 800 000 et le volume de fret est d’environ 90 000 tonnes ; le flux annuel de passagers de l’aéroport de Lubumbaba Shiluano est d’environ 400 000 et le volume de fret est d’environ 30 000 tonnes ; Le flux annuel de passagers de l’aéroport de Kisangani Bangorka est d’environ 114 000 et le volume de fret est d’environ 13 000 tonnes.

Tableau 2-8 Principales routes aériennes de la Chine vers Kinshasa

Source : Collecté et compilé par le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo

Remarque : les vols et les horaires de chaque compagnie aérienne sont ajustés en fonction de la saison. Veuillez vérifier à tout moment les informations publiées par la compagnie aérienne.

2.3.4 Transport par eau

【Fret maritime】

De Matadi, dans le cours inférieur du fleuve Congo, jusqu’à l’océan Atlantique, c’est le seul accès direct à la mer pour la République démocratique du Congo. Les principaux ports sont le port de Matadi, le port de Boma et le port de Banana. Parmi eux, Matadi et Boma sont des ports intérieurs, et seul Banana Port est un port maritime. À l’heure actuelle, les routes maritimes du Congo (Kinshasa) peuvent atteindre pratiquement toutes les régions du monde, mais il n’existe pas de lignes maritimes directes régulières. Les marchandises maritimes entrant et sortant du pays doivent généralement être transbordées via le port de Pointe-Noire au Congo (Brazzaville) ou via les ports d’autres pays voisins (les navires de 10 000 tonnes et plus ont du mal à entrer dans le port de Matadi ou de Boma et ne peuvent y entrer que pendant la saison des eaux profondes du fleuve Congo). Le port de Matadi est situé à environ 350 kilomètres de Kinshasa. Comme cette section du fleuve Congo n’est pas navigable, les marchandises ne peuvent être transportées que par route ou par rail.

En mars 2018, le gouvernement congolais a signé un contrat avec Dubai Ports World (DP World) pour la construction du port en eau profonde de Banana. La valeur du contrat dépassait 1 milliard de dollars américains et DP World était responsable du financement du projet. Le projet sera réalisé en quatre phases. Dubai Ports World va créer une joint-venture avec le gouvernement congolais qui sera responsable de l’appel d’offres pour la partie construction et de l’exploitation après l’achèvement de la construction.

【Transport fluvial】

La longueur totale des rivières intérieures de la République démocratique du Congo est de 23 000 kilomètres, dont 16 000 kilomètres de rivières navigables et 40 quais. Les principales voies navigables sont le fleuve Congo et le fleuve Kasaï, qui peuvent généralement accueillir des navires de 150 à 400 tonnes. Il existe 2 785 kilomètres de voies navigables accessibles aux navires de 800 à 1 000 tonnes. Le tronçon fluvial de 1 734 kilomètres allant de Kinshasa à Kisangani (cours moyen) est la principale voie navigable, avec un volume de fret annuel d’environ 490 000 tonnes. Le transport par voie navigable est le principal mode de transport dans les provinces intérieures, et les habitants des zones côtières dépendent également principalement du transport par voie navigable pour leurs déplacements.

Vue aérienne du port de Matadi

Kinshasa et Brazzaville, la capitale de la République du Congo, sont séparées par le fleuve Congo. Les échanges de personnes et le transport de marchandises entre les deux parties se font principalement par le biais de ferries et de hors-bords. Il y a plusieurs ferries qui font l’aller-retour chaque jour, et vous pouvez également louer un hors-bord (environ 250 USD) pour partir à tout moment. Le trajet aller simple ne prend que 10 à 15 minutes.
2.3.5 Électricité

La République démocratique du Congo compte au total 83 centrales électriques, dont 59 centrales hydroélectriques et 24 centrales thermiques. La capacité totale installée est de 2 635 MW et la capacité actuelle de production d’électricité est de 1 854 MW. De ce total, la Société nationale d’électricité (SNEL) en a produit 96 %. 98,7 % de l’électricité du pays provient de l’hydroélectricité, et l’électricité actuelle provient principalement de la centrale hydroélectrique d’Inga. En raison du niveau de développement tardif et du manque de fonds pour les infrastructures et l’entretien, le taux d’électrification national n’est que de 6, bien inférieur au taux moyen de 24,6 en Afrique subsaharienne.

La République démocratique du Congo dispose de riches ressources hydroélectriques, avec un potentiel hydroélectrique d’environ 100 000 mégawatts, soit 13 % de l’énergie hydroélectrique totale mondiale. De ce total, 44 000 MW sont concentrés dans la zone autour du barrage d’Inga, et 56 000 MW sont répartis dans 80 autres zones où des centrales électriques peuvent être développées. La capacité installée est d’environ 2 516 MW, soit environ 2,5 % du total mondial. La centrale hydroélectrique d’Inga est actuellement le plus grand projet hydroélectrique de la République démocratique du Congo. Inga Phase I comprend 6 unités d’une capacité installée de 351 MW, et Inga Phase II comprend 8 unités d’une capacité installée de 1 424 MW. Actuellement, la centrale hydroélectrique d’Inga n’utilise que 40 % de sa capacité installée.

Ces dernières années, la construction du réseau électrique national en République démocratique du Congo a également fait de grands progrès. Selon les dernières statistiques de la Société nationale d’électricité de la République démocratique du Congo, la production annuelle d’électricité de la République démocratique du Congo est passée de 9 milliards de kWh en 2015 à 10,2 milliards de kWh en 2018. Les lignes à haute tension ont atteint 6 768 kilomètres, il y avait 52 sous-stations à haute tension, les lignes à moyenne tension ont atteint 4 424 kilomètres et les lignes à basse tension ont atteint 13 470 kilomètres. Le nombre de clients d’électricité est passé de 622 210 en 2015 à 960 047 en 2019.

Actuellement, diverses régions de la République démocratique du Congo sont toujours confrontées à des degrés divers de pénurie d’électricité. Parmi eux, la contradiction entre l’offre et la demande d’électricité est particulièrement frappante au Katanga et à Kinshasa, avec des écarts électriques de 750 MW et 450 MW respectivement. Le développement économique et industriel de ces régions est sévèrement limité. Afin de remédier au plus vite à cette situation, le gouvernement congolais, avec l’aide d’institutions financières comme la Banque mondiale, lève activement des fonds pour accélérer la construction des centrales hydroélectriques d’Inga Phase III (4 500 MW), Katangde (64 MW) et Cabobola (10,5 MW).

Ces dernières années, le gouvernement congolais (RDC) a pris une série de mesures pour promouvoir le développement économique et la construction d’infrastructures, stimulant ainsi la croissance rapide de la demande d’électricité. L’approvisionnement national en électricité est évidemment incapable de répondre à la demande. Bien que le gouvernement congolais (RDC) ait pris des mesures telles que l’importation d’énergie électrique des pays voisins, il est toujours incapable de répondre aux besoins fondamentaux en électricité de la production et de la vie domestique, ce qui entraîne de fréquentes pannes de courant à grande échelle. Les utilisateurs comptent souvent sur des générateurs diesel pour produire leur propre électricité. Dans la province du Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, le nombre d’entreprises minières et de fonderies a augmenté ces dernières années et l’échelle de production s’est progressivement étendue. Cependant, l’infrastructure électrique correspondante n’a pas été améliorée, ce qui entraîne un énorme déficit énergétique dans la zone minière (seulement environ 40 % de la capacité prévue). Des pannes de courant irrégulières se produisent souvent, ce qui a un impact énorme sur la production normale des entreprises. Bien que diverses entreprises aient tenté d’atténuer la pénurie d’électricité en produisant de l’électricité au diesel ou en important de l’électricité de Zambie, les coûts de production ont par la suite considérablement augmenté. Certaines entreprises tentent également de trouver des solutions par l’autoconstruction ou la construction conjointe de centrales hydroélectriques, mais elles ne peuvent pas fondamentalement inverser la situation actuelle de pénurie d’électricité dans l’ensemble de la zone minière en peu de temps. Certaines entreprises chinoises espèrent développer des projets de production d’énergie solaire dans les zones minières. En raison des coûts élevés, le développement du projet s’est heurté à certaines difficultés et aucun progrès substantiel n’a été réalisé.

2.3.6 Infrastructure numérique

【Téléphone portable】

Au premier semestre 2019, il y avait environ 35,04 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles en République démocratique du Congo, et le taux de pénétration des utilisateurs mobiles atteignait 39,7. Cependant, la plupart des zones reculées ne disposent pas encore d’une couverture de réseau de télécommunications, et le marché des télécommunications présente un grand potentiel de développement futur. Les principaux opérateurs mobiles comprennent VODACOM, ORANGE, AIRTEL et AFRICELL, etc. De 2019 au début 2020, certains des opérateurs mentionnés ci-dessus ont remplacé les équipements sans fil. À l’heure actuelle, le réseau AIRTEL est relativement complet et la couverture du signal est relativement large.

Selon les différentes régions et les différents forfaits, les frais des appels internationaux varient de 0,07 à 0,25 dollars américains/minute ; les appels nationaux coûtent environ 0,1 dollar américain/minute, qui varient légèrement selon le forfait ; il n’y a pas de frais mensuels ni de frais d’interurbain nationaux pour les téléphones mobiles.

【Téléphone fixe】

Actuellement, les opérateurs en République démocratique du Congo ne fournissent pas de services de téléphonie fixe.

【Internet】

Il existe environ 50 fournisseurs de services Internet. Les principaux prestataires de services restent VODACOM, ORANGE, AIRTEL et AFRICELL. Fin 2019, il y avait environ 7,48 millions d’utilisateurs Internet et le taux de pénétration des utilisateurs était d’environ 8,3. La première phase (650 kilomètres) du réseau fédérateur de câbles optiques reliant Kinshasa à Muanda a été acceptée avec succès et mise en service en janvier 2011. La deuxième phase du réseau fédérateur national de câbles optiques, d’une longueur totale d’environ 3 250 kilomètres, de Kinshasa à Bandun Ferry, de Kinshasa à Lubumbashi, et reliant la ville frontalière zambienne de Sakanya, a été achevée en février 2016 et livrée à la République démocratique du Congo pour utilisation. En raison de l’insuffisance des réseaux fédérateurs par câble optique et des réseaux métropolitains imparfaits, certains opérateurs utilisent des méthodes de transmission par câble optique et par micro-ondes pour fournir des services voix et réseau aux utilisateurs finaux.

Pour diverses raisons, il n’existe pas de véritable service Internet haut débit en République démocratique du Congo et les utilisateurs ordinaires ne peuvent accéder à Internet que via leurs téléphones mobiles. Les services Internet sont principalement concentrés dans les grandes villes et les prix varient considérablement en fonction des fournisseurs de services, des équipements associés et de la bande passante fournie.
De 2018 à 2019, les principaux opérateurs de réseaux ont déployé des réseaux 4G et lancé des services de données sans fil 4G pour les utilisateurs individuels. Les prix des forfaits mensuels sont généralement compris entre 20 et 100 dollars américains par mois. La qualité des services réseau s’est améliorée dans une certaine mesure par rapport aux années précédentes et les frais d’accès à Internet ont diminué. En prenant comme exemples les forfaits de réseaux 3G/4G lancés par VODACOM/ORANGE et HOMEBOX (modem domestique haut débit sans fil, principalement destiné à un usage domestique) lancé par ORANGE, leurs tarifs mensuels sont les suivants :

Tableau 2-9 Frais mensuels d’accès à l’Internet mobile (4G) en République démocratique du Congo

(Unité : dollars américains)

Source : Compilé par le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo en octobre 2023

Tableau 2-10 Frais d’abonnement mensuels pour Orange Homebox en République démocratique du Congo

(Unité : dollars américains)

【Postal】

Il existe environ 20 opérateurs postaux en République démocratique du Congo. En raison des difficultés de transport, les services postaux sont principalement concentrés dans les grandes villes, tandis que les services postaux dans les petites villes et les zones reculées sont sous-développés. À l’heure actuelle, des sociétés internationales de transport express telles que DHL, EMS et TNT ont lancé des services de livraison express dans les principales villes de la République démocratique du Congo.

2.4 Niveau de prix

La République démocratique du Congo dépend fortement des importations pour sa production et ses besoins quotidiens. Affectés par des facteurs tels que le transport et la fiscalité, les prix des produits importés sont élevés et il existe des différences régionales évidentes. Dans les zones intérieures où les transports sont difficiles, comme dans la province du Kasaï et la province de Sankulu, les prix du ciment, du carburant, etc. sont 1 à 2 fois plus élevés qu’à Kinshasa. Dans le domaine de l’ingénierie, la plupart des matériaux de construction de Gang sont importés de l’étranger. Comparé aux prix intérieurs en Chine, le prix unitaire du ciment est environ 6 fois supérieur à celui des prix intérieurs, le prix unitaire de l’acier est environ 3 fois supérieur à celui des prix intérieurs et le prix unitaire du sable et du gravier est environ 6 fois supérieur à celui des prix intérieurs. L’investissement global dans la construction d’infrastructures est environ 2,5 fois supérieur à celui de la Chine.

2.5 Plan de développement

Le 2 mars 2019, le président Tshisekedi a annoncé que 304 millions de dollars américains seraient investis dans la mise en œuvre du Plan d’urgence présidentiel national de 100 jours (ci-après dénommé le Plan de 100 jours), dont 206 millions de dollars américains seraient dépensés à partir du Trésor national, 70 millions de dollars américains proviendraient du Fonds de promotion industrielle et 23 millions de dollars américains proviendraient du Fonds national d’entretien routier. Le plan de 100 jours comprend une liste de projets prioritaires dans les domaines des routes, de la santé, de l’éducation, du logement, de l’énergie, de l’emploi, des transports, de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Au cours du processus de mise en œuvre, en raison d’une évaluation préalable insuffisante du volume du projet, le Plan des Cent Jours a été réévalué et la valeur totale a dépassé 2 milliards de dollars américains. Certains projets ont eu des difficultés à recevoir des fonds au début de leur mise en œuvre. Les différentes factions politiques avaient des attitudes différentes à l’égard du Plan des Cent Jours, et des débats constants l’entouraient. Après 2020, plusieurs fonctionnaires et entrepreneurs du gouvernement impliqués dans le « Plan des Cent Jours » ont fait l’objet d’une enquête pour corruption, notamment le directeur du bureau présidentiel, Camere. Affecté par l’épidémie de COVID-19, les pressions sur les recettes et les dépenses du gouvernement ont augmenté et certains projets du « Plan des cent jours » ont été suspendus en raison du manque de fonds.

En avril 2021, le nouveau Premier ministre de la République démocratique du Congo, Lukonde, a formé un cabinet. Sur la base du plan du gouvernement précédent, le nouveau gouvernement a publié un plan de développement intitulé « Plan d’action gouvernemental 2021-2023 pour construire un pays fort, prospère et uni », proposant 343 plans d’action spécifiques dans 16 domaines, notamment la politique, l’économie, la sécurité et la culture. Le texte est visible :

https://economie.gouv.cd/documents/programme-dactions-de-lunion-sacree-de-la-nation-2021-2023/

Le 19 mars 2022, le président Tshisekedi a officiellement lancé le Plan de développement régional 145, auquel le gouvernement et ses partenaires prévoient d’allouer 1,6 milliard de dollars, dans le but de réduire les inégalités spatiales, de revitaliser l’économie locale et de changer le niveau de vie.

Conditions et cadre de vie des populations congolaises dans les zones où les infrastructures et services sociaux de base sont insuffisants. Sur la base du principe d’équité, chaque région bénéficiera d’un programme d’investissement prioritaire d’un montant moyen de 10 millions USD.
Le plan comprend : le développement des infrastructures socio-économiques de base ; revitaliser les économies locales et rurales ; renforcer la gouvernance locale ; et développer un système d’information géoréférencé pour suivre la mise en œuvre de 145 programmes de développement de district et d’autres projets de développement dans le pays.

3. Coopération économique et commerciale

3.1 Accord économique et commercial

La République démocratique du Congo a rejoint l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 1er janvier 1997 et est également membre de plusieurs organisations économiques internationales et régionales. En termes de régions et de sous-régions, la République démocratique du Congo est membre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est et australe (COMESA) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est.

La République démocratique du Congo a signé l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine le 21 mars 2018 et a ratifié l’accord le 28 janvier 2022. Le 23 février 2022, la partie congolaise a soumis l’instrument de ratification à l’Union africaine (UA).

3.2 Commerce extérieur

【Volume total des échanges】

Les statistiques de la Banque centrale de la République démocratique du Congo montrent qu’en 2022, le volume total des importations et des exportations de biens en République démocratique du Congo était de 55,26 milliards de dollars américains, dont 28,562 milliards de dollars américains pour les exportations, 26,698 milliards de dollars américains pour les importations et 1,864 milliard de dollars américains pour l’excédent commercial.

【Principaux partenaires commerciaux】

Chine, Afrique du Sud, Belgique, États-Unis, France, Zambie, Kenya, etc.

【Structure des produits d’importation et d’exportation】

Les exportations du Congo (RDC) sont principalement des produits primaires, les produits minéraux représentant 91,93 % du commerce d’exportation, notamment le cuivre, le cobalt, le zinc, les diamants, l’or, etc. Les exportations de pétrole brut représentent 3,96 % ; les autres comprennent le bois, le caoutchouc et d’autres produits agricoles économiques, représentant 4,11 %. Les biens importés sont principalement des produits industriels, et les matières premières, les équipements et les biens de consommation courante nécessaires à la production industrielle dépendent principalement des importations.

3.3 Attirer les investissements étrangers

Les données fournies par la Banque centrale de la République démocratique du Congo ont montré qu’en 2022, la République démocratique du Congo a absorbé des flux d’investissements étrangers de 1,845 milliard de dollars américains ; à la fin de 2022, le stock d’investissement étranger absorbé par la République démocratique du Congo s’élevait à 30,724 milliards de dollars américains.

Tableau 3-1 Investissements étrangers en République démocratique du Congo de 2018 à 2022

(Unité : 100 millions de dollars américains)

Source : Banque centrale de la République démocratique du Congo

3.4 Aide étrangère

La République démocratique du Congo figure sur la liste des bénéficiaires de l’aide au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés annoncée par le FMI et la Banque mondiale.

Pour aider le gouvernement congolais à résoudre des problèmes tels que les pénuries d’électricité et l’instabilité de l’approvisionnement en électricité, la Banque mondiale a investi 45 millions de dollars américains dans la recherche préliminaire du projet de centrale hydroélectrique de Grand Inga ces dernières années, et 55 millions de dollars américains pour la rénovation des phases I et II d’Inga.

Le gouvernement britannique fournit chaque année une aide à la République démocratique du Congo, principalement dans des domaines tels que la santé publique, l’éducation, l’approvisionnement en eau et les projets d’assainissement municipaux. Parallèlement, le gouvernement britannique se préoccupe également des questions de sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo et fournit l’aide nécessaire au développement des entreprises privées et à l’amélioration de l’environnement des affaires.

L’Agence japonaise de coopération internationale est également très active dans l’aide à la République démocratique du Congo, principalement sous forme de subventions, axées sur la construction et l’entretien d’infrastructures telles que des routes et des ponts, la construction et l’exploitation de centres de formation professionnelle et technique, et la construction de capacités médicales et d’intervention d’urgence.

Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, la communauté internationale a intensifié son aide à la République démocratique du Congo pour soutenir sa lutte contre l’épidémie.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, la Russie et d’autres pays, ainsi que le FMI, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Organisation mondiale de la santé, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et d’autres organismes des Nations Unies ont fourni une aide matérielle et financière importante à la République démocratique du Congo. Sur ce montant, la Banque mondiale a fourni une aide de 14 millions de dollars. La Chine a fourni à la République démocratique du Congo un grand nombre de matériels de protection tels que des masques, des gants, des vêtements de protection et un lot d’équipements médicaux expérimentaux, apportant une contribution importante à la lutte de la République démocratique du Congo contre les épidémies de COVID-19 et d’Ebola.

【Coopération économique Chine-Congo】

Depuis la normalisation des relations entre la Chine et la République démocratique du Congo le 24 novembre 1972, le gouvernement chinois a fourni une assistance économique au gouvernement de la République démocratique du Congo au mieux de ses capacités, a mené une coopération amicale dans les domaines de l’agriculture, des soins médicaux, de la santé et des infrastructures, et a construit un immeuble de bureaux du gouvernement, un palais du peuple, un stade, un hôpital, une école primaire, une coopération agricole et d’autres projets. Ces dernières années, les deux parties ont également obtenu de bons résultats en matière de formation des ressources humaines, joué un rôle positif dans la promotion du développement économique et social de la République démocratique du Congo et ont été bien accueillies par le gouvernement et le peuple de la République démocratique du Congo.

Les projets d’aide mis en œuvre ces dernières années au Congo (RDC) comprennent : le projet de Centre national culturel et artistique d’Afrique centrale du Congo (RDC),

Projet de l’hôpital général de Lubumbashi, projet d’accès de 10 000 villages, projet de coopération technique du centre de démonstration agricole, projet de coopération technique de la sixième phase de l’hôpital de l’amitié sino-congolaise, coopération des équipes médicales 18e-21e, projet de coopération technique de la 11e phase du stade du Palais du peuple et projet de coopération technique de la sixième phase de la démonstration des cultures en terres arides, etc. En mai 2018, le gouvernement chinois a fait don d’un lot de fournitures médicales et d’un million de dollars américains en espèces à la République démocratique du Congo pour lutter contre l’épidémie d’Ebola dans la province de l’Équateur. En août 2019, le gouvernement chinois a fait don de 66 tonnes de fournitures médicales à la République démocratique du Congo pour lutter contre la 10e vague d’épidémie d’Ebola. Début septembre 2023, le gouvernement chinois a fourni une aide à la République démocratique du Congo pour lutter contre les inondations dans l’est du Congo.

3.5 Économie et commerce Chine-Congo

3.5.1 Accord bilatéral

En 1973, 1988 et 1999, les gouvernements de la Chine et du Congo ont signé trois fois des accords commerciaux bilatéraux. En vertu de l’accord actuel, les échanges commerciaux bilatéraux sont payés en devises convertibles et le traitement de la nation la plus favorisée est accordé à chacun. En 1984, les deux gouvernements ont signé un accord sur la création d’un Comité mixte de coopération économique, commerciale et technique, qui a tenu huit réunions jusqu’à présent. Le 11 août 2011, les deux gouvernements ont signé à Kinshasa l’Accord sur la promotion et la protection des investissements. Après que les deux parties ont rempli leurs procédures juridiques nationales, l’accord est entré en vigueur le 17 novembre 2016.

De 2007 à 2022, les deux gouvernements ont signé cinq échanges de notes sur l’octroi par la Chine d’un traitement tarifaire nul à certains produits originaires de la République démocratique du Congo exportés vers la Chine. Selon le cinquième échange de notes, le nombre de marchandises originaires de la République démocratique du Congo exportées vers la Chine qui bénéficieront d’un traitement tarifaire nul sera étendu à 98 à partir de 2023.

Actuellement, la Chine et la République démocratique du Congo n’ont pas signé d’accord d’échange de devises.

3.5.2 Commerce bilatéral

Ces dernières années, alors que la situation intérieure en République démocratique du Congo est revenue à la stabilité, les échanges commerciaux bilatéraux entre la Chine et le Congo ont généralement affiché une tendance à la hausse. Les principales exportations de la Chine vers la République démocratique du Congo comprennent des produits électromécaniques, des produits de haute technologie, des textiles, de l’acier, des automobiles et des chaussures, etc. Les principales importations de la Chine vers la République démocratique du Congo comprennent le cuivre brut, les grumes, le minerai de cuivre et son concentré, ainsi que le latex naturel, etc. En 2022, le commerce bilatéral entre la Chine et le Congo a augmenté de 51,7 % en glissement annuel, et les importations de la Chine ont augmenté de 43,7 %.

Tableau 3-2 Statistiques sur le commerce bilatéral de marchandises entre la Chine et le Congo de 2018 à 2022

(Unité : 100 millions de dollars américains)

Source : Administration générale des douanes de Chine

3.5.3 L’investissement de la Chine au Congo

Dans les années 1980, les entreprises chinoises ont commencé à pénétrer le marché du Congo (RDC) et à s’engager dans des activités d’investissement et de coopération. Après les années 1990, en raison des troubles politiques persistants en République démocratique du Congo, les entreprises chinoises se sont retirées les unes après les autres, et les activités d’investissement et de coopération en République démocratique du Congo ont stagné.
Après 2000, alors que la situation politique en République démocratique du Congo revenait progressivement à la stabilité, les entreprises chinoises sont revenues sur le marché congolais et les activités d’investissement et de coopération sino-congolaises ont montré une bonne dynamique de développement global et rapide. À l’heure actuelle, les investissements et la coopération des entreprises chinoises en République démocratique du Congo se concentrent principalement dans les domaines de la transformation des produits minéraux et de la coopération en matière de ressources, des télécommunications, de l’agriculture, etc., et s’étendent progressivement à d’autres domaines.

Selon les statistiques du ministère chinois du Commerce, en 2022, le flux d’investissement direct de la Chine vers la République démocratique du Congo s’élevait à 390 millions de dollars américains ; à la fin de 2022, le stock d’investissement direct de la Chine en République démocratique du Congo s’élevait à 4,13 milliards de dollars américains.

Tableau 3-3 Statistiques sur les investissements directs de la Chine en République démocratique du Congo de 2017 à 2021

(Unité : 10 000 USD)

Source : « Communiqué statistique sur les investissements directs extérieurs de la Chine 2022 » par le ministère du Commerce, le Bureau national des statistiques et l’Administration d’État des changes de Chine Remarque : *Indique que les données de stock à la fin de 2022 incluent des ajustements par rapport aux données historiques précédentes.

3.5.4 Projets de sous-traitance et coopération en matière de travail

Ces dernières années, les projets d’ingénierie entrepris par les entreprises d’ingénierie chinoises concernent principalement la construction de zones minières, la construction de routes, la construction de centrales hydroélectriques, les projets d’approvisionnement en eau et la construction d’installations de télécommunication.

Selon les statistiques du ministère chinois du Commerce, en 2022, les entreprises chinoises ont signé 226 nouveaux contrats d’ingénierie contractuelle en République démocratique du Congo, d’une valeur de 4,33 milliards de dollars américains et ont réalisé un chiffre d’affaires de 2,56 milliards de dollars américains. Au total, 3 391 travailleurs de divers types ont été envoyés et, à la fin de l’année, il y avait 8 427 travailleurs en République démocratique du Congo.

Les projets auxquels participent les entreprises chinoises sont principalement ceux financés par des banques ou des institutions tierces telles que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.

3.5.5 Parcs d’outre-mer

Actuellement, les entreprises chinoises n’ont pas encore développé ou construit de parcs industriels à l’étranger en République démocratique du Congo.

3.5.6 Coopération sino-congolaise en matière de capacités

La coopération sino-congolaise en matière de capacités se concentre principalement dans le secteur minier, notamment dans la transformation primaire et la fusion du cuivre et du cobalt. En outre, les entreprises chinoises sont également engagées dans la production de ciment, de produits chimiques et d’autres matériaux.

Le stade des Martyrs de Kinshasa construit avec l’aide chinoise

4. Environnement d’investissement

4.1 Attractivité des investissements

Depuis 2001, la République démocratique du Congo a lancé un certain nombre de mesures de réforme pour améliorer l’environnement des affaires et les conditions d’investissement, telles que l’ouverture complète de son marché intérieur aux investisseurs nationaux et étrangers, la promotion de la libéralisation de divers secteurs de l’économie nationale, l’utilisation d’un système de taux de change flottant, et la promulgation et la mise en œuvre de nouvelles lois telles que la loi sur l’investissement, la loi minière, la loi forestière, la loi sur les zones économiques spéciales et la loi sur le travail pour promouvoir l’investissement et encourager le développement des ressources naturelles ; la mise en place de services d’immigration, de santé, d’inspection de la qualité, de douane et d’autres services dans les ports frontaliers, la création de l’ANAPI et d’un guichet unique pour l’enregistrement des entreprises en tant qu’agence gouvernementale dédiée pour promouvoir l’investissement et améliorer l’environnement des affaires, et établir l’image de marque de la République démocratique du Congo.

Par ailleurs, le gouvernement congolais s’engage à soutenir les entreprises industrielles en difficulté et, à travers l’exploitation du logiciel ISYS-CERI de la banque centrale, il assure le partage d’informations et la communication en temps réel entre les établissements de crédit et les demandeurs pour aider les investisseurs à obtenir des financements ; en matière fiscale, elle a instauré une taxe sur la valeur ajoutée, réduit l’impôt sur les sociétés de 40 à 35 et simplifié les surtaxes (suppression de 38 taxes dans le secteur du transport fluvial) ; simplifié le processus d’approvisionnement en électricité des résidents et réduit les coûts associés.

Au niveau régional et international, la République démocratique du Congo s’est activement intégrée à la communauté internationale, en adhérant à l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit commercial (OHADA) et à la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères.

Les principaux avantages compétitifs du Congo (RDC) pour attirer les investissements étrangers sont :

(1) Riches ressources et grand potentiel de développement. Les données de l’Agence nationale congolaise de promotion des investissements montrent que les réserves de ressources minérales, forestières et hydriques du Congo sont parmi les plus élevées au monde.

(2) La situation politique du pays est généralement stable et le gouvernement s’engage à attirer les investissements étrangers.
En janvier 2019, la République démocratique du Congo a achevé son élection présidentielle et obtenu le premier changement de régime pacifique de l’histoire, offrant ainsi un environnement politique relativement stable pour le développement économique et social du Congo. Le gouvernement considère l’amélioration de l’environnement des affaires, l’attraction des investissements étrangers et la promotion de la construction nationale comme ses priorités politiques.

(3) En mettant en œuvre une économie de marché libre, le gouvernement interfère moins dans les activités commerciales.

(4) La situation géographique est supérieure. Située au milieu de l’Afrique, voisine de 9 pays, elle constitue un passage important vers les pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est, de l’Ouest, d’Afrique du Sud et d’Afrique du Nord.

(5) Les contrôles des changes sont relativement souples. Le dollar américain est librement convertible avec la monnaie nationale de la République démocratique du Congo, et le dollar américain peut circuler directement sur le marché congolais (RDC).

Le rapport sur la compétitivité mondiale 2019 du Forum économique mondial montre que la République démocratique du Congo se classe au 139e rang parmi les 141 pays et régions les plus compétitifs du monde. Selon le classement du « Business Environment Report 2020 » de la Banque mondiale, l’environnement des affaires de la République démocratique du Congo se classait au 183ème rang parmi 190 économies dans le monde en 2020.

En juin 2021, l’Agence nationale congolaise de promotion des investissements (ANABI) a évalué les effets des réformes visant à améliorer l’environnement des affaires. Il estime que même si le gouvernement congolais a lancé un certain nombre de mesures de réforme pour améliorer l’environnement des affaires, les effets ne sont pas évidents. C’est toujours en bas du « Rapport sur l’environnement des affaires » publié par la Banque mondiale. La principale raison est que certains fonctionnaires sont réticents aux réformes, que les mesures de réforme ne sont pas compatibles avec le système actuel et qu’il y a un manque de communication efficace. Il y a un long chemin à parcourir pour améliorer l’environnement des affaires en République démocratique du Congo.

4.2 Environnement financier

4.2.1 Monnaie locale

La monnaie nationale du Congo (RDC) est le franc congolais (appelé franc congolais) et le code de la devise est CDF. La Banque Centrale du Congo (Banque Centrale du Congo) est la seule institution émettrice du Congo. Sur le marché local et dans diverses banques, le Ganglang peut être librement échangé contre des devises étrangères telles que le dollar américain. Depuis mars 2013, le RMB et les monnaies locales peuvent être réglés directement dans les RAWBANK locales (banques ouvertes par les Pakistanais).

Le 17 juin 2021, la banque centrale de la République démocratique du Congo a annoncé que le ratio de la RDC par rapport au dollar américain était de 1 982 : 1, et le ratio de la RDC par rapport à l’euro était de 2 363 : 1.

Depuis 2016, le taux de change entre le dollar américain et le dollar américain a fluctué considérablement. En 2017, le taux de change entre le dollar américain et le dollar américain est passé de 1 108,3 : 1 à 1 620,10 : 1 l’année précédente. En 2018, il s’est stabilisé entre 1 600 et 1 630 dollars par dollar, et en 2019, il est resté pratiquement stable entre 1 630 et 1 750 dollars. En 2020, le RMB s’est légèrement déprécié, le taux de change par rapport au dollar américain passant de 1 800 : 1 à environ 2 000 : 1. En décembre 2021, le taux de change moyen du RMB par rapport au dollar américain était d’environ 1988 : 1. Le taux de change moyen du dollar américain par rapport au dollar américain en décembre 2022 est d’environ 2 100 : 1. Depuis 2023, le Konglang a connu une forte dépréciation. Fin octobre, le taux de change moyen du Ganglang par rapport au dollar américain était d’environ 2 760 : 1.

4.2.2 Gestion des changes

Le Congo (RDC) met en œuvre une gestion des changes, mais elle est généralement souple. Le dollar américain circule librement sur le marché local. Les entreprises à investissements étrangers doivent uniquement fournir les documents pertinents requis pour demander l’ouverture d’un compte en devises. Selon la réglementation de la Banque centrale de la République démocratique du Congo, les opérations de transfert transfrontalier dépassant 10 000 dollars américains et les opérations d’importation dépassant 2 500 dollars américains nécessitent une licence. Généralement, la banque où le compte est ouvert assistera dans les procédures d’approbation. Un impôt foncier de 20 RMB est requis pour le transfert des bénéfices. La limite pour les étrangers transportant de l’argent liquide à l’entrée et à la sortie du pays est de 10 000 dollars américains. Si le montant dépasse 10 000 $ US, ils doivent le déclarer et en expliquer les raisons. En 2020, la Banque centrale de la République démocratique du Congo a envoyé une lettre à l’Association des banques de la République démocratique du Congo, réitérant que le montant des retraits d’espèces ne doit pas dépasser 10 000 dollars américains ou un montant équivalent en devises.

Après l’épidémie de COVID-19 en 2020, le gouvernement congolais a renforcé sa réglementation en matière de gestion des changes, fixant une limite de 10 000 USD pour un seul retrait bancaire et interdisant les retraits continus pendant plusieurs jours ou les retraits continus dans différentes succursales bancaires au cours d’une même journée.

4.2.3 Banques et compagnies d’assurance

【Banque】

La Banque centrale du Congo assume les responsabilités de la banque centrale du pays et est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique monétaire, de la gestion des réserves de change, de la fixation des taux de change, de l’émission de la monnaie, etc. Ses prêts sont tous destinés aux institutions étatiques et elle prête rarement au secteur privé. D’après juste

Selon les données publiées par la Banque centrale du Congo, 18 banques commerciales opèrent actuellement en République démocratique du Congo. Les principales sont la Banque Commerciale du Congo (BCDC), la Rawbank, l’Ecobank du Congo (ECOBANK), la Standard Bank (une banque holding de la Banque industrielle et commerciale de Chine), etc.

Actuellement, les banques chinoises n’ont pas établi de succursales en République démocratique du Congo. Il n’existe pratiquement aucune relation de coopération commerciale directe entre les banques nationales et les banques locales. Le 2 mai 2019, la Banque centrale de la République démocratique du Congo a officiellement annoncé qu’elle inclurait le renminbi comme monnaie de réserve de change du pays aux côtés du dollar américain et de l’euro pour promouvoir le développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Ces dernières années, la banque étrangère locale Rawbank a établi des relations de coopération avec de nombreuses banques chinoises. En mai 2019, Rawbank a officiellement lancé ses activités de transfert, de remise et de règlement en RMB.

【Assurance】

En 2016, le gouvernement congolais a créé l’Autorité de régulation et de contrôle d’assurance (ARCA) pour garantir que les entités d’assurance et les clients congolais se conforment aux exigences réglementaires locales. En octobre 2023, la Commission de régulation des assurances avait délivré des licences à 10 compagnies d’assurance et 30 intermédiaires d’assurance. Actuellement, il existe sur le marché congolais (RDC) 7 compagnies d’assurance de biens, 3 compagnies d’assurance-vie et 2 compagnies régionales de réassurance (obligatoire). Les sept compagnies d’assurance de biens et de dommages sont Global Pionner Assurance (GPA), ACTIVA, SFA, RAWSUR SA, SUNU, Mayfair et Société Nationale des Assurances. Parmi elles, Global Pionner Assurance est la seule compagnie d’assurance à capitaux chinois.

La profondeur de l’assurance en République démocratique du Congo est de 0,4 en 2021 et passera à 0,65-0,75 en 2022. Bien qu’elle soit bien inférieure à la moyenne mondiale (la profondeur de l’assurance mondiale est de 5,96 en 2021), le potentiel futur du marché est énorme. Depuis 2020, la taille globale du marché de l’assurance de la République démocratique du Congo a connu une croissance rapide, la taille du marché en 2022 étant d’environ 300 millions de dollars américains.

4.2.4 Canaux de financement

【Taux d’intérêt du prêt】

Les institutions financières locales et les succursales de banques étrangères dans la région se concentrent principalement sur les activités de dépôt et de change, avec très peu d’activités de prêt et des taux d’intérêt relativement élevés. Il est donc peu probable que les entreprises à capitaux étrangers obtiennent un financement auprès des banques locales. Si vous devez demander un financement, cela dépendra des différentes exigences de chaque banque. Il n’existe pas d’exigences unifiées.

Depuis 2013, la Banque centrale de la République démocratique du Congo a abaissé son taux directeur à trois reprises : le 4 janvier 2013, elle a abaissé le taux initial de 6 % à 4 % ; le 28 février 2013, il l’a abaissé de 4 à 3 % ; et le 8 novembre 2013, il l’a abaissé de 3 à 2 %. Actuellement, le taux directeur reste à 2.

Bien que le taux d’intérêt directeur ait été abaissé à plusieurs reprises, les taux d’intérêt réels des prêts des banques commerciales locales sont toujours maintenus pour la plupart au niveau de 14,77 à 23,63. De toute évidence, le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale de la République démocratique du Congo n’a aucun rôle indicatif substantiel et n’a aucune force contraignante sur les banques commerciales locales.

Selon les statistiques de la Banque mondiale, en 2021, le taux d’intérêt annuel des dépôts en République démocratique du Congo était de 5,7, le taux d’intérêt annuel des prêts était de 22,3 et le taux d’intérêt annuel réel était de 7,2.

[Conditions pour que les banques locales émettent ou réémettent des lettres de garantie pour les sociétés étrangères]

Toutes les grandes banques commerciales de la République démocratique du Congo peuvent émettre des lettres de garantie pour les entreprises étrangères, mais des informations pertinentes sont requises. Prenant comme exemple la Banque économique du Congo (RDC) (ECOBANK), la banque fournit principalement les trois types de produits de services suivants dans l’émission de lettres de garantie :

(1) Cautionnement de soumission : L’entreprise doit fournir le formulaire de demande, la couverture du document d’appel d’offres, l’avis d’appel d’offres, la description du cautionnement de soumission dans les instructions aux soumissionnaires, une copie des dispositions correspondantes dans les instructions spéciales de l’appel d’offres (montant du cautionnement, période de validité, etc.) et le modèle de cautionnement de soumission du document d’appel d’offres. Le délai de traitement est généralement de 4 jours ouvrables.

(2) Garantie de bonne exécution : L’entreprise doit fournir un formulaire de demande, la page de signature principale du contrat, un calendrier de construction et un modèle de garantie de bonne exécution. Le délai de traitement est généralement de 5 jours ouvrables.

(3) Garantie de paiement anticipé : L’entreprise doit fournir un formulaire de demande, la page de signature principale du contrat, un plan d’utilisation des fonds de paiement anticipé et un modèle de garantie de paiement anticipé. Le délai de traitement est généralement de 5 jours ouvrables.

4.2.5 Utilisation de la carte de crédit

Les services bancaires personnels ne sont pas populaires en République démocratique du Congo. Selon l’enquête, seulement 12% des citadins possèdent un compte bancaire, dont 79% possèdent une carte bancaire, et il s’agit principalement de jeunes. Les cartes de crédit internationales ne peuvent être utilisées que dans quelques endroits locaux tels que les grands hôtels et les supermarchés. Les chèques et chèques de voyage émis par des banques étrangères ne peuvent pas être utilisés localement.

Selon les responsables de Rawbank, depuis avril 2013, les utilisateurs de cartes China UnionPay peuvent retirer de l’argent liquide aux distributeurs automatiques de Rawbank en République démocratique du Congo et peuvent également utiliser leurs cartes pour effectuer des achats dans les grands hôtels et supermarchés des grandes villes comme Kinshasa et Lubumbashi.

4.3 Marché des valeurs mobilières

Actuellement, il n’existe pas de marché des valeurs mobilières en République démocratique du Congo.

4.4 Coût des facteurs

4.4.1 Prix de l’eau, de l’électricité, du gaz et du pétrole

En mai 2019, les prix de l’eau, de l’électricité, du gaz et du pétrole à usage industriel et résidentiel en République démocratique du Congo sont présentés dans le tableau suivant.

Tableau 4-1 Prix de l’électricité industrielle, de l’eau, du gaz, du diesel et de l’essence

Source : Compilé par le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo

Tableau 4-2 Prix de l’électricité, de l’eau, du gaz, du diesel et de l’essence pour les résidents

Source : Compilé par le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo

4.4.2 Salaires du travail et offre et demande

【Offre de travail】Le taux de chômage en République démocratique du Congo est extrêmement élevé (40 selon la Banque centrale du Congo en 2015). L’offre de travailleurs ordinaires dépasse la demande, le ratio offre-demande étant d’environ 10:1. Il y a une pénurie de travailleurs qualifiés et expérimentés. Selon les statistiques du Programme des Nations Unies pour le développement, le taux de chômage des résidents urbains âgés de 15 à 25 ans en République démocratique du Congo est de 32 %. En outre, 75 % de la population urbaine et 95 % de la population rurale sont sous-employées. En raison d’un retard dans l’éducation et d’une formation professionnelle inadéquate, la plupart des travailleurs manquent de formation professionnelle et ceux qui possèdent des compétences et de l’expérience sont généralement plus âgés.

【Prix de la main-d’œuvre】Le 22 mai 2018, le Premier ministre de l’époque de la République démocratique du Congo, Tshibala, a signé le décret n° 18/017 « Règlement relatif au salaire minimum garanti, à l’allocation familiale minimale et à l’allocation de logement » (SMIG), qui stipule que toutes les industries doivent mettre en œuvre la norme légale du salaire minimum (voir le tableau ci-dessous pour plus de détails) lors de l’auto-signature. Le décret prévoit également que le salaire minimum sera augmenté d’au moins 3% par an.

Tableau 4-3 Normes de salaire minimum mensuel pour les travailleurs de diverses professions

Source : Compilé par le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo

La demande actuelle de travailleurs étrangers en République démocratique du Congo concerne principalement les talents dans le domaine des sciences et de la technologie, tels que les médecins, les chimistes, les biologistes, les experts agricoles et le personnel des technologies de l’information.
La main d’œuvre étrangère existante sert principalement l’industrie lourde, la construction, l’industrie de l’information, le conseil technique, la logistique, etc.

4.4.3 Prix des terrains et des logements

【Prix du terrain】

Le prix d’achat d’un terrain est divisé en deux types : l’un est celui des terrains utilisés pour les usines industrielles, les résidences et les immeubles de bureaux, et le prix varie considérablement dans chaque région et dans différents endroits de la même ville. Prenons l’exemple de la capitale Kinshasa : le prix d’achat dans les banlieues est d’environ 100 à 500 dollars par mètre carré, et dans le centre-ville, il varie de quelques centaines de dollars à plus de mille dollars par mètre carré ; l’autre type est celui des terres utilisées pour la culture de cultures, et le prix d’achat dépend de l’emplacement et de la distance par rapport à la ligne de transport. Si l’on prend l’exemple d’une terre agricole située à 80 kilomètres de Kinshasa (à proximité de l’autoroute), le prix est d’environ 300 dollars américains par hectare.

【Location de maison】

Dans les grandes villes comme Kinshasa, les prix des terrains et des maisons sont plus élevés. Par exemple, à Kinshasa, les prix d’achat et de location des maisons varient considérablement selon l’emplacement. Dans le centre-ville, le prix de location d’une maison est d’environ 30 à 50 dollars américains par mètre carré par mois, et le prix d’achat d’une maison est d’environ 2 000 à 4 000 dollars américains par mètre carré ; Dans la périphérie urbaine-rurale, le prix de location d’une maison est d’environ 10 à 20 dollars américains par mètre carré par mois, et le prix d’achat d’une maison est d’environ 1 000 à 2 000 dollars américains par mètre carré.

Le loyer des immeubles de bureaux est généralement compris entre 40 et 50 dollars américains par mètre carré et par mois. Il existe peu d’installations industrielles à louer.
4.4.4 Coût de construction

【Ciment】

Il existe actuellement 5 cimenteries modernes en activité en République démocratique du Congo et 1 en construction. Parmi elles, il y en a 3 dans la région Ouest (Kinshasa-Moanda), avec une capacité de production journalière totale d’environ 9 000 tonnes, et une petite station de broyage attend d’être mise en service ; il y en a 2 dans la région orientale du Grand Katanga, avec une capacité de production journalière totale de 5 500 tonnes. Actuellement, la technologie et les équipements utilisés par ces cimenteries proviennent principalement de Chine et d’Inde. Affecté par le transport routier et la taille du marché local de la construction, le ciment local est principalement vendu au détail, principalement du ciment Portland ordinaire en sac. Le prix du ciment dans la région de Kinshasa est de 170 dollars américains la tonne. Les régions minières de l’est dépendaient autrefois des importations en provenance de la Zambie voisine et d’autres pays. Avant 2019, le prix était d’environ 350 à 400 dollars américains la tonne. Avec l’entrée des entreprises privées chinoises en 2020 et la mise en service de nouvelles cimenteries, le prix a considérablement baissé par rapport à avant, et se situe désormais entre 200 et 240 dollars américains/tonne. À l’est, le ciment est principalement utilisé dans la construction d’installations minières. Au cours des trois dernières années, la consommation annuelle moyenne de ciment en République démocratique du Congo était d’environ 1,1 million de tonnes. Par rapport à la demande du marché, il existe une surcapacité importante et le taux de fonctionnement des fours rotatifs dans les cimenteries ne peut être maintenu qu’à environ 30 %. En raison du manque de soutien des projets d’infrastructures à grande échelle, la demande du marché est faible.

【Gravier et sable】

La pierre concassée et le sable peuvent être achetés localement, mais le prix est très élevé. Actuellement, le prix de la pierre concassée est généralement de 40 à 60 dollars américains/mètre cube, et le prix du sable est d’environ 15 à 25 dollars américains/mètre cube.

【Bois】

La République démocratique du Congo dispose de ressources forestières abondantes et d’un approvisionnement suffisant sur le marché. Le prix du marché est d’environ 400 à 500 dollars américains par mètre cube.

【Acier】

Les aciéries locales peuvent produire une petite quantité d’acier ordinaire, mais cela est loin de répondre à la demande, et la majeure partie de l’acier doit être importé.

Tableau 4-4 Prix de l’acier en République démocratique du Congo

Source : fournie par les entreprises chinoises concernées au Congo (RDC)

Le coût élevé du transport terrestre en République démocratique du Congo entraîne des prix extrêmement élevés dans la région centrale. Prenons l’exemple du pétrole et du ciment : à Kinshasa, les prix du pétrole et du ciment sont respectivement de 0,9 $ US/litre et de 8 $ US/sac, tandis qu’à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï, au centre du Japon, les prix sont de 2,2 $ US/litre et de 22 $ US/sac.

À l’exception des matériaux de construction mentionnés ci-dessus, qui peuvent être partiellement produits par nous-mêmes, d’autres matériaux de construction dépendent essentiellement des importations. En raison des différents canaux d’importation et des demandes du marché, les prix changent souvent en fonction des fluctuations du marché. De plus, l’importation de matériaux de construction en provenance de Chine prend beaucoup de temps, généralement entre 3 et 6 mois.
Par conséquent, la construction d’ouvrages d’art en République démocratique du Congo présente certaines difficultés en termes de délai de construction et de maîtrise des coûts, et est relativement risquée.

5. Lois et règlements

5.1 Réglementations et politiques commerciales
5.1.1 Autorités commerciales

Le Ministère du Commerce extérieur de la République démocratique du Congo est l’autorité compétente chargée de la gestion des activités commerciales. Le ministère dispose d’un département du commerce extérieur, qui est responsable du travail quotidien connexe.

Adresse : B timent Administratif du Gouvernement, 4 me Etage Aile C, Boulevard Triomphal, Commune de Lingwala Kinshasa

5.1.2 Système de réglementation du commerce

Les principales lois sur le commerce extérieur de la République démocratique du Congo sont :

Droit des sociétés commerciales (la Loidela soci t commerciale) ;

Code des Investissements ;

Le Fonds de Garanties au profit des importateurs nationaux ;

Règlement sur les mesures de contrôle visant à assurer l’approvisionnement et la distribution des marchandises (Règlement sur les mesures de contrôle visant à assurer l’approvisionnement et la distribution des marchandises) ;

« Règlement sur l’administration des numéros d’enregistrement des entreprises d’importation et d’exportation » (Fixantles conditions d’octroi du numéro ro import-export) ;

Concurrence de loyale ;

Loi-prix, etc.

5.1.3 Réglementations pertinentes sur la gestion du commerce

La République démocratique du Congo applique une politique de libre-échange, mais l’importation et l’exportation de certains produits sont soumises à des licences ou à d’autres restrictions.

【Gestion des importations】La base industrielle de la République démocratique du Congo est faible et la plupart de la production nationale et des produits de première nécessité doivent être importés. À l’exception des pneus automobiles neufs et des tissus jacquard en pur coton, qui nécessitent des licences d’importation, il n’existe pratiquement aucune restriction à l’importation d’autres produits généraux.

【Restrictions à l’exportation】Le pays a relativement peu de restrictions sur l’exportation de produits généraux, mais l’exportation de certains produits spéciaux nécessite une demande préalable auprès des services compétents. Ce n’est qu’après l’obtention de quotas ou de licences d’exportation que cette activité peut être réalisée. Les marchandises nécessitant une licence d’exportation comprennent : 1. Les produits minéraux, notamment le cuivre, le cobalt, l’or, les diamants, le tantale, le niobium, les minéraux radioactifs, etc., qui nécessitent une licence délivrée par le ministère des Mines ; 2. Les exportations de bois nécessitent un permis d’abattage, un permis de vente, un permis d’achat et un quota d’exportation délivrés par le ministère de l’Environnement.

Conformément aux exigences de l’Administration Générale du Transport des Marchandises de la République Démocratique du Congo, les marchandises expédiées de Chine vers la République Démocratique du Congo doivent être soumises aux Instructions Electroniques de Suivi des Importations (FERI).

5.1.4 Inspection et quarantaine des marchandises importées et exportées

L’Office Congolais de Contrôle des Produits (OCC) est le service administratif chargé de l’inspection et de la quarantaine des produits d’importation et d’exportation. Ses principales responsabilités sont de surveiller les prix, de lutter contre la contrebande et de contrôler la balance des paiements extérieurs, d’inspecter la qualité et la quantité des produits d’importation et d’exportation et de vérifier les prix des produits d’importation et d’exportation.

L’OCC met en œuvre un système de frais pour l’inspection des marchandises importées et exportées. Les frais d’inspection s’élèvent à 2,32 % du montant de la facture de chaque produit et à 5 % par tonne pour les aliments et les boissons. Ses normes de test sont mises en œuvre conformément aux exigences de la norme ISO/CEI/17020.

Adresse : 98, avenue du port, Kinshasa/Gombe

Boîte aux lettres : B.P. 8806 KIN 1 RDC Email : occ_dir@yahoo.fr

Site Web : www.occ-rdc.cd

5.1.5 Règles et réglementations en matière de gestion douanière

【Département de gestion】

La Direction Générale des Douanes et Accises de la République Démocratique du Congo (DGDA en abrégé) est chargée de superviser le dédouanement de toutes les marchandises entrantes et sortantes, de percevoir les droits de douane, d’enquêter sur la contrebande, etc.

Adresse : OFIDA, Place le Royal, Immeuble SANKURU Kinshasa/Gombe

Boîte aux lettres : B.P.8248 KIN 1RDC Courriel : dgda_cab@ic.cd

Site Web : www.douanes.cd

【Taux tarifaire】

Selon le « Tarif douanier des marchandises d’importation et d’exportation » promulgué par les décrets n° 002/03 et 003/03 du Gouvernement de la République démocratique du Congo du 13 mars 2003, les taux des droits de douane d’importation et d’exportation des principales marchandises sont indiqués dans le tableau suivant :

Tableau 5-1 Taux de taxe à l’importation pour les marchandises en provenance de la République démocratique du Congo

Source : Douanes du Congo (RDC)

5.2 Réglementation sur les investissements étrangers
5.2.1 Département de réglementation des investissements

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements de la République Démocratique du Congo (ANAPI) est le seul guichet de service chargé des investissements publics et privés dans le pays. L’Agence nationale de promotion des investissements est administrativement placée sous la tutelle du ministère de la Planification, mais jouit d’une relative indépendance. Les principales responsabilités sont d’accepter les demandes d’investissement nationales et étrangères, d’examiner et de décider des licences d’investissement ; et de formuler et d’ajuster les politiques d’investissement afin de promouvoir l’investissement national et étranger.

Les minéraux, le pétrole, le gaz naturel, la finance, les assurances, l’industrie militaire et les principales coopérations en matière d’investissement intergouvernemental sont gérés séparément par d’autres départements gouvernementaux concernés, et les investisseurs doivent soumettre des demandes distinctes aux départements gouvernementaux concernés.

5.2.2 Réglementation du secteur de l’investissement

【Industries restreintes】

La loi sur les investissements promulguée par la République démocratique du Congo en février 2002 stipule que, hormis l’interdiction des investissements étrangers dans le domaine militaire, le gouvernement autorise tous les investissements visant à promouvoir le développement économique.

En mars 2018, le gouvernement de la République démocratique du Congo a promulgué la loi minière révisée. La nouvelle loi minière apporte des ajustements aux dispositions relatives à l’acquisition de droits miniers, à la fusion et à l’exploitation minière, à la sous-traitance en aval, aux dividendes et aux transferts de capitaux propres, aux assiettes fiscales, aux taux d’imposition et aux changes. Parmi celles-ci, l’annulation de la période stable, l’introduction de concepts tels que les bénéfices excédentaires et la taxe sur les ressources stratégiques apporteront une plus grande incertitude aux opérations des entreprises.

【Industries encouragées】

Installations civiles, telles que la construction, l’entretien des routes, les transports publics, les écoles et les hôpitaux ; l’investissement agricole, par la mécanisation agricole pour atteindre l’autosuffisance alimentaire ou réduire les importations et augmenter les revenus dans les zones rurales, augmenter l’offre de matières premières industrielles ; l’investissement industriel, comme l’établissement de bases industrielles pour obtenir des avantages économiques à long terme et promouvoir l’emploi social ; exploitation des ressources naturelles; plaidoyer en faveur de l’augmentation de la valeur ajoutée des ressources et de l’élargissement de l’échelle de production.

5.2.3 Dispositions relatives aux méthodes d’investissement

【Entité d’investissement】

La loi sur les investissements promulguée par la République démocratique du Congo en 2002 définit les investisseurs directs étrangers comme suit : toute personne physique qui n’a pas la nationalité congolaise ou qui a seulement la nationalité congolaise mais réside à l’étranger, et toutes les personnes morales publiques ou privées dont le siège social est situé hors du territoire de la République démocratique du Congo mais qui effectuent des investissements directs en République démocratique du Congo.

La loi sur les investissements promet que les personnes morales ou physiques étrangères peuvent bénéficier du même traitement que les personnes morales ou physiques nationales, mais la République démocratique du Congo ne peut pas accorder le traitement préférentiel qu’elle obtient en participant à des zones de libre-échange, des unions douanières, des marchés communs ou toute autre forme d’organisations d’intégration économique régionale aux ressortissants et aux entreprises de pays tiers.

【Activité de fusions et acquisitions】

La République démocratique du Congo n’impose aucune restriction aux méthodes d’investissement des investisseurs étrangers et autorise les fusions et acquisitions d’entreprises locales tant que les conditions le permettent. À l’heure actuelle, la République démocratique du Congo ne dispose pas de lois visant spécifiquement les fusions et acquisitions. Elle met généralement en œuvre la « Loi sur les investissements » en vigueur et les réglementations de transfert formulées par les départements techniques compétents.

Selon les entreprises chinoises concernées qui ont mis en œuvre des fusions et acquisitions, les fusions et acquisitions sont généralement réalisées selon les étapes suivantes :

(1) Effectuer des recherches sur la cible des fusions et acquisitions

① Confiez à un conseiller juridique la réalisation de la due diligence et l’accomplissement des procédures juridiques ;

②Pour les projets de ressources, une société de conseil en ressources devrait être chargée de mener des recherches sur les ressources ;

③ Confier à une société financière le soin de mener des recherches sur la situation financière de la société cible de l’acquisition.

(2) Étape de négociation commerciale : Négocier avec les actionnaires de la société cible.

(3)Élaborer un nouveau plan de développement d’entreprise.

(4) Communiquer avec le gouvernement local où se trouve l’entreprise et obtenir le soutien du gouvernement.

Conformément à la réglementation en vigueur, toute opération de fusion et acquisition en République démocratique du Congo doit d’abord être approuvée par le Ministère des Entreprises d’État de la République démocratique du Congo (Ministre du Portefeuille). En outre, le consentement de l’autorité compétente doit être obtenu.

Pour des questions spécifiques, veuillez consulter l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANAPI) du Congo (RDC).

【Affaire de fusions et acquisitions】

Jusqu’à présent, des entreprises chinoises telles que Jinchuan Mining, Minmetals Resources et Luoyang Molybdenum ont acquis les droits d’exploitation de mines (y compris des fonderies) en République démocratique du Congo qui étaient à l’origine contrôlées par des sociétés étrangères telles que l’Afrique du Sud, l’Australie, le Canada et les États-Unis par le biais de fusions et d’acquisitions.

5.2.4 Règlement sur l’examen de la sécurité

【Entité d’investissement】

Les articles 6 et 7 de la loi sur les investissements promulguée par la République démocratique du Congo en 2002 stipulent que les demandes d’approbation de projets d’investissement sont examinées par l’Agence nationale de promotion des investissements et transmises par l’Agence au ministère compétent du Plan et des Finances pour approbation par arrêté interministériel.

La décision d’approbation doit être prise dans les 30 jours ouvrables suivant la soumission des documents à l’Agence de promotion des investissements et l’investisseur doit en être informé.

Si aucune réponse n’est apportée dans le délai imparti, cela sera considéré comme une approbation. Dans ce cas, l’autorité compétente émettra un arrêté d’approbation dans un délai de 7 jours, dont la date sera fonction de la réception de la soumission des documents.

En cas de rejet, la décision doit être appuyée par un document écrit motivant la demande et indiquant clairement que celle-ci ne remplit pas les conditions requises pour l’octroi des prestations prévues par la présente loi.

L’arrêté d’approbation interministériel doit clairement indiquer : l’objet, le lieu et l’heure de début de l’investissement ; l’identité de l’investisseur et de son fiduciaire ; le plan d’investissement, la durée et le plan de mise en œuvre ; l’objectif de production qui devrait être atteint lorsque le projet d’investissement sera achevé dans des circonstances normales ; la nature et la durée du traitement préférentiel ainsi que les modalités de sa mise en œuvre ; les obligations de l’entreprise et de l’État et les conditions de la participation de l’État ; la liste des biens qui peuvent être importés par le projet ; le nombre d’emplois créés ; la procédure de résolution des différends; et l’inspection par les services gouvernementaux compétents ainsi que les conditions de l’inspection.

5.2.5 Développement du modèle PPP d’infrastructure

Le gouvernement congolais autorise les entreprises étrangères à explorer la coopération BOT dans des domaines qui n’impliquent pas de secrets d’État ni de sécurité, tels que les infrastructures, les hôtels et les hôpitaux. Si un projet BOT est un actif appartenant à l’État, le ratio de participation de l’État est généralement compris entre 10 et 30 %. Ces projets peuvent bénéficier de toutes les politiques d’exonération fiscale pendant la phase de franchise. Si le projet appartient à une entreprise privée locale, il n’y a aucune restriction à l’investissement étranger et l’entreprise étrangère peut détenir 100 % des actions, mais ne bénéficiera d’aucune exonération fiscale. De plus, le gouvernement n’a pas de réglementation unifiée sur la durée de la franchise, et la période d’exploitation est déterminée par les deux parties par le biais de négociations.

Actuellement, China Railway Seventh Engineering Group Co., Ltd. a mis en œuvre deux projets BOT en République démocratique du Congo, tous deux des projets d’entretien et de reconstruction d’autoroutes.
Parmi eux, l’autoroute Kinshasa-Matadi a une longueur de 350 kilomètres, comprenant principalement la réparation de 50 kilomètres, l’entretien quotidien de toute l’autoroute, la construction de postes de péage autoroutiers et de postes de pesage, etc. Les investisseurs sont responsables de la collecte des péages, et la période de collecte des péages est fixée en fonction du nombre d’années nécessaires au septième bureau des chemins de fer de Chine pour récupérer tous les investissements et bénéfices du projet. L’autoroute Liko (située dans la zone minière de la province du Katanga) mesure 186 kilomètres de long et sert principalement à réparer la plate-forme et à reconstruire la surface de la route et 10 ponts. La période de perception des péages est également fixée en fonction du nombre d’années nécessaires à l’entreprise pour récupérer tous les investissements et bénéfices. En outre, les Chinois d’outre-mer ont signé un accord de franchise avec le gouvernement congolais sous la forme d’un BOT pour investir et exploiter un hôtel cinq étoiles à Kinshasa. Depuis son ouverture le 8 octobre 2012, l’hôtel est bondé de clients et fonctionne bien.

Certaines entreprises chinoises discutent avec la partie congolaise pour développer d’autres projets en mode BOT. Toutefois, en raison de l’investissement important et du long cycle du projet, ainsi que du mauvais environnement d’investissement en République démocratique du Congo et de certains risques opérationnels, le projet progresse lentement.

Il est entendu qu’en plus des entreprises chinoises, des entreprises des États-Unis, de Belgique et d’autres pays ont également mis en œuvre la construction d’hôtels et d’autres projets en République démocratique du Congo selon la méthode BOT.
5.3 Fiscalité des sociétés

5.3.1 Système fiscal et institutions

L’administration fiscale en République démocratique du Congo est divisée en deux types : les impôts ordinaires (Impôt) et les impôts administratifs (Imp t), le système fiscal territorial étant le principal. Dans l’ensemble, le Congo (Kinshasa) a des impôts élevés et de nombreux postes fiscaux.

Depuis le 1er janvier 2012, la République démocratique du Congo a mis en place un nouveau système fiscal, la taxe sur la valeur ajoutée, avec un taux unique de 16%, remplaçant la taxe professionnelle initiale. En 2018, la législation fiscale nationale de la République démocratique du Congo a connu d’importantes réformes dans le domaine de la taxe sur la valeur ajoutée. La loi prévoit l’exonération de la TVA sur les équipements importés investis par les nouvelles entreprises lors de la création de l’entreprise. Les sociétés minières orientées vers l’exportation, les sociétés de production pétrolière et les sociétés ayant d’importants investissements en phase de démarrage sont également concernées par la réforme. L’objectif de la réforme est de réduire la charge financière qui pèse sur les entreprises pendant leur phase de démarrage. Une entreprise peut être exonérée du paiement de la TVA en demandant un certificat d’exonération fiscale auprès de son service des impôts et en présentant ce certificat à ses fournisseurs. Si les biens achetés ou les services reçus ne sont pas exonérés de taxe, l’entreprise doit payer la TVA. À partir de 2019, afin d’encourager l’investissement, la République démocratique du Congo a promulgué une nouvelle loi fiscale, réduisant l’impôt sur les sociétés de 35% à 30%.

En septembre 2017, la République démocratique du Congo a organisé un forum national sur la réforme fiscale. Dans son discours, le ministre des Finances, Yaf Mourang, a souligné quatre inconvénients majeurs du système fiscal actuel en République démocratique du Congo : (1) l’étroitesse de l’assiette fiscale a imposé une lourde charge à certains particuliers et entreprises, ce qui a objectivement entraîné une inégalité dans le système fiscal ; et (2) le grand nombre de postes fiscaux a submergé les contribuables. En plus de plus de dix types d’impôts, il existe plus de 400 types de taxes, dont certaines n’ont aucune base légale ; (3) Il existe des exceptions fiscales qui conduisent à un abus des clauses d’exonération fiscale ; (4) La participation de nombreux services administratifs et les différences dans les procédures d’exécution rendent la fiscalité difficile à mettre en œuvre et affectent les relations entre les services administratifs et les contribuables, ce qui rend le système fiscal en République démocratique du Congo compliqué. Les problèmes mentionnés ci-dessus, d’une part, rendent difficile la progression des acteurs du marché et, d’autre part, conduisent à un soutien insuffisant aux recettes fiscales.

Actuellement, il existe trois grandes directions fiscales en République démocratique du Congo : la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générale des douanes et droits d’accises spéciaux (DGDA) et la Direction générale de l’administration, de la justice, des recettes foncières et des recettes des entreprises publiques (DGRAD). En outre, il existe 58 unités de base fiscale au niveau national, 26 départements fiscaux et 260 unités de base fiscale au niveau local, ainsi que de nombreux départements de collecte des impôts au niveau local.
5.3.2 Principaux impôts et taux d’imposition

【Taxe générale】Voir le tableau ci-dessous :

Tableau 5-3 Principaux impôts et taux d’imposition en République démocratique du Congo

Les taux d’imposition varient selon le type de propriété et la région.
Pour les bâtiments, le paiement est perçu en fonction de chaque étage.

La zone est facturée 750 $ par étage par an

Source : Administration générale des impôts de la République démocratique du Congo

[Impôt sur le revenu des personnes physiques (IPR)] Le revenu personnel est calculé sur la base du revenu de l’individu après déduction des dépenses de sécurité sociale de l’individu, en utilisant un taux d’imposition progressif excédentaire avec un point de départ de 100 USD.

Tableau 5-4 Tableau de calcul progressif de l’excédent de l’impôt sur le revenu des personnes physiques au Congo (RDC)

【Retenue à la source (BIC)】

Lorsqu’une petite ou moyenne entreprise reçoit des revenus d’une grande entreprise, la grande entreprise est obligée de retenir et de reverser1 le montant lors du paiement des dépenses.

【Frais de formation du Bureau national de l’éducation】

Sur la base du total des salaires imposables, le taux total est de 3,2. De ce montant, 0,2 est à la charge de l’individu et inclus dans son salaire, et 3 est à la charge de l’unité.

【Taxe administrative (Taxe)】

La nature de ces frais est équivalente aux frais administratifs et institutionnels, et il en existe de nombreux types, tels que les frais de licence environnementale pour diverses entreprises fixés par le ministère de l’Environnement, les taxes publicitaires et culturelles fixées par le ministère de la Culture et des Arts, et les diverses licences et frais d’utilisation des services postaux et de télécommunications fixés par le ministère des Postes et Télécommunications. Les autorités fiscales compétentes sont la Direction Générale des Droits et Taxes Administratifs de la République Démocratique du Congo (DGRAD) et ses antennes provinciales et communales de la DGRAD. Les sociétés du groupe sont tenues de soumettre des déclarations et des paiements séparés. Les types et normes spécifiques de frais sont formulés par le département administratif et le ministère des Finances.

Tableau 5-5 Principaux impôts administratifs et taux d’imposition en République démocratique du Congo

Pour les panneaux d’affichage, 3×4 mètres coûtent 50 $ par mois, plus de 3×4 mètres coûtent 100 $, plus petit que 30 mètres coûtent 30 $ ; les annonces de voitures coûtent 50 $ par mois ; les tombolas ou autres activités sociales sont facturées à 5 % du bénéfice ; l’audiovisuel, les journaux, les divers articles promotionnels tels que les chapeaux, les t-shirts sont facturés à 5% du montant du paiement

1% du capital social, versé lors de l’immatriculation ou de l’augmentation de capital, uniquement pour les SARL (société anonyme), la SPRL n’a pas besoin de payer

【Taxe d’importation】

En plus du paiement des droits de douane sur les marchandises importées, d’autres taxes liées aux taxes ci-dessus doivent également être payées, telles que la retenue à la source sur le revenu, la taxe sur le fonds de promotion industrielle (FPI), etc. La partie payée peut être déduite dans le lien de circulation.

5.3.3 Incitations fiscales

【Loi sur la politique d’incitation aux investissements à grande échelle】

Le 11 février 2014, l’ancien président congolais Kabila a promulgué la « Loi relative aux politiques préférentielles en matière de fiscalité, de douane, de surtaxes, de recettes non fiscales et de régimes de change pour les grands accords de coopération et les projets de coopération » (ci-après dénommée la Loi relative aux politiques préférentielles en matière de grands investissements).

La loi stipule que les entreprises et projets coopératifs qui investissent plus d’un milliard de dollars américains en République démocratique du Congo et assument des responsabilités sociales et environnementales peuvent être exonérés des impôts nationaux et locaux directs ou indirects, des tarifs, des taxes d’importation et d’exportation et d’autres taxes et frais, mais 25 taxes et frais tels que la taxe sur la valeur ajoutée, les droits d’entrée dans les mines, les taxes spéciales sur les salaires du personnel étranger et les frais d’utilisation des zones minières doivent toujours être payés.

En matière de gestion des changes, le gouvernement congolais s’est engagé à permettre aux grandes sociétés d’investissement et aux projets de coopération de transférer librement des fonds et des revenus conformément au système actuel de gestion des changes, et de leur permettre d’ouvrir librement des comptes en devises et en monnaie locale dans les banques du Congo.

En outre, le 24 décembre 2011, l’ancien président congolais Kabila a promulgué la « Loi fondamentale agricole congolaise », qui prévoit des politiques d’incitation préférentielles correspondantes pour les entreprises engagées dans l’investissement et la coopération dans le domaine agricole.

Les textes originaux et les traductions chinoises des deux documents juridiques ci-dessus ont été publiés sur le sous-site Web du Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo (CD), site Web cd.mofcom.gov.cn, et peuvent être consultés dans la colonne politique et réglementation.

【Préférences tarifaires à l’importation et à l’exportation】

Les sociétés qui investissent dans des équipements publics et les autres sociétés d’investissement reconnues par la loi sont exonérées de tous droits de douane sur les équipements et pièces de rechange liés au projet d’une valeur n’excédant pas 10 % de la valeur des équipements importés pendant la période d’exonération fiscale prescrite par la loi.
L’équipement importé doit répondre à l’une des conditions suivantes : (1) L’équipement importé ne doit pas être produit localement en République démocratique du Congo ; (2) La République démocratique du Congo a la capacité de le produire localement, mais le prix hors taxes du produit est supérieur de plus de 10 % au prix du produit importé. Les produits de la société sont exonérés de taxe à l’exportation.

【Concessions générales en matière d’impôts et de TVA】

Les bénéfices générés par le nouvel investissement sont exonérés des impôts en vigueur pendant la période préférentielle ; les terrains utilisés par la société pour des opérations commerciales pendant la période préférentielle sont exonérés de taxe foncière.

【Autres politiques préférentielles】

La loi sur l’investissement prévoit des politiques attractives d’exonération fiscale et de franchise de droits pour les investisseurs qui soumettent des projets d’investissement (plans d’affaires) à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI). Une fois leurs projets approuvés par l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANAPI) dans un délai n’excédant pas 30 jours, les investisseurs peuvent bénéficier des politiques préférentielles suivantes en matière de douanes, de taxes et de surtaxes :

Les machines, équipements et appareils sont exonérés de droits et taxes d’importation [à l’exclusion des taxes administratives et de la taxe sur la valeur ajoutée de 2 (payée d’avance par le promoteur mais remboursée par l’administration fiscale)] ;

Exonération de l’impôt sur les bénéfices ;

Exempt de taxe foncière ;

Exonération de l’impôt proportionnel lors de la constitution d’une société à responsabilité limitée ou de l’augmentation de son capital social. Selon la région économique d’investissement, les incitations sont accordées pour 3, 4 ou 5 ans :

3 ans : Zone économique A (capitale Kinshasa) ;

4 ans : Zone Economique B (Province du Centre du Congo, Lubumbashi, Likasi, Kolwezi) ;

5 ans : zone économique C (autres zones).

【Politiques d’encouragement du gouvernement local】

Les gouvernements provinciaux n’ont pas de politiques d’incitation claires en matière d’investissement, mais pour les investissements dépassant une certaine échelle, ils peuvent obtenir un traitement préférentiel en termes de terres grâce à une coordination avec les gouvernements provinciaux. Ces traitements préférentiels nécessitent toujours l’approbation du gouvernement central.

5.4 Règlement sur les zones économiques spéciales
5.4.1 Règlement sur les zones économiques spéciales

Le 4 juillet 2014, le président de la République démocratique du Congo de l’époque a publié un décret présidentiel portant « Loi portant création de zones économiques spéciales ». La loi ne prescrit pas de politiques préférentielles spécifiques. En principe, il s’agit toujours des régimes fiscaux préférentiels prévus dans la loi sur l’investissement susmentionnée et stipule que les politiques préférentielles pertinentes seront négociées séparément par les autorités compétentes en combinaison avec des projets spécifiques et les régions où les projets sont situés.

5.4.2 Introduction aux zones économiques spéciales

En mai 2012, le gouvernement congolais a annoncé la construction de cinq zones économiques spéciales à travers le pays : la Zone spéciale Ouest le long de la ligne Kinshasa-Matadi (hydroélectricité, exploitation pétrolière et création d’une zone de transformation industrielle à proximité du port) ; la Zone Spéciale Centrale le long des chefs-lieux des provinces du Kasaï-Oriental et du Kasaï-Occidental (logistique et transport et transformation agroalimentaire) ; la Zone Spéciale Sud le long des principales villes de la province du Katanga (industrie lourde et transformation de produits minéraux tels que le cuivre et le cobalt) ; la Zone Spéciale de l’Est, le long des chefs-lieux des provinces du Nord et du Sud-Kivu (transformation industrielle et agroalimentaire) ; et la Zone Spéciale Nord le long des capitales de la Province Orientale et de la Province de l’Équateur (parcs industriels de transformation du bois et agro-industriels).

En septembre 2017, des représentants du ministère de l’Industrie de la République démocratique du Congo et du Bureau de la zone économique spéciale de Maluku de la République démocratique du Congo ont officiellement annoncé la création de la zone économique spéciale de Maluku en République démocratique du Congo et ont mis en œuvre les travaux de démarcation. La zone économique spéciale de Maluku couvre une superficie de 800 hectares. Il s’agit d’une mesure importante pour le gouvernement congolais visant à développer l’économie et à promouvoir le développement industriel. C’est également un moyen important d’attirer les investissements étrangers et d’augmenter les recettes fiscales. Le gouvernement congolais stipule que la zone économique spéciale de Maluku est la propriété de l’État et que personne n’est autorisé à louer le terrain en son nom personnel. Les individus qui occupent illégalement le terrain doivent se retirer immédiatement. Actuellement, un petit nombre d’entreprises chinoises se sont installées dans la zone économique spéciale des Moluques.

5.4.3 Régions administratives clés et lois et réglementations pertinentes

Les entreprises chinoises engagées dans la coopération en matière d’investissement en République démocratique du Congo sont principalement concentrées dans la capitale occidentale Kinshasa et dans les provinces orientales du Lualaba et du Haut-Katanga, qui sont également les deux régions administratives les plus concentrées en population en République démocratique du Congo.

5.5 Lois et réglementations sur le travail et l’emploi

5.5.1 Contenu essentiel du droit du travail

Le Code du Travail de la République Démocratique du Congo (LE CODE DU TRAVAIL) est la principale loi régissant l’emploi des travailleurs en République Démocratique du Congo. La dernière version de la loi sur le travail a été promulguée le 16 octobre 2002. Cette loi assure la protection juridique des droits et intérêts légitimes des travailleurs ordinaires et met en évidence des aspects tels que l’hygiène du travail, la sécurité, l’environnement et la formation professionnelle. Le texte original et la traduction chinoise du document juridique ont été publiés sur le site Web du Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo (site Web : cd.mofcom.gov.cn) et peuvent être consultés dans la colonne Politiques et règlements.

【Contrat de travail et résiliation du contrat】

Les contrats de travail sont divisés en deux types : les contrats à durée déterminée et les contrats à durée indéterminée. Le contrat à durée déterminée (CDD) s’applique aux emplois périodiques et sa durée maximale ne peut excéder 2 ans. Un contrat à durée indéterminée (le contrat dur e ind termin e) convient à un emploi permanent. Selon les exigences du poste, le contrat peut comprendre une période d’essai de 1 à 6 mois. Pour les stagiaires de moins de 18 ans, un contrat d’apprentissage peut être signé.

Le contrat de travail doit être remis au salarié pour signature 48 heures avant l’embauche. Tous les contrats de travail signés par les deux parties doivent être soumis à l’Office National de l’Emploi du Ministère du Travail pour approbation et classement. Si un contrat de travail n’est pas déposé auprès du ministère du Travail, le salarié a le droit de résilier le contrat à tout moment et a le droit de réclamer des dommages et intérêts.

La résiliation d’un contrat de travail doit avoir un motif légitime et le salarié doit être prévenu 14 jours avant la résiliation. Pour les cadres, la résiliation de leur contrat de travail doit être notifiée trois mois à l’avance. Si un employé licencié estime que les motifs du licenciement sont insuffisants ou que l’indemnité de départ est déraisonnable, il peut faire appel devant le tribunal du travail, qui prendra la décision.

Si un employé est licencié sans motif légitime, l’indemnisation maximale qui peut être accordée est de 36 mois de salaire conformément au Code du travail. 【Salaire, horaires de travail et heures supplémentaires】

La loi sur le travail stipule que les salaires des employés comprennent le salaire de base, les subventions de transport, les subventions au logement et les subventions familiales. En juin 2018, le Premier ministre de la République démocratique du Congo de l’époque, Tshibala, a signé un décret prévoyant qu’à compter du 1er janvier 2019, le salaire minimum journalier passerait à 7 075 francs congolais (le taux de change à l’époque était de 1 dollar américain = 1 620 francs congolais). Les heures normales de travail ne peuvent excéder 9 heures par jour et 45 heures par semaine. Nous mettons en place un système de repos de deux jours chaque semaine, le samedi et le dimanche. Les heures supplémentaires effectuées en dehors des heures normales de travail donnent droit à une rémunération des heures supplémentaires, et la méthode de calcul spécifique est la suivante : pour les 6 premières heures supplémentaires, le salaire est de 130 du salaire normal ; pour les heures supplémentaires au-delà de 6 heures, le salaire est de 160 du salaire normal ; pour les heures supplémentaires effectuées les jours fériés, le salaire est de 200 du salaire normal ; Le travail de nuit dure de 19 heures à 5 heures du matin le lendemain, et le salaire du travail de nuit est de 120 du salaire normal. Il est interdit aux femmes, aux enfants de moins de 18 ans et aux personnes handicapées de travailler de nuit.

Les employés bénéficient de 12 jours de congés annuels payés chaque année. En plus des jours fériés nationaux, les salariés peuvent également bénéficier des congés payés suivants : 2 jours pour le mariage du salarié ; 2 jours pour l’accouchement du conjoint ; 1 jour pour le mariage des enfants ; 4 jours pour le décès du conjoint et des parents ; 2 jours pour le décès des grands-parents.

【Assurance sociale et assurance médicale】

L’assurance sociale est du ressort de l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS). Selon la loi sur le travail, les travailleurs doivent payer 18 % de leur salaire de base pour la sécurité sociale, dont 13 % sont payés par l’employeur et 5 % sont à la charge de l’employé lui-même. Les hommes et les femmes bénéficient tous deux de prestations de sécurité sociale après leur départ à la retraite à l’âge de 65 ans. Les accidents du travail et les maladies professionnelles peuvent également bénéficier d’une assurance sociale après évaluation et reconnaissance. Le coût de l’assurance maladie des salariés est à la charge de l’employeur.
En règle générale, l’employeur signe un accord d’assurance médicale avec l’hôpital partenaire et les employés et leurs familles bénéficient de soins médicaux gratuits dans l’hôpital partenaire.

5.5.2 Réglementation relative aux étrangers travaillant dans la région

Selon les lois de la République démocratique du Congo, les étrangers qui cherchent un emploi dans le pays doivent d’abord signer un contrat de travail avec une entreprise en République démocratique du Congo, puis l’entreprise demandera un permis de travail (carte du travail) pour eux. Après avoir obtenu le permis de travail, le travailleur peut demander un visa de travail pour entrer et résider dans le pays.

Il existe également des réglementations sur la proportion de travailleurs étrangers dans les entreprises. Selon l’article 185 du Code du travail de la République démocratique du Congo, il est interdit à tout employeur d’avoir plus de 15% du nombre total de ses salariés comme travailleurs étrangers, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales, qu’il s’agisse d’entreprises publiques ou privées, et qu’ils soient congolais ou étrangers. Selon la nature de l’entreprise, il existe des restrictions quant à la proportion d’étrangers à chaque niveau. Prenons l’exemple des coentreprises de télécommunications : la proportion d’étrangers parmi les employés subalternes est de zéro, la proportion la plus élevée d’étrangers parmi les cadres de base et les dirigeants auxiliaires de l’entreprise est de 2, et la proportion la plus élevée d’étrangers parmi les cadres dirigeants est de 2. Pour plus de détails, veuillez consulter le site du Ministère du Travail de la République Démocratique du Congo. Le 26 octobre 2005, le gouvernement de la République démocratique du Congo a publié un arrêté ministériel fixant une limite supérieure à la proportion de travailleurs étrangers pouvant être employés par les entreprises. Le Ministre du Travail peut approuver des exceptions avec l’accord de la Commission Nationale Congolaise pour l’Emploi des Travailleurs Etrangers et sur justification raisonnable, mais ne dépassant pas 50% de la limite maximale autorisée. A cet effet, le demandeur doit prouver qu’il est impossible de trouver des employés ayant les qualifications professionnelles adéquates en République démocratique du Congo, et cette demande spéciale ne peut être maintenue que pendant deux ans.

Tableau 5-6 Limite supérieure du ratio d’emploi de main-d’œuvre étrangère dans les entreprises de la République démocratique du Congo

Source : Compilé par le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo

Pour les entreprises de différents secteurs, les lois de la République démocratique du Congo stipulent certains postes qu’il est interdit aux étrangers d’occuper. Français Prenons l’exemple des coentreprises dans le commerce, la banque, l’assurance, l’immobilier et d’autres secteurs, il est interdit aux étrangers d’occuper les postes suivants : secrétaire de direction, adjoint de direction, assistant de direction, directeur administratif, comptable, directeur commercial, directeur des ventes, directeur des achats, directeur adjoint, directeur assistant adjoint, chef de service d’approvisionnement, conseiller économique, conseiller juridique, secrétaire traducteur, planificateur, programmeur et directeur du personnel, etc. D’autres postes dans d’autres secteurs et d’autres types d’entreprises qui ne sont pas autorisés à être occupés par des étrangers sont également spécifiquement réglementés par l’article 81 du Code du travail.

L’organisme d’aide à l’emploi est le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale de la République Démocratique du Congo, le site web est www.mintravail.gouv.cd/.

5.6 Réglementation relative à l’acquisition de terres/forêts par des entreprises étrangères en République démocratique du Congo
5.6.1 Principaux contenus du droit foncier

La loi foncière de la République démocratique du Congo stipule que toutes les terres appartiennent à l’État. Mais selon ce principe, la terre peut être divisée en propriété publique et propriété privée. Qu’il soit public ou privé, le foncier (équivalent des droits d’utilisation du sol que nous connaissons généralement) peut être transféré. Le transfert est divisé en transfert gratuit et transfert payant, qui peuvent également être divisés en transfert permanent et transfert limité dans le temps. En règle générale, les droits d’utilisation des terres ne peuvent pas être transférés de manière permanente. Le transfert permanent n’est disponible que pour les résidents de la République démocratique du Congo et nécessite des procédures d’approbation spéciales. En République démocratique du Congo, la plupart des transferts de droits d’utilisation des terres sont des transferts à durée limitée, avec une période de transfert de 25 ans. Après l’expiration de la période, celle-ci peut être prolongée conformément à la loi, mais la période maximale cumulée ne peut excéder 99 ans.

Le président du pays a le dernier mot sur l’expropriation de terres et de biens publics ou privés à des fins nationales, locales ou spéciales, avec ou sans indemnisation. Même si dans la pratique les transferts sont payés, il n’est pas exclu que l’État ait le droit d’exproprier sans compensation dans des circonstances particulières.

Pour réaliser des projets d’envergure, le gouvernement peut exproprier des terres au nom de l’État mais ne prendra pas en charge les indemnisations. Si le ministère estime que le transfert est contraire à l’intérêt national ou public, il a le droit d’opposer son veto au transfert des droits d’utilisation des terres relevant de sa juridiction (refuser de l’enregistrer).
5.6.2 Dispositions relatives à l’acquisition de terrains par des entreprises à capitaux étrangers

Conformément aux dispositions pertinentes de la loi foncière de la République démocratique du Congo, les entreprises à capitaux étrangers ne peuvent obtenir des droits d’utilisation des terres que pour une période de 25 ans en République démocratique du Congo, que ce soit à des fins commerciales, industrielles, agricoles, forestières, halieutiques et autres plantations, ou d’élevage, ainsi que pour le développement immobilier. Le contrat de transfert devrait contenir des dispositions claires quant à la possibilité de le prolonger légalement pour une période de 25 ans. Les entreprises à capitaux étrangers obtiennent les droits d’utilisation des terres de la même manière que les résidents locaux, c’est-à-dire qu’elles doivent transférer les terres de l’utilisateur foncier existant, soit par transfert immobilier, soit par location. Le contrat de transfert des droits d’utilisation du sol n’est valable qu’après avoir été enregistré auprès du service local d’administration foncière. Les contrats de transfert de terres dépassant deux hectares doivent obtenir l’autorisation du ministère des Terres et des Ressources afin d’obtenir un droit d’utilisation de cinq ans. Si l’utilisateur a des activités d’utilisation substantielles dans les cinq ans, une licence de 25 ans (y compris la période de cinq ans) pour le droit d’utilisation peut être obtenue auprès du ministère des Terres et des Ressources. Il convient de noter que tout transfert modifiant l’usage du sol, ou tout changement de l’usage du sol après l’obtention du droit d’utilisation, doit être approuvé par les services gouvernementaux compétents.

En raison de la période d’utilisation des terres relativement courte en République démocratique du Congo et de la situation politique instable, les entreprises à capitaux étrangers sont généralement prudentes lorsqu’elles exproprient des terres. C’est également l’un des obstacles qui empêchent actuellement les investisseurs étrangers d’investir en République démocratique du Congo.

Selon la Loi fondamentale agricole promulguée par la République démocratique du Congo en décembre 2011, les capitaux étrangers peuvent obtenir des droits contractuels et d’exploitation en louant des terres agricoles. Les conditions suivantes doivent être remplies pour obtenir des droits de gestion agricole :

(1) Une personne qui est un ressortissant de la République démocratique du Congo ou un représentant légal d’une société établie en République démocratique du Congo, lorsque, selon les circonstances particulières, la société est principalement contrôlée par une entreprise d’État de la République démocratique du Congo ou par des Congolais ;

(2) Avoir un siège social en République démocratique du Congo ;

(3) Posséder des documents enregistrés auprès de l’Administration Industrielle et Commerciale Congolaise ;

(4) Capacité à fournir la capacité financière requise pour la location de terrains à des fins d’aménagement;

(5) Soumettre un rapport de recherche sur la responsabilité environnementale et sociale.

La durée d’un investissement étranger dans la location de terres en République démocratique du Congo est de 25 ans, et l’investissement étranger peut demander un renouvellement du bail à l’expiration.

5.7 Dispositions relatives aux sociétés à capitaux étrangers participant au commerce de valeurs mobilières locales

Il n’existe actuellement pas de bourse en République démocratique du Congo.

5.8 Règlement sur la protection de l’environnement

5.8.1 Département de gestion de la protection de l’environnement

Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la République Démocratique du Congo est le département de gestion intégrée de la protection de l’environnement. Ses principales responsabilités comprennent la promotion et la coordination de toutes les activités liées à l’environnement, la protection de l’environnement naturel et l’accomplissement de cette tâche d’une manière compatible avec le progrès scientifique.

Adresse : 15, Av Papa ILEO, BP 12348, Kinshasa

5.8.2 Principales lois et réglementations environnementales

Les lois et réglementations relatives à la protection de l’environnement en République démocratique du Congo se reflètent principalement dans diverses lois professionnelles. Les principaux sont :

La loi forestière promulguée le 29 août 2002 ;

Loi n° 047/CAB/MIN/ECNT/94 du 18 février 1994 portant organisation de l’exploitation et de l’exportation des poissons d’aquarium ;

Loi minière n° 007/2002 du 11 juillet 2002 (modifiée en mars 2018) ;

Loi sur les investissements n° 004/2002 du 21 février 2002 ;

Résolutions départementales n° 005/CAAB/MIN/ENV/2005 et n° 107/CAAB/MIN/FINACES/2005 du 25 juillet 2005, déterminant les taux des taxes et redevances à percevoir par le Ministère de l’Environnement, etc.

La loi sur la protection de l’environnement a été approuvée par le Parlement de la République démocratique du Congo en mars 2011.

5.8.3 Points fondamentaux des lois et réglementations environnementales

Avant d’investir en République démocratique du Congo, les investisseurs doivent préparer un rapport d’évaluation de l’impact environnemental du projet d’investissement, et l’entreprise a la responsabilité d’éliminer l’impact du projet d’investissement sur l’environnement local. Si les investisseurs causent des dommages à l’environnement local en raison d’une mauvaise protection de l’environnement, ils seront punis par les autorités de protection de l’environnement. Les normes d’évaluation de l’impact environnemental de la République démocratique du Congo se réfèrent principalement aux normes et pratiques de la Banque mondiale.

La République démocratique du Congo n’a pas encore formulé de normes techniques spécifiques pour la protection de zones clés telles que les forêts, mais dispose d’une réglementation relativement stricte sur l’exploitation forestière. Les permis d’abattage forestier sont divisés en permis d’abattage manuel et permis d’abattage industriel. Les permis d’abattage manuel ne sont délivrés qu’aux résidents (personnes physiques) de la République démocratique du Congo. Chaque personne ne peut demander plus de deux permis d’abattage manuel par an. Le volume d’abattage pour chaque permis ne peut pas dépasser 350 mètres cubes, et l’abattage ne peut être effectué que manuellement (avec des scies à main et des tronçonneuses). Les permis d’abattage industriel sont principalement délivrés aux entreprises fortes, et les entreprises titulaires de permis d’abattage industriel peuvent utiliser des machines à grande échelle pour leurs opérations.

En août 2018, le ministère de l’Environnement et du Développement durable de la République démocratique du Congo a signé un décret visant à annuler l’interdiction d’exploitation forestière dans l’ancienne province du Katanga et à reprendre les opérations d’exploitation forestière légales dans la région. Depuis un certain temps, un grand nombre de personnes dans l’ancienne province du Katanga se livrent à l’exploitation forestière illégale, causant des dommages à l’environnement écologique et à la végétation locale, en particulier l’exploitation du bois de rose. La loi forestière n° 011/2002, promulguée le 29 août 2002, stipule que ceux qui se livrent à l’exploitation du bois de rose doivent obtenir une licence commerciale spéciale et stocker le bois dans des endroits désignés. Ils ne peuvent exercer des activités commerciales qu’après avoir passé avec succès des inspections aléatoires.

5.8.4 Dispositions pertinentes en matière d’évaluation environnementale

Conformément aux réglementations du Ministère de l’Environnement et du Tourisme et du Ministère des Mines de la République Démocratique du Congo, lors de l’investissement dans des projets miniers et de la mise en œuvre de projets d’ingénierie susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement, l’investisseur ou l’entité de construction doit soumettre au préalable un rapport d’évaluation de l’impact environnemental et ne passer à l’étape suivante qu’après approbation.

5.9 Réglementation anti-corruption commerciale

Actuellement, la République démocratique du Congo n’a pas introduit de lois spécifiquement contre la corruption commerciale. Les fonctionnaires de l’État qui commettent des actes de corruption seront condamnés à une peine d’emprisonnement à durée déterminée de 2 à 15 ans, à une amende d’un certain montant et à la confiscation du produit de la corruption, selon la gravité des circonstances, conformément aux articles 147 à 150 de la loi pénale promulguée le 14 février 1973.

5.10 Dispositions relatives aux entreprises étrangères contractant des projets locaux
5.10.1 Système de licences

Le Congo (Kinshasa) ne dispose pas actuellement d’un ensemble relativement complet de règles et de réglementations pour la gestion des projets sous contrat.
Les exigences et restrictions imposées aux entrepreneurs sont généralement énumérées dans l’avis d’appel d’offres spécifique du projet, tandis que les dispositions relatives à la construction et à la réception du projet sont stipulées dans le contrat dans les Cahiers des Clauses Administratives Générales. Le contenu et la forme adoptent les termes FIDIC acceptés au niveau international.

Actuellement, le gouvernement congolais n’autorise pas les personnes étrangères à entreprendre des projets d’ingénierie ou de sous-traitance localement. Tous les projets de contrats d’ingénierie doivent être soumis au nom d’une entreprise. Certains projets limitent même l’appel d’offres aux entreprises enregistrées localement au Congo. Les personnes physiques étrangères doivent créer une société ou un bureau de représentation localement, obtenir des licences commerciales, des certificats de qualification et d’autres qualifications pertinentes, et entreprendre des projets dans le cadre du champ d’activité autorisé par leur niveau de qualification.

En général, les projets financés par des fonds gouvernementaux, des fonds de la Banque mondiale et des fonds de la Banque africaine de développement n’ont pas d’exigences particulières concernant la nationalité des entrepreneurs, à l’exception du rejet des entreprises des pays sous sanctions de l’ONU. Certains projets accorderont des primes ou des remises aux entreprises enregistrées en République démocratique du Congo. Les fonds de la Banque européenne pour la reconstruction et de la Banque arabe permettent généralement uniquement aux entreprises européennes et arabes de participer aux appels d’offres. Certains projets d’appel d’offres nécessitent qu’une partie de l’activité soit sous-traitée à des entreprises locales en République démocratique du Congo, et un appel d’offres conjoint avec des entreprises locales est requis.

【Loi sur la sous-traitance】La République démocratique du Congo a adopté la loi sur la sous-traitance en février 2017, visant à promouvoir l’essor de la classe moyenne en République démocratique du Congo et à protéger la main-d’œuvre du pays. Le décret stipule que le marché de la sous-traitance dans tous les secteurs économiques est réservé aux entreprises congolaises et que sa mise en œuvre est supervisée par l’Autorité nationale de la réglementation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP). Le décret stipule que les entreprises peuvent signer des contrats avec des sous-traitants locaux de nationalité étrangère ou à capitaux étrangers, à condition qu’elles puissent prouver à l’ARSP qu’il y a une pénurie de sous-traitants locaux congolais dans le domaine et que les travaux du sous-traitant étranger ou à capitaux étrangers ne durent pas plus de six mois.

5.10.2 Zones interdites

La République démocratique du Congo n’a pas encore édicté de réglementation sur les zones où les projets de construction sont interdits.

5.10.3 Méthode d’enchères

Les méthodes d’enchères comprennent les enchères ouvertes, les enchères invitées et les enchères négociées. Pour les grands projets financés par des fonds propres ou externes, l’appel d’offres international est adopté ; pour les projets ayant des exigences professionnelles plus élevées, l’appel d’offres invité est adopté ; pour les petits projets urgents, l’appel d’offres négocié est adopté.

L’offre doit être soumise sous forme papier ou (et) électronique, comprenant les offres commerciales, techniques et économiques, conformément aux exigences des documents d’appel d’offres de chaque propriétaire. L’offre commerciale comprend les documents relatifs aux qualifications de l’entreprise, à la licence commerciale, aux capacités financières, aux performances, au personnel et à l’équipement ; l’offre technique comprend le plan technique de conception (rarement) et le plan d’organisation des travaux ; L’offre économique comprend principalement le devis du projet et la caution de soumission.

Un rappel spécial aux entreprises concernées est qu’elles doivent faire de leur mieux pour découvrir la source des fonds d’enchères avant de participer à l’enchère, veiller à éviter les pièges d’enchères et surtout ne pas croire facilement aux promesses privées de certaines personnes.

5.10.4 Règles d’acceptation

Les règles de construction et de réception des projets en République Démocratique du Congo sont généralement stipulées dans le contrat dans le Cahier des Clauses Administratives Générales.

L’article 16 du Règlement de 2017 sur la sous-traitance du secteur privé du Congo (RDC) stipule qu’un procès-verbal de réception provisoire doit être signé après la fin de l’activité. Le procès-verbal de réception provisoire ne devient définitif qu’après que l’entrepreneur principal a payé le solde et que le projet est remis dans les 30 jours suivant la réception. A défaut d’un tel procès-verbal de réception, la mise en service des Travaux suffira à contraindre l’Entrepreneur Principal à se conformer aux dispositions de l’alinéa précédent.

5.11 Dispositions relatives à la protection des droits de propriété intellectuelle

5.11.1 Lois et réglementations locales sur la protection de la propriété intellectuelle

La République démocratique du Congo divise la propriété intellectuelle en deux types : la propriété littéraire et artistique et la propriété industrielle.

【Droits de propriété littéraire et artistique】

La loi n° 86-033, promulguée le 5 avril 1986, est une loi spéciale pour la protection du droit d’auteur et des droits voisins. La loi a prévu des dispositions pertinentes pour protéger les droits et les intérêts des auteurs.

【Droits de propriété industrielle】

La loi sur la propriété industrielle de la République démocratique du Congo stipule que les brevets sont divisés en trois catégories : les brevets d’invention, les brevets d’introduction et les brevets d’extension. Le titulaire du brevet est tenu de déposer une demande et de développer l’invention avant l’expiration du certificat de brevet. Le titulaire du brevet doit déposer et développer le brevet dans les 5 ans suivant le dépôt de la demande de brevet ou dans les 3 ans suivant la délivrance du certificat ; Les brevets pharmaceutiques impliquant la santé publique doivent être développés et appliqués dans les 4 ans suivant l’obtention du droit de brevet. Les brevets introduits doivent être développés et appliqués dans les 3 ans suivant leur introduction.

La période d’enregistrement de la marque est de 10 ans, à compter de la date de la demande. Les marques déposées dans ce pays sont des marques permanentes.

5.11.2 Sanctions légales en cas de violation des droits de propriété intellectuelle

【Droits d’auteur】

Toute violation frauduleuse ou malveillante du droit d’auteur sera punie d’un emprisonnement de 1 mois à 1 an et d’une amende. Les violations du droit d’auteur sur les œuvres d’art, de musique et de littérature sont passibles d’une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et d’amendes plus lourdes.

【Brevets et inventions】

Si un brevet ou une invention est utilisé de manière inappropriée, le contrevenant sera condamné à une peine de 3 mois à 1 an de travaux forcés, et l’amende sera augmentée en fonction de la gravité de l’infraction.

Article 1, ou adopter l’une des sanctions énumérées ci-dessus. En cas de récidive, la peine maximale peut être doublée.

5.12 ​​Principaux moyens de résoudre les litiges commerciaux et lois applicables

Il est entendu que lorsque les entreprises chinoises signent des accords de coopération en matière d’investissement avec des partenaires congolais, elles font généralement la déclaration suivante dans les clauses de résolution des litiges commerciaux : Les parties contractantes doivent d’abord résoudre tout litige découlant de la mise en œuvre du présent accord par le biais de négociations à l’amiable. En cas d’échec des négociations, le litige sera soumis au tribunal arbitral du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements ou de la Chambre de commerce internationale à Paris pour résolution conformément à leurs règles d’arbitrage. Le siège de l’arbitrage est généralement Genève, en Suisse. En principe, la loi applicable est la loi du lieu de l’action ou directement mentionnée comme la loi de la République Démocratique du Congo. Si la loi applicable ne peut être déterminée sur la base de cette norme, les parties confirmeront la loi applicable en se référant aux normes de résolution de litiges similaires dans les pratiques commerciales internationales.

Il convient de noter que, dans la pratique, il n’est pas rare que les tribunaux locaux de la République démocratique du Congo ignorent l’accord susmentionné, acceptent les demandes des hommes d’affaires locaux et décident de force que les entreprises défenderesses perdent le procès. Certaines entreprises chinoises en République démocratique du Congo ont été confrontées à de tels problèmes. Après de nombreux efforts, la Cour suprême de la République démocratique du Congo a rejeté le jugement déraisonnable en question.

6. Développement de l’économie numérique et réglementations associées

6.1 Histoire du développement de l’économie numérique

Le gouvernement congolais a publié en 2009 un document de politique sectorielle (DPS) dans le secteur des télécommunications, mais celui-ci a été abandonné après cinq ans sans aucun progrès. En 2015-2016, le gouvernement congolais a de nouveau élaboré le Plan national de développement stratégique (PNSD), qui a établi six objectifs majeurs pour le développement numérique, notamment le lancement du premier satellite congolais en orbite d’ici 2021 et l’achèvement d’un réseau national de fibre optique de 5 000 kilomètres ; D’ici 2050, plus de 50 % des ménages utiliseront des câbles à fibre optique et plus de 90 % des ménages se connecteront à Internet via des téléphones portables, etc. Cependant, en raison des pénuries d’énergie, du manque de politiques d’incitation, de la faible efficacité administrative, des luttes entre partis et d’autres raisons, peu de projets ont été mis en œuvre.

Après son arrivée au pouvoir en 2019, le président Tshisekedi a fait de la numérisation l’une des priorités du développement national. Le président Tshisekedi a nommé un conseiller numérique dédié au sein du palais présidentiel et a créé le ministère de la Numérisation pour la première fois après la mise en place du nouveau gouvernement en 2021.
En 2019, le Conseiller numérique du Président, en collaboration avec divers départements congolais, des experts et des universitaires, a formulé le Plan national de développement numérique 2025, identifiant les neuf domaines suivants comme les domaines clés du développement numérique du Congo :

(1) Mise en place et modernisation des infrastructures ;

(2) Élargir la couverture des télécommunications et l’accès numérique ;

(3) des canaux sécurisés et un accès au contenu numérique ;

(4) Transformation numérique des administrations et des entreprises ;

(5) Exploitation de plateformes de technologie financière ;

(6) Améliorer la qualité de la main-d’œuvre ;

(7) Produire, promouvoir, héberger et sauvegarder le contenu national ;

(8) Suivre et maîtriser le développement du numérique ;

(9)Promouvoir la numérisation par le biais de politiques publiques.

Le gouvernement congolais espère que cette vision renforcera efficacement les capacités de transformation numérique du pays (circulation de l’information, économie des données, économie de la connaissance, transparence et traçabilité, interopérabilité des systèmes d’information, etc.), ce qui en fera un facteur important de soutien à la modernisation nationale, à la croissance économique et au progrès social.

6.2 Développement des infrastructures numériques et de l’industrie de l’information et de la communication

Le secteur des communications mobiles en République démocratique du Congo s’est développé rapidement ces dernières années. Le 1er juin 2022, le cabinet de conseil Kepios a déclaré que le taux de pénétration d’Internet au Congo a atteint 17,6, soit une augmentation de 25,4% par rapport à l’année précédente. Selon les statistiques de l’Administration des Postes et Télécommunications (ARPTC) de la République Démocratique du Congo, à la fin de 2021, le nombre d’utilisateurs mobiles en République Démocratique du Congo était d’environ 45 millions. Actuellement, le réseau de communication couvre 45% des zones peuplées de la République démocratique du Congo.

6.3 Coopération sino-congolaise dans l’économie numérique

Depuis 2007, la Chine a aidé le Congo à construire les première et deuxième phases du projet de réseau fédérateur national de câbles optiques grâce à deux prêts préférentiels. Les projets ont été achevés et ont obtenu les certificats d’acceptation définitive. Actuellement, les deux pays promeuvent la mise en œuvre du projet de modernisation de l’information et des communications du ministère congolais des Finances. Le projet vise à améliorer le niveau de technologie de l’information dans les services fiscaux en République démocratique du Congo et à élargir la base des contribuables ; améliorer l’efficacité de la collecte et de la gestion des impôts et le taux d’achèvement des plans fiscaux, garantir le montant annuel de la collecte fiscale des autorités fiscales et réduire les coûts fiscaux ; lutter contre la fraude et l’évasion fiscales à la source et améliorer le niveau de contrôle fiscal. Il est prévisible que ce projet jouera un rôle très important dans l’amélioration du niveau d’information et de communication du système financier du Congo et dans la promotion du développement économique et social.

Lors de la visite du président Tshisekedi en Chine fin mai 2023, la Chine et le Congo ont signé un protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’investissement dans l’économie numérique.

7. Développement économique vert et réglementations associées

7.1 Objectifs de développement économique vert

Le 24 novembre 2021, le Forum d’affaires République démocratique du Congo-Afrique s’est tenu à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Le président zambien Hakainde Hichilema, des représentants du Royaume du Maroc, des représentants de la République du Gabon, des représentants de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque africaine d’import-export, de la Société financière africaine, de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et des entreprises telles que Tesla, Bosch, Panasonic et Mercedes-Benz ont participé au forum.

Le président Tshisekedi a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture du forum que la République démocratique du Congo espère devenir un leader mondial dans la production de batteries pour véhicules électriques. Le ministre congolais de l’Industrie Paluku a déclaré que la République démocratique du Congo s’est positionnée comme un pays qui apporte des solutions pour la transformation écologique et énergétique. Gang a l’ambition de devenir un leader dans la production de précurseurs de batteries.

Depuis lors, le président Tshisekedi, le Premier ministre Lukonde et le ministre de l’Industrie Paluku ont promu à plusieurs reprises le projet lors de divers forums et conférences économiques internationaux, dans l’espoir d’attirer des entreprises à investir au Congo et d’accélérer le processus de transformation énergétique et de diversification industrielle du Congo.
7.2 Tendances de la coopération internationale en matière d’économie verte

Le 15 avril 2022, le ministre congolais de l’Industrie Paluku a rendu compte de l’avancement du projet de parc industriel précurseur de batteries lors du 49e conseil des ministres. Il a déclaré que la partie congolaise avait eu des discussions constructives avec la Steinbeis School of International Studies (SGIT) en Allemagne et espérait créer un centre de formation dans les domaines de la chimie et de la technologie des batteries.
L’Université de Lubumbashi (UNILU) et l’Institut local de technologie MUTOSHI en République démocratique du Congo ont décidé de coopérer avec l’Allemagne et le Japon pour établir un centre de recherche sur les batteries en République démocratique du Congo. Le projet sera soutenu par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Le 29 avril 2022, les chefs d’État de la République démocratique du Congo et de la Zambie ont signé l’« Accord de coopération entre la Zambie et la République démocratique du Congo sur l’établissement de chaînes de valeur dans les secteurs des batteries et de l’énergie propre » à Lusaka, en Zambie, dans l’espoir de promouvoir et de renforcer la coopération entre les deux parties sur une base non exclusive, de travailler ensemble pour créer des chaînes de valeur de batteries, de véhicules électriques et d’énergie renouvelable, de développer pleinement leurs propres mines de cuivre et de cobalt, d’étendre la chaîne industrielle et de renforcer leur voix dans la nouvelle chaîne de l’industrie énergétique. Le Ministère de l’Industrie de la République Démocratique du Congo a également créé une nouvelle institution, le Conseil Congolais de Batterie.

Le 4 octobre 2022, le deuxième Forum minier panafricain s’est tenu à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Les parties ont discuté du projet de parc industriel panafricain de batteries mené par la République démocratique du Congo. Le gouvernement de la République démocratique du Congo et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ont déclaré qu’ils accéléreraient la mise en œuvre de la zone économique spéciale transfrontalière et y établiraient une usine de fabrication de précurseurs de batteries. Le ministre congolais de l’Industrie Paluku et le gouverneur de la province du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe ont participé à la discussion et ont déclaré que la province du Haut-Katanga a préparé quatre parcelles de terrain totalisant 2 000 hectares pour la future construction d’une zone économique spéciale.

7.3 Cadre de coopération pour le développement économique vert Chine-Congo

Lors de la visite du président Tshisekedi en Chine fin mai 2023, la Chine et le Congo ont signé un protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’investissement dans l’économie verte.

8. Questions auxquelles les entreprises chinoises devraient prêter attention lorsqu’elles mènent une coopération en matière d’investissement en République démocratique du Congo

8.1 Investissements et commerce à l’étranger

8.1.1 Investissement

Ces dernières années, la situation politique et économique de la République démocratique du Congo s’est améliorée et son potentiel de développement est relativement important. Toutefois, du point de vue des infrastructures, des politiques et des réglementations, de l’efficacité du gouvernement, de l’environnement social et d’autres facteurs, les entreprises doivent évaluer pleinement les risques.

Pour gérer les procédures liées à la coopération en matière d’investissement en République démocratique du Congo, vous devez faire appel à des avocats et à des institutions professionnelles locales. Pour les questions de politique, vous pouvez également contacter le Bureau commercial de l’Ambassade de Chine en République démocratique du Congo. Les entreprises et les particuliers chinois qui investissent en République démocratique du Congo doivent prêter attention aux points suivants :

(1) Évaluer objectivement l’environnement d’investissement

Ces dernières années, des agences d’évaluation internationales réputées ont donné de mauvaises évaluations de l’environnement d’investissement et de l’indice de bonne gouvernance de la République démocratique du Congo. Par conséquent, les entreprises chinoises doivent agir avec prudence lors de la mise en place de projets d’investissement, éviter divers risques et faire des choix scientifiques basés sur des recherches approfondies.

Si les entreprises souhaitent se rendre en République démocratique du Congo pour discuter d’une coopération en matière d’investissement minier, elles doivent vérifier soigneusement la propriété du terrain où se situe le projet et le site d’approvisionnement en matières premières minérales afin d’éviter à l’avenir des conflits relatifs aux droits immobiliers et miniers. Dans le même temps, il est nécessaire de comprendre et de respecter soigneusement les réglementations en matière de protection de l’environnement impliquées dans la construction du projet ; mener des recherches et des évaluations approfondies sur l’électricité, les transports, l’approvisionnement en matières premières, etc., et proposer des plans de réponse à l’avance.

(2) S’adapter à la complexité de l’environnement juridique

La loi sur les investissements de la République démocratique du Congo est la principale réglementation que les investisseurs étrangers doivent comprendre lorsqu’ils investissent en République démocratique du Congo. Toutefois, les investissements dans les domaines de l’exploitation minière, du pétrole, du gaz naturel, de la finance, des assurances, de l’industrie militaire et de la coopération intergouvernementale majeure en matière d’investissement ne sont pas inclus dans la loi sur l’investissement, mais sont reflétés dans les réglementations promulguées par les ministères compétents de l’industrie concernée. En plus de se familiariser avec la loi sur les investissements, les investisseurs doivent également en apprendre davantage sur les lois et réglementations pertinentes des industries connexes, telles que la loi minière, afin d’avoir une compréhension claire et d’éviter des pertes inutiles dues à la méconnaissance des lois et réglementations locales.

(3) Effectuer les préparatifs complets pour l’enregistrement de l’entreprise

Conformément aux lois pertinentes de la République démocratique du Congo, le gouvernement reconnaît les entreprises établies en République démocratique du Congo conformément aux lois de la République démocratique du Congo ou aux lois étrangères. Les coentreprises doivent être établies conformément aux lois locales et toutes les sociétés de la République démocratique du Congo doivent se conformer aux lois de la République démocratique du Congo.
Avant d’ouvrir une entreprise, une entreprise doit demander une licence commerciale (c’est-à-dire demander un enregistrement d’entreprise et un certificat d’enregistrement de crédit de biens meubles), un code pays d’entreprise et un numéro fiscal. Les entreprises engagées dans des activités d’importation et d’exportation doivent également demander des codes d’importation et d’exportation, etc. En bref, les entreprises étrangères engagées dans des activités commerciales, d’investissement, de coopération ou de commerce en République démocratique du Congo doivent s’enregistrer localement et payer des impôts conformément à la loi. En ce qui concerne les procédures d’enregistrement d’une entreprise, il est préférable de faire appel à un avocat local expérimenté ou à un cabinet comptable pour vous aider à vous préparer.

(4) Ajuster de manière appropriée les attentes en matière de politiques préférentielles

Les entreprises qui investissent dans des projets à grande échelle en République démocratique du Congo, en particulier des projets de développement minier et des projets de développement agricole, ainsi que des projets d’infrastructure importants qui sont considérés comme urgemment nécessaires par le gouvernement, peuvent obtenir des politiques préférentielles correspondantes (telles que des réductions tarifaires, etc.) par le biais de négociations au cas par cas. Toutefois, dans les négociations réelles, en particulier pendant le processus de mise en œuvre, le gouvernement manque souvent de communication et de coordination en temps opportun entre les ministères, et les politiques préférentielles obtenues par le biais des négociations ne peuvent pas être mises en œuvre efficacement, ce qui entraîne de nombreux obstacles et difficultés pour les activités commerciales des entreprises. Par conséquent, lors du calcul des coûts d’exploitation, les entreprises doivent pleinement prendre en compte ces facteurs humains imprévus et ajuster de manière appropriée leurs attentes en matière de politiques préférentielles.

(5) Comptabilisation complète des coûts fiscaux

Dans l’ensemble, les impôts en République démocratique du Congo sont élevés, avec de nombreux postes fiscaux, et il existe des phénomènes tels que des prélèvements aléatoires et des amendes. Lors d’un investissement, les entreprises doivent comprendre en détail les réglementations fiscales locales, calculer pleinement les coûts fiscaux et également prendre pleinement en compte diverses dépenses imprévues. Essayez de choisir d’investir et de construire une usine dans une zone fiscalement avantageuse afin d’obtenir des exonérations et des réductions de l’impôt sur les sociétés et des droits de douane sur les importations d’équipements.

(6) Établir une bonne réputation d’entreprise

Dans le travail réel, l’entreprise ne devrait pas facilement faire des promesses à l’autre partie avant de négocier une affaire. Une fois qu’une promesse est faite, elle doit être tenue consciencieusement pour gagner la confiance des gens. Prenez au sérieux les promesses faites par l’autre partie et manipulez-les avec prudence.

Suggestions pour la coopération en matière d’investissement au Congo (RDC) :

(1) Renforcer la recherche et l’analyse sur la situation en République démocratique du Congo et prendre des décisions prudentes sur l’ampleur des investissements. Lorsque les entreprises discutent de projets d’investissement à venir, elles doivent prêter une attention particulière à l’évolution de la situation en République démocratique du Congo, mener des recherches et des analyses minutieuses et déterminer de manière appropriée l’ampleur de l’investissement. Dans le même temps, les institutions financières nationales concernées doivent également suivre et évaluer régulièrement la situation locale et prendre les mesures correspondantes en temps opportun pour éviter les risques d’investissement.

(2) Faire face aux difficultés réelles auxquelles est confrontée la République démocratique du Congo et œuvrer pour un développement basé sur ses propres forces. Les entreprises doivent évaluer et démontrer soigneusement les plans de développement de projets. Pour les difficultés pratiques telles que les pénuries d’électricité qui ne peuvent être résolues par les gouvernements locaux à court terme, ceux-ci devraient étudier et prendre les mesures correspondantes dès que possible, comme envisager de construire leurs propres centrales électriques ou encourager les services locaux d’approvisionnement en électricité à acheter de l’électricité aux pays voisins, etc., pour assurer un fonctionnement normal de la production.

(3) Renforcer les mesures de sécurité pour assurer la sécurité des entreprises et du personnel. Les entreprises devraient envisager d’embaucher des agents de sécurité professionnels, des policiers armés ou des soldats localement pour assurer une protection 24 heures sur 24 des mines, des entreprises et du personnel en fonction de leurs caractéristiques respectives, et renforcer la communication avec les services de sécurité locaux pour obtenir leur intervention rapide en cas d’urgence. Dans le même temps, les entreprises doivent mettre en œuvre consciencieusement les réglementations du ministère du Commerce de Chine sur les systèmes de sécurité des investissements à l’étranger et renforcer l’éducation à la sécurité et la gestion des employés. Compte tenu de la situation actuelle des installations médicales et sanitaires locales médiocres, les entreprises doivent être équipées de personnel médical professionnel et d’équipements médicaux, maintenir le contact avec les agences de secours internationales locales et établir un bon environnement de vie et d’hygiène dans les camps afin de réduire l’incidence et l’infection des maladies et d’assurer la sécurité et la santé de l’entreprise et du personnel.

8.1.2 Commerce

Faire des affaires en République démocratique du Congo nécessite de connaître et de s’adapter à l’environnement commercial local particulier et de prendre des mesures efficaces pour développer les affaires et éviter les risques.

(1) S’adapter aux conditions de paiement locales

Lors de la signature d’un contrat commercial, vous devez l’étudier attentivement et ne pas agir de manière irréfléchie. Vous devez soigneusement enquêter et comprendre la capacité de paiement et d’approvisionnement du client. Soyez prudent avec les lettres de crédit émises par les banques locales. Il est préférable de choisir une grande institution financière internationale ou une banque en République démocratique du Congo pour émettre une lettre de crédit.

(2) Se concentrer sur l’amélioration de la qualité du produit

La qualité globale des produits chinois en République démocratique du Congo n’est pas élevée, mais ils sont bon marché et sont populaires parmi les consommateurs locaux à faible revenu. La qualité et la réputation du produit sont la base pour entrer sur le marché. Par conséquent, nous devons prêter attention à la qualité des produits et éviter les conflits causés par la partie chinoise.

(3) Choisissez soigneusement une entreprise de transport

La République démocratique du Congo ne dispose pas de port en eau profonde. Les marchandises importées par voie maritime doivent généralement être transférées sur de petits bateaux via Pointe-Noire en République du Congo avant d’entrer, ou être transportées en Tanzanie et entrer dans la partie orientale de la République démocratique du Congo par voie terrestre. De plus, la capacité de chargement et de déchargement des ports congolais est faible et le transport ultérieur est difficile. Les marchandises exportées de Chine vers le Congo mettent généralement plusieurs mois pour atteindre leur destination finale, et le transit du transport prend généralement plusieurs mois. Parfois, il est impossible de déterminer quand ils arriveront. Par conséquent, lors du choix d’une entreprise de transport, les entreprises chinoises doivent comparer les prix, contacter plusieurs entreprises de transport et sélectionner la meilleure. Il est préférable de choisir une entreprise de transport importante et compétente.

(4) Soyez clair et poli

Lors des négociations commerciales, les entreprises chinoises doivent préparer soigneusement des plans et répondre avec précision aux questions soulevées par leurs partenaires commerciaux en République démocratique du Congo. Tout en adhérant aux principes, nous devons également faire preuve de bonnes manières et traiter les autres avec courtoisie.

(5) Habillez-vous de manière appropriée

Les habitants accordent une grande attention à la tenue vestimentaire et au comportement de leurs partenaires commerciaux. Les hommes d’affaires chinois sont censés s’habiller proprement lorsqu’ils assistent à des événements professionnels et sociaux. Lorsque vous assistez à des réunions officielles, à des banquets et à diverses activités, vous êtes généralement tenu de porter une tenue de soirée, à moins que l’organisateur n’indique spécifiquement que la tenue de soirée n’est pas requise. Respectez les locaux, soyez prudent avec votre discours et évitez surtout les attitudes et le langage discriminatoires. Ne prenez pas de photos au hasard.

8.1.3 Autres notes

(1) Vous devez apprendre et maîtriser quelques langues étrangères simples qui peuvent être utilisées dans le travail quotidien, afin d’éviter de ne pas pouvoir communiquer et d’être dans une position passive lorsque vous rencontrez des difficultés.

(2) Les précautions de sécurité ne doivent pas être ignorées. Les entreprises financées par la Chine sont souvent confrontées à des visites de personnes non identifiées, voire à des menaces de sécurité. Par conséquent, ils devraient embaucher du personnel de sécurité provenant des agences de sécurité régulières locales et entretenir de bonnes relations avec les services gouvernementaux locaux afin de pouvoir contacter les unités et le personnel concernés à temps lorsqu’ils rencontrent des problèmes.

(3) Conservez votre pièce d’identité personnelle valide en lieu sûr pour éviter toute perte ou vol. Lorsque votre visa est sur le point d’expirer, vous devez demander une prolongation à l’avance. Il y a eu des cas où des membres du personnel chinois ont été arrêtés et saisis par la police locale parce qu’ils n’avaient pas signalé la perte de leur passeport en temps opportun.

(4) Soyez extrêmement prudent lorsque vous achetez des terrains, des biens immobiliers ou des droits miniers. Les différents certificats des titulaires doivent être authentifiés par les services officiels et juridiques locaux, et des avocats locaux expérimentés doivent être engagés pour participer afin d’éviter des pertes irréparables.

(5) Alors que des vestiges de groupes armés rebelles sont toujours actifs dans les régions du nord-est et du centre du Kasaï en République démocratique du Congo, les risques sécuritaires sont élevés. Il est recommandé d’éviter d’y aller pour développer son activité autant que possible. Si vous devez vraiment vous y rendre, vous devez vous présenter à l’ambassade et faire particulièrement attention à votre propre sécurité.

(6) Le personnel chinois doit prêter attention à sa propre image, bien s’entendre avec les employés locaux et ne doit pas discriminer la population locale pour éviter les conflits vicieux.

(7) Opérer légalement et se conformer aux lois et réglementations locales.

(8) Il est interdit de se livrer à des activités de contrebande ou de transporter illégalement de l’ivoire ou d’autres produits de la faune sauvage à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. L’achat et le transport de produits issus de la faune sauvage, tels que l’ivoire et les cornes de rhinocéros, constituent une violation grave de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et des lois de mon pays, la République démocratique du Congo et d’autres pays, et seront sévèrement réprimés par tous les pays. L’ambassade de Chine en République démocratique du Congo rappelle aux citoyens chinois voyageant à destination et en provenance du pays de respecter strictement les lois et réglementations en vigueur et de ne pas prendre de risques.

8.2 Projets de sous-traitance à l’étranger

(1) Prêter attention à la protection de l’environnement

Les entreprises chinoises doivent prêter attention aux exigences locales en matière de protection de l’environnement lors de la réalisation de travaux de construction. S’il est nécessaire d’abattre des arbres ou s’il existe une possibilité d’impact sur l’environnement pour des raisons de construction, l’approbation doit être obtenue auprès des services congolais (RDC) compétents pour éviter des problèmes et des pertes inutiles.

(2) Se concentrer sur l’impact social

Les entreprises doivent prêter attention à leur propre image. Lorsque le projet de construction est proche d’écoles, de rues et d’autres zones résidentielles, ils doivent attacher une grande importance à la protection de la sécurité des populations locales, prêter attention à la formulation et à la mise en œuvre de mesures de sécurité et garantir la sécurité. Pendant le processus de construction du projet, les fournitures de protection du travail nécessaires (casques de sécurité, chaussures de protection du travail, vêtements de travail, etc.) doivent être fournies aux employés locaux conformément à la réglementation en vigueur pour refléter le concept de construction civilisée ; lors de la formation et de la gestion des employés locaux, il convient de prêter attention à la civilisation et à l’égalité, et d’éviter tout comportement grossier ; Lorsque des employés locaux ou des employés domestiques subissent des accidents du travail, le concept de soins humanistes doit être pleinement pris en compte, les employés doivent recevoir un traitement rapide et approprié, et les dépenses connexes doivent être prises en charge pour renforcer la cohésion de l’entreprise.

(3) Respecter les coutumes et habitudes locales

Respectez les habitudes de vie et religieuses des employés locaux, accordez aux employés du temps pour se reposer et prier et ne forcez pas les employés à faire des heures supplémentaires.

(4) Concurrence loyale

Lorsqu’elles soumissionnent pour des projets d’ingénierie, les entreprises chinoises doivent placer les intérêts généraux du pays au premier plan et éviter la concurrence désordonnée et les baisses de prix.

(5) Assurer la sécurité

Faites attention à votre sécurité personnelle pendant le fonctionnement. En particulier pour les travailleurs travaillant en hauteur, des mesures de protection de sécurité doivent être prises, et il est préférable de souscrire une assurance contre les accidents de sécurité pour les travailleurs. Dans le même temps, la sécurité routière est également un problème qui ne peut être ignoré.

(6)Se conformer aux lois fiscales

Payer les taxes et les frais rapidement et raisonnablement. Comprendre les exigences fiscales locales et déclarer et payer strictement les impôts personnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la taxe professionnelle des sociétés, etc. conformément à la réglementation.

(7) Prêter attention au problème du retard de paiement des fonds du projet

Ces dernières années, certains projets financés par le gouvernement congolais ont souvent connu des problèmes tels que des financements insuffisants conduisant à des progrès de construction bien en deçà des attentes, voire à la suspension des travaux, ou encore des difficultés à recouvrer les créances impayées en raison du paiement aveugle des fonds de construction par les entreprises, entraînant des difficultés pour le fonctionnement normal des entreprises chinoises. Par conséquent, lors des appels d’offres pour des projets de construction, les entreprises doivent demander aux propriétaires de clarifier la source des fonds et répondre avec prudence aux demandes de paiement anticipé des propriétaires pour la construction. Évitez la situation dans laquelle un grand nombre d’équipements et de personnel sont concentrés sur le chantier au début de la construction et le propriétaire est incapable d’allouer les fonds ultérieurs à temps, ce qui place l’entreprise de construction dans un dilemme.

8.3 Coopération en matière de main-d’œuvre étrangère

Actuellement, il y a relativement peu d’entreprises solides en République démocratique du Congo, sa capacité à absorber l’emploi est très limitée et sa demande de main-d’œuvre étrangère est très faible. Par conséquent, si vous souhaitez travailler en République démocratique du Congo simplement pour exporter de la main-d’œuvre, vous devez être prudent.

Lorsque vous vous rendez en République démocratique du Congo par le biais des services de main-d’œuvre, il est recommandé de choisir des domaines à fort contenu professionnel et technique comme la finance, et il est préférable d’être employé dans une coentreprise.

Avant de se rendre en République démocratique du Congo, les travailleurs doivent comprendre la solvabilité de l’employeur et lire en détail les différents avantages et l’environnement de travail stipulés dans le contrat pour éviter des pertes pour leurs propres droits et intérêts.

Si les entreprises financées par la Chine doivent recruter du personnel de Chine au Congo en raison des besoins réels du projet, les parties syndicales et patronales doivent signer un contrat de travail formel conformément à la réglementation en vigueur pour clarifier les responsabilités et les obligations des deux parties. Les examens physiques nécessaires doivent être effectués avant l’envoi des travailleurs afin de garantir la santé du personnel à envoyer et de réduire le risque que le personnel tombe malade à l’étranger.

Lorsque des conflits du travail surviennent, ils doivent être traités de manière rationnelle et les dispositions du contrat doivent être strictement appliquées. Si nécessaire, vous pouvez demander de l’aide au service consulaire et au bureau commercial de l’ambassade de Chine.

8.4 Prévenir les risques d’investissement et de coopération

Dans le processus d’investissement, de commerce, de projets de passation de marchés et de coopération dans le domaine du travail en République démocratique du Congo, une attention particulière doit être accordée à l’enquête préalable, à l’analyse et à l’évaluation des risques pertinents, ainsi qu’à l’évitement et à la gestion des risques au cours du processus afin de protéger efficacement ses propres intérêts, y compris l’enquête de crédit et l’évaluation des clients du projet ou du commerce et des parties liées, l’analyse et l’évitement des risques politiques et commerciaux dans le pays des projets d’investissement ou de passation de marchés, et l’analyse de faisabilité du projet lui-même.
Les entreprises concernées devraient utiliser activement l’assurance, les garanties, les banques et autres institutions financières d’assurance et autres institutions professionnelles de gestion des risques pour protéger leurs propres intérêts, y compris le commerce, les investissements, les projets sous contrat et l’assurance crédit de main-d’œuvre, l’assurance des biens, l’assurance de sécurité personnelle, etc., les activités d’affacturage des banques et diverses activités de garantie (garanties gouvernementales, garanties commerciales, lettres de garantie), etc.

Il est recommandé aux entreprises d’utiliser les produits de protection contre le risque de crédit, y compris le risque politique et le risque commercial, fournis par l’institution chinoise d’assurance politique China Export Credit Insurance Corporation lorsqu’elles mènent une coopération en matière d’investissement avec le Congo ; ils peuvent également recourir aux services de garantie commerciale fournis par des banques politiques telles que la Banque d’import-export de Chine.

La China Export and Credit Insurance Corporation est une compagnie d’assurance publique dotée du statut de personne morale indépendante et financée par l’État pour soutenir le développement et la coopération économique et commerciale étrangère de la Chine. C’est la seule institution financière en Chine qui exerce des activités d’assurance-crédit à l’exportation. Les produits d’assurance de la société qui soutiennent la coopération en matière d’investissement étranger des entreprises comprennent l’assurance crédit à l’exportation à court terme, l’assurance crédit à l’exportation à moyen et long terme, l’assurance des investissements à l’étranger et les garanties de financement, etc., qui offrent une protection contre les pertes économiques causées par des risques politiques tels que l’expropriation par nationalisation, les restrictions de change, la guerre et les émeutes politiques et les défauts de paiement dans le pays (la région) où l’investissement est effectué. Pour en savoir plus sur les services associés, veuillez vous connecter à l’adresse du site Web de l’entreprise : www.sinosure.com.cn

Si une perte de risque survient sans éviter efficacement le risque, l’entreprise doit récupérer la perte dès que possible par ses propres moyens ou par des moyens connexes en fonction de la situation de la perte. Pour les entreprises assurées auprès des institutions d’assurance-crédit, les institutions d’assurance-crédit évalueront les pertes et compenseront les pertes liées aux risques, et les institutions compétentes aideront les institutions d’assurance-crédit à recouvrer les indemnisations.

8.5 Comment les entreprises financées par la Chine établissent-elles des relations harmonieuses en République démocratique du Congo ?

8.5.1 Gérer les relations avec le gouvernement et le parlement

Congo (RDC) Les députés nationaux et les députés provinciaux exercent des responsabilités de supervision. Les entreprises financées par la Chine doivent établir des relations publiques harmonieuses en République démocratique du Congo. En plus d’établir de bonnes relations avec les gouvernements à tous les niveaux en République démocratique du Congo, ils doivent également veiller à établir des relations avec les parlements locaux et les parlementaires.

(1) Suivre

Les entreprises financées par la Chine devraient prêter attention au changement de gouvernement et aux élections parlementaires en République démocratique du Congo, prêter attention aux changements dans le personnel parlementaire et gouvernemental, se tenir au courant des affiliations politiques du personnel concerné, des propositions politiques, des attitudes envers la Chine et des tendances politiques gouvernementales, et continuer à prêter attention aux priorités publicitaires et aux points chauds des médias locaux. Les entreprises doivent s’exprimer en temps opportun et répondre de manière proactive aux questions liées aux entreprises qui préoccupent le gouvernement et le parlement congolais.

(2) Participation

Participer activement aux activités de bien-être public organisées par le gouvernement local et les parlementaires concernés, et répondre rapidement aux demandes de financement des ministères. Surtout lorsque la population locale est confrontée à des catastrophes naturelles, les entreprises financées par la Chine doivent assumer activement leurs responsabilités sociales, participer activement, redonner à la société et inviter de manière appropriée les médias à faire une publicité positive et à établir une bonne image des entreprises financées par la Chine.

Maintenez la communication avec les législateurs, les représentants du gouvernement et les personnes des cercles économiques et industriels de votre juridiction pour comprendre les questions qui préoccupent l’autre partie. Il convient de prêter attention à l’orientation et aux questions brûlantes de l’autre partie, en particulier aux questions importantes liées au fonctionnement des entreprises à capitaux chinois. Les entreprises doivent accorder une attention et un suivi plus attentifs et leur faire part en temps opportun de leurs tendances de développement, afin qu’elles puissent comprendre la contribution de la présence des entreprises à financement chinois au développement économique et social local et leur refléter de manière appropriée les problèmes et les difficultés rencontrés par les entreprises à capitaux chinois dans leur développement.

(4) Écoutez

Pour les projets dans lesquels les entreprises financées par la Chine peuvent avoir un impact important sur la région locale, elles doivent écouter activement les opinions des parlementaires et des autorités gouvernementales locales, répondre aux questions, éliminer les malentendus et obtenir compréhension et soutien.

(5) Protection des droits

Lorsque nous rencontrons des difficultés de la part des forces de l’ordre ou des parlementaires du gouvernement congolais, nous devons activement protéger nos droits par le biais des médias, des moyens juridiques et autres.

8.5.2 Gérer correctement les relations avec les syndicats

(1) Connaissance du droit

Lorsque les entreprises entrent en République démocratique du Congo pour s’engager dans une coopération en matière d’investissement, elles doivent parfaitement comprendre la loi sur le travail et la loi sur l’investissement de la République démocratique du Congo, se familiariser avec l’état de développement et le modèle de fonctionnement des organisations syndicales locales et respecter le droit des employés locaux de former des syndicats.
(2) Obéir à la loi

Tous les types d’entreprises engagées dans la coopération en matière d’investissement en République démocratique du Congo doivent se conformer strictement aux dispositions pertinentes du Code du travail en matière d’embauche, de licenciement et de sécurité sociale, signer des contrats de travail avec les employés, payer les salaires des employés, les fonds de sécurité sociale et les primes d’assurance médicale à temps et en totalité, et fournir aux employés la formation professionnelle nécessaire. En cas de résiliation d’un contrat de travail, le salarié doit être prévenu au préalable comme requis et l’indemnité de résiliation correspondante doit être versée.
(3) Communications

Dans la production et l’exploitation quotidiennes, les entreprises doivent maintenir la communication nécessaire avec les organisations syndicales ou les représentants syndicaux, comprendre les demandes et les pensées des employés, fournir les conseils nécessaires et résoudre les problèmes en temps opportun lorsqu’ils sont découverts.
(4) Harmonie

Il est important d’attacher de l’importance à l’établissement d’une culture d’entreprise harmonieuse, d’inviter les membres du syndicat ou les représentants des salariés à participer à la gestion de l’entreprise, de stimuler et de protéger l’amour des salariés pour leur travail et de renforcer leur cohésion et leur créativité. Si des problèmes surviennent, ils peuvent être résolus par consultation, négociation ou arbitrage.

8.5.3 Relations étroites avec les résidents locaux

Les entreprises chinoises engagées dans la coopération économique, commerciale et d’investissement en République démocratique du Congo doivent comprendre et respecter les coutumes et les tabous culturels locaux et bien gérer les relations avec les résidents locaux.

(1) Comprendre la culture locale

Il est très important pour les entreprises chinoises de comprendre la culture locale, d’apprendre une langue locale simple et de comprendre les tabous culturels et les sensibilités culturelles qui y sont associés afin d’établir des relations harmonieuses avec les résidents locaux.

(2) Réaliser la localisation des talents

Afin de faciliter la coexistence amicale entre les entreprises et les résidents locaux, les entreprises devraient employer du personnel local pour participer à la gestion de l’entreprise. Cela peut non seulement renforcer la communication entre les entreprises et les résidents locaux, mais aussi les utiliser pour transmettre la culture chinoise aux résidents locaux.

(3) Participer aux activités communautaires

Les entreprises doivent participer activement aux activités communautaires, se considérer comme membres de la communauté et, en fonction des besoins de développement de la communauté et des préoccupations des résidents, investir de manière appropriée certaines ressources humaines et financières, participer aux entreprises de bien-être public de la communauté, s’acquitter des responsabilités sociales nécessaires, réduire la distance avec les résidents locaux, gagner une plus grande reconnaissance et étendre l’influence des entreprises financées par la Chine dans la région.

【Cas】Le 30 juin 2016, les célébrations de la Fête nationale de la République démocratique du Congo ont eu lieu à Kindu, dans la province du Maniema. Parmi les équipes examinées, une formation composée d’employés chinois d’entreprises à capitaux chinois en République démocratique du Congo et d’employés locaux a attiré l’attention de tous les invités. Les Chinois et les locaux portaient le même uniforme, marchaient main dans la main et épaule contre épaule, et apparaissaient devant tout le monde avec un esprit plein d’entrain, montrant d’une manière unique la profonde amitié entre les peuples de Chine et du Congo.

8.5.4 Respecter les coutumes et habitudes locales

(1) Respecter les croyances religieuses locales

En République démocratique du Congo, environ 70 % de la population croit au catholicisme et au christianisme. Les entreprises et le personnel financés par la Chine doivent respecter les coutumes religieuses de la population locale et ne doivent pas se moquer d’elles.

(2) Respecter les coutumes et habitudes locales

Les habitants de la République démocratique du Congo sont émotifs, extravertis et attentifs à la beauté de leurs manières et de leurs vêtements. Dans les activités sociales, ils espèrent toujours démontrer les avantages de l’interaction sociale africaine moderne à travers de beaux vêtements, un beau comportement, un beau langage et une belle personnalité. Les Chinois devraient connaître et comprendre la forte estime nationale du peuple congolais.

Habillez-vous de manière appropriée pour différentes occasions telles que les réunions, les rencontres sociales, le travail et les loisirs. Les visiteurs d’affaires doivent s’habiller de manière appropriée en fonction de l’occasion sociale, en particulier lorsqu’ils assistent à des réunions importantes et rendent visite à des invités importants, ils doivent porter une tenue formelle. Ne pas apporter de carte de visite lorsque vous rencontrez quelqu’un pour la première fois est non seulement impoli, mais donne également à l’autre personne l’impression que vous êtes difficile à vivre. Lors de l’échange de cartes de visite, les deux mains sont nécessaires. Après avoir reçu la carte de visite de l’autre partie, vous devez la lire attentivement pour voir l’identité, le poste et l’agence de service de l’autre partie, et hocher la tête pour indiquer que vous êtes clair sur l’identité de l’autre partie.

Lorsque vous dînez et buvez avec des Congolais, ne les forcez généralement pas à boire ; ne posez pas de questions sur les affaires privées des habitants, telles que leurs émotions personnelles, leurs revenus salariaux, etc. ne faites pas de commentaires sur la politique locale ; ne pas fumer dans les lieux non-fumeurs ; dans les endroits où l’on fume, s’il y a des femmes présentes, il faut d’abord leur demander leur avis.

Ne prenez pas de photos sans autorisation. Si vous souhaitez prendre des photos, vous devez demander au préalable le consentement de l’autre partie.

8.5.5 Protéger l’environnement écologique conformément à la loi

Les entreprises financées par la Chine doivent respecter consciemment les lois et réglementations de protection de l’environnement de la République démocratique du Congo, éduquer leurs employés à respecter les réglementations de protection de l’environnement et de gestion de l’assainissement de l’environnement, gérer des entreprises civilisées et éviter d’accumuler des matériaux, des boues, des déchets, etc. n’importe où.

Les entreprises doivent réaliser à l’avance des évaluations scientifiques sur les gaz résiduaires, les eaux usées et autres émissions susceptibles d’affecter l’environnement pendant la production et l’exploitation, et sélectionner de bonnes solutions en matière de planification et de conception. En outre, des plans efficaces de protection de l’environnement devraient être formulés et mis en œuvre conformément aux exigences du département de protection de l’environnement de la République démocratique du Congo.

Pendant le processus de production, si une pollution environnementale et d’autres problèmes surviennent, les entreprises concernées doivent y attacher une grande importance, coopérer activement avec les autorités locales compétentes pour prendre des contre-mesures et clarifier les responsabilités en fonction des circonstances spécifiques de la pollution environnementale, indemniser les résidents locaux qui ont été lésés conformément à la loi et restaurer rapidement l’impact social.

Les arbres et l’herbe verte autour du chantier doivent être correctement protégés. Sans l’approbation de l’autorité de verdissement, il n’est pas permis d’abattre ou de transplanter des arbres ou d’endommager le gazon. Si des traces de vestiges culturels sont découvertes lors de travaux d’excavation ou de construction, les travaux doivent être partiellement ou totalement arrêtés et des mesures efficaces d’étanchéité et de protection doivent être prises. La construction ne pourra reprendre qu’après que les autorités chargées des vestiges culturels auront été informées en temps utile pour leur traitement. Des mesures efficaces doivent être prises pour protéger les arbres d’importance particulière.

8.5.6 Assumer les responsabilités sociales nécessaires

Les entreprises chinoises qui mènent une coopération économique, commerciale et d’investissement en République démocratique du Congo doivent non seulement s’efforcer d’étendre leurs activités, mais aussi assumer activement les responsabilités sociales nécessaires et établir une bonne image des entreprises chinoises.

(1)Concentrez-vous sur les sujets d’actualité

Il est nécessaire de prêter attention aux problèmes que le développement commercial de l’entreprise peut entraîner pour les ressources locales, l’environnement, le travail, la sécurité et la gouvernance sociale, afin d’éviter de provoquer du ressentiment et de la résistance de la part des résidents locaux. Parmi ces questions, les questions de travail ne concernent pas seulement les salaires, mais également l’environnement de travail, les limites des heures supplémentaires et la sécurité sociale ; Les problèmes environnementaux comprennent les problèmes environnementaux causés par la production industrielle et les problèmes de protection écologique causés par le développement des ressources. Une fois que les problèmes mentionnés ci-dessus se produiront, ils deviendront un sujet brûlant dans les médias et les entreprises devront y prêter une attention particulière et y attacher une grande importance.

(2) Évitez la corruption

Les entreprises chinoises engagées dans des activités économiques, commerciales, d’investissement et de coopération en République démocratique du Congo doivent respecter strictement la loi et se tenir à l’écart de la corruption et d’autres activités illégales. Dans le cas contraire, cela affectera gravement la réputation et l’image publique de l’entreprise et affectera directement la survie de l’entreprise.

(3) Sécurité en production

Nous devons attacher de l’importance à la sécurité dans la production et renforcer la gestion de base. En particulier pour les entreprises financées par la Chine dans les secteurs à haut risque tels que la construction et l’exploitation minière, elles doivent faire du bon travail en matière de précautions et de conseils en matière de sécurité, renforcer la construction de systèmes et les investissements en matière de sécurité et éviter l’apparition d’accidents de sécurité de production.

(4) Moralité sociale

Les entreprises financées par la Chine et leur personnel, lorsqu’ils s’engagent dans des activités économiques et commerciales dans la région, doivent connaître et respecter la loi, s’adapter aux coutumes locales, s’abstenir de faire des choses qui violent les lois locales et l’éthique sociale, et être responsables de l’image nationale, de la réputation de l’entreprise et de la construction de la marque, ainsi que des relations amicales à long terme entre la Chine et le Congo.

8.5.7 Savoir gérer les médias

(1) Divulgation d’informations

Les entreprises doivent établir un système normal de divulgation d’informations, gérer correctement les relations avec les médias et être efficaces dans leurs relations avec les médias locaux. Dans des circonstances normales, nous devons coopérer activement avec les demandes d’interview des médias et fournir des conseils appropriés.

(2) L’accent est mis sur la publicité

Lorsque les entreprises sont impliquées dans des questions sociales sensibles majeures, en particulier lorsqu’elles sont confrontées à une opinion publique négative, elles doivent prêter attention à la publicité et aux conseils et communiquer avec le public par le biais des médias grand public. Si nécessaire, nous pouvons organiser des conférences de presse et d’autres moyens pour guider correctement les médias locaux grand public afin de diffuser une publicité positive et des rapports bénéfiques pour notre entreprise afin de rétablir les faits.

(3) Ouverture des médias

Les entreprises financées par la Chine doivent apprendre à prendre l’initiative de traiter avec les médias locaux, à accueillir les médias pour visiter et interviewer les entreprises, à comprendre l’état de développement réel des entreprises et à guider les médias pour faire connaître et superviser les activités commerciales des entreprises.

(4) Respect et confiance

Pour établir une bonne image, les entreprises ne doivent pas rejeter les médias facilement, et encore moins être grossières envers les journalistes. Ils doivent respecter et faire confiance aux médias, les affronter calmement et établir une bonne relation interactive avec eux.

8.5.8 Apprendre à traiter avec les agents des forces de l’ordre

En République démocratique du Congo, la police, l’industrie et le commerce, les impôts, les douanes, le travail, l’immigration et les autres services chargés de l’application de la loi sont les forces de l’ordre nationales qui maintiennent l’ordre social du pays. Il est du devoir et du pouvoir des agents congolais chargés de l’application de la loi de vérifier les documents d’identité, de s’enquérir des questions pertinentes et de fouiller certains lieux des résidents et des étrangers relevant de leur juridiction. Lorsque les entreprises et le personnel financés par la Chine sont confrontés aux inspections et aux contrôles mentionnés ci-dessus, ils doivent coopérer activement et ne jamais refuser. Dans le cas contraire, ils seront punis pour violation de l’exercice des fonctions officielles.

(1) Formation juridique

Les entreprises financées par la Chine doivent établir et améliorer des systèmes de gestion qui fonctionnent conformément à la loi au sein de l’entreprise, et embaucher des avocats locaux pour fournir aux employés la formation et les conférences juridiques nécessaires, afin que les employés puissent comprendre le bon sens juridique qui doit être suivi lorsqu’ils travaillent et vivent dans la région locale et les mesures correspondantes qui doivent être maîtrisées.

(2) Apportez votre pièce d’identité

Le personnel chinois doit être muni de ses documents d’identité ou de ses certificats de séjour temporaire lorsqu’il sort afin de pouvoir être contrôlé à tout moment ; Les documents importants tels que les licences commerciales et les certificats de paiement d’impôts doivent être conservés correctement pour inspection.

(3) Coopérer avec l’inspection

Lorsque les agents des forces de l’ordre locales vérifient les documents d’identité, le personnel chinois doit prendre l’initiative de montrer poliment ses documents et de répondre aux questions pertinentes ; Si vous ne portez aucun document, n’ayez pas peur, et encore moins évitez ou fuyez délibérément, mais déclarez votre identité franchement, ou notez le numéro de contact approprié, et laissez l’entreprise ou le service concerné envoyer quelqu’un pour contacter les forces de l’ordre.

(4) Demande raisonnable

Lorsque vous rencontrez des agents des forces de l’ordre locales qui fouillent une entreprise ou une résidence, il convient de leur demander de présenter leurs pièces d’identité ou leurs mandats de perquisition et de contacter les avocats de l’entreprise chinoise. Dans le même temps, ils doivent se présenter au Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo et au Département consulaire de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo. Si des documents ou des biens sont confisqués par les forces de l’ordre, vous devez demander aux forces de l’ordre de protéger les secrets commerciaux des entreprises financées par la Chine, de délivrer un certificat de confiscation ou une liste de biens comme preuve et de noter le numéro de police et le numéro de voiture des forces de l’ordre ; Lors du paiement de l’amende, vous devez demander aux agents des forces de l’ordre le reçu de l’amende.

(5) Réponse rationnelle

Lorsqu’ils sont confrontés à un traitement injuste des entreprises ou des employés financés par la Chine par les forces de l’ordre, les employés des entreprises financées par la Chine ne doivent pas entrer en conflit direct avec les forces de l’ordre, et encore moins violer la loi. Ils doivent réagir de manière rationnelle, être raisonnables et fondés, négocier et traiter les questions par l’intermédiaire d’avocats et défendre leurs droits et intérêts légitimes.

8.5.9 Diffusion de la culture traditionnelle chinoise

La culture traditionnelle chinoise est vaste et profonde. Avec les échanges de plus en plus étroits entre la Chine et la République démocratique du Congo, de nombreuses personnes et entreprises en République démocratique du Congo ont une meilleure compréhension de la culture chinoise et s’y intéressent vivement. Lorsqu’elles investissent localement, les entreprises chinoises devraient combiner de manière organique la culture chinoise avec le principe « quand on est à Rome, on fait comme les Romains ». Dans le processus de coopération en matière d’investissement et d’intégration dans la communauté, ils devraient se concentrer sur la promotion de la culture traditionnelle chinoise et sur l’établissement d’une bonne civilisation d’entreprise et de normes morales. Créer une bonne image pour les entreprises chinoises. Nous pouvons combiner les fêtes traditionnelles chinoises et célébrer avec les employés locaux et même la communauté de manière appropriée pour améliorer la compréhension et les sentiments mutuels et créer un environnement externe propice au développement de l’entreprise.

8.5.10 Autres

Sur la base de l’environnement d’investissement local et de l’expérience passée des entreprises financées par la Chine, les entreprises financées par la Chine devraient également accorder une attention particulière au fait que si des projets d’investissement ou de passation de marchés locaux impliquent les intérêts des résidents locaux et provoquent le mécontentement des résidents locaux, les résidents locaux peuvent être provoqués ou incités à tenter de mener un siège collectif contre les entreprises financées par la Chine. Face à cette situation, les chefs d’entreprise doivent rester calmes et se présenter dès que possible au bureau économique et commercial et au département consulaire de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo, et en même temps, ils doivent rapidement entrer en contact avec le gouvernement local, la police et les avocats dès que possible, et ils coordonneront et résoudront le problème. Ne jamais avoir de conflits frontaux avec les riverains pour éviter d’intensifier les conflits et d’entraîner des conséquences majeures.

8.6 Comment les entreprises/personnels financés par la Chine recherchent-ils de l’aide en République démocratique du Congo ?

8.6.1 Rechercher une protection juridique

(1) Utilisation conformément à la loi

Les entreprises engagées dans des activités économiques, commerciales, d’investissement et de coopération en République démocratique du Congo doivent d’abord apprendre et se familiariser avec les lois locales, s’enregistrer conformément à la loi, opérer conformément à la loi et payer des impôts conformément à la loi ; deuxièmement, ils doivent apprendre à résoudre les différends qui surgissent au cours des opérations par des moyens juridiques et à sauvegarder les droits et intérêts légitimes de l’entreprise. En outre, lorsque les entreprises sont confrontées à des litiges juridiques, elles doivent respecter les jugements du département judiciaire. S’ils sont confrontés à des jugements injustes, ils doivent se tourner vers des avocats et faire appel selon les procédures.

(2) Embaucher un avocat

En raison des différences entre les systèmes juridiques et les langues, les entreprises financées par la Chine devraient embaucher des avocats locaux pour gérer leurs affaires juridiques lorsqu’elles mènent une coopération économique, commerciale et d’investissement en République démocratique du Congo. Lorsqu’un différend économique ou d’autres affaires d’ordre juridique sont impliqués, ils peuvent rechercher des solutions juridiques avec l’aide d’avocats afin de protéger au maximum leurs propres intérêts.

8.6.2 Demander l’aide du gouvernement local

(1) Contact étroit

Le gouvernement du Congo (RDC) attache une grande importance aux investissements étrangers et a spécialement créé l’Agence nationale de promotion des investissements du Congo (RDC) (ANAPI) pour gérer les affaires d’investissement étranger (c’est-à-dire un guichet unique). Lorsqu’elles investissent et coopèrent en République démocratique du Congo, les entreprises financées par la Chine doivent prendre l’initiative d’établir de bons contacts de travail avec les autorités compétentes de la République démocratique du Congo et le gouvernement où le projet est situé, rendre compte rapidement du développement de l’entreprise, refléter les problèmes rencontrés et rechercher davantage de soutien. De plus, vous pouvez également relever directement de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements de la République Démocratique du Congo.

(2) Rechercher de l’aide

Lorsque les entreprises financées par la Chine rencontrent des urgences ou des problèmes importants au cours de la coopération en matière d’investissement en République démocratique du Congo, en plus de se présenter dès que possible au bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo, au département consulaire de l’ambassade et au siège de l’entreprise, elles doivent également contacter rapidement le gouvernement local et les autorités du projet pour signaler la situation et obtenir de l’aide.

8.6.3 Obtenir la protection de l’ambassade de Chine au Congo (RDC)

(1) Responsabilité de protéger

Le comportement des citoyens chinois en République démocratique du Congo est soumis au droit international et aux lois locales. Lorsque les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois (y compris les citoyens chinois qui ont violé les lois locales) sont violés localement, l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo est chargée de les protéger dans la mesure permise par le droit international et les lois locales ; les citoyens susmentionnés ont le droit de demander la protection de l’ambassade en République démocratique du Congo.

Lorsque les entreprises et les individus engagés dans des activités économiques et commerciales en République démocratique du Congo sont confrontés à des situations d’urgence (telles que des incidents de sécurité majeurs), ils peuvent appeler les numéros suivants pour obtenir de l’aide :

Centre d’appels d’urgence du ministère des Affaires étrangères pour la protection et les services consulaires mondiaux Tél : 0086-10-12308 ou 0086-10-59913991.

Le numéro de téléphone de protection et d’assistance consulaire de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo : 00243-851474669 (pour des raisons de ligne de communication, il est conseillé aux citoyens chinois de choisir un numéro de télécommunication ou un numéro de portable lorsqu’ils appellent ce numéro depuis un numéro national).

(2) Inscription

Avant de créer une entreprise, de mettre en œuvre une coopération en matière d’investissement ou de participer à la mise en place d’un projet spécifique en République démocratique du Congo, les entreprises chinoises doivent demander au préalable l’avis du Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo ; après avoir enregistré leur investissement au Congo, les entreprises doivent prendre l’initiative de se présenter au Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo pour enregistrement ; dans leur travail quotidien, ils doivent toujours maintenir le contact et la communication avec le Bureau économique et commercial.

(3) Obéir et coordonner

Lorsque les entreprises chinoises rencontrent des problèmes et des incidents majeurs dans leurs activités d’investissement et de coopération en République démocratique du Congo, elles doivent en informer rapidement le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo ; Lors du traitement des questions connexes, ils doivent obéir à la direction et à la coordination du Bureau économique et commercial de l’Ambassade.

8.6.4 Établir et lancer des plans d’intervention d’urgence

(1) Établir un plan d’urgence

Les entreprises chinoises menant des coopérations en matière d’investissement en République démocratique du Congo doivent analyser et évaluer objectivement les risques potentiels, établir des mécanismes internes d’alerte d’urgence de manière ciblée et formuler des plans de réponse aux risques. Les employés doivent recevoir la formation nécessaire en matière de sécurité pour améliorer leur sensibilisation à la sécurité ; désigner une personne spécifique responsable de la sécurité de la production et de la protection de la sécurité quotidienne, investir les fonds nécessaires pour acheter des équipements de sécurité, embaucher du personnel de sécurité local régulier et fournir une assurance aux employés, etc. De plus, vous devez prendre l’initiative d’établir un bon mécanisme de contact et de coopération avec les services de sécurité locaux afin de demander de l’aide en cas d’urgence.

(2) Prendre des mesures d’urgence

Les entreprises chinoises engagées dans des investissements et des coopérations en République démocratique du Congo doivent activer rapidement des plans d’urgence lorsqu’elles sont confrontées à des situations d’urgence et s’efforcer de minimiser les pertes.

8.6.5 Autres contre-mesures

Les entreprises et les particuliers exerçant des activités économiques et commerciales en République démocratique du Congo peuvent appeler le numéro de téléphone suivant pour obtenir de l’aide en cas d’urgence (comme des accidents majeurs de sécurité) (mis à jour en octobre 2023, pour référence) :

Numéro de téléphone d’urgence : 00243-903982039, 00243-900003921

Numéro de téléphone de l’assistance médicale :

00243- 0852520309 (Équipe d’aide médicale chinoise à la République démocratique du Congo, siège de Kinshasa, mis à jour en octobre 2023)

00243-0830288431 (Détachement de Lubumbashi de l’équipe d’aide médicale chinoise à la République démocratique du Congo, mis à jour en octobre 2023)

Annexe 1 Procédures permettant aux entreprises chinoises de mener des activités de coopération en matière d’investissement en République démocratique du Congo

Annexe 1.1 Procédures d’enregistrement d’une entreprise d’investissement Annexe 1.1.1 Formes de création d’une entreprise

Les formes d’investissement et de création d’entreprises en République Démocratique du Congo comprennent principalement les sociétés par actions (SA), les sociétés par actions simplifiées (SAS), les sociétés à responsabilité limitée (SARL) et les sociétés unipersonnelles à responsabilité limitée (SARLU).

Annexe 1.1.2 Agence d’enregistrement des entreprises

Conformément au décret du Premier ministre signé par le Premier ministre de l’époque de la République démocratique du Congo, Matata, le 1er novembre 2012, le gouvernement congolais a mis en place un guichet unique de création d’entreprise en République démocratique du Congo (Guichet unique de création d’entreprise) au sein du ministère de la Justice, qui est spécifiquement chargé d’accepter et d’approuver les demandes d’enregistrement d’entreprises en République démocratique du Congo par des sociétés nationales et étrangères.

Le texte original et la traduction chinoise du décret ont été publiés sur le sous-site Web du Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo (RDC). L’adresse du site Web est cd.mofcom.gov.cn. Veuillez le parcourir dans la colonne politique et réglementation.

Les entreprises chinoises qui s’installent en République démocratique du Congo doivent s’enregistrer et obtenir des licences commerciales au guichet unique mentionné ci-dessus. Annexe 1.1.3 Principales procédures d’enregistrement d’une société

Annexe Tableau 1-1 Procédures, frais et services acceptants pour la création d’une société

Source : Agence de promotion des investissements du Congo (RDC) Remarque : les frais bancaires s’élèvent à 10 USD.

Les documents requis pour créer une personne morale (Société) sont les suivants :

(1) 4 exemplaires des statuts de la société et une version électronique au format Word (pour publication officielle dans le journal) ;

(2) Déclaration d’inscription et de paiement ;

(3) Certificat d’ouverture de compte bancaire et certificat de capital social de la société (le capital social doit être d’au moins 2 000 USD) ;

(4) Exemple de signature du directeur général de la société ;

(5) Copies des documents d’identité valides (carte d’électeur, permis de conduire ou passeport) du directeur général et des actionnaires de la société.

Frais : 80 USD (hors frais bancaires) ; Délai de traitement des dossiers : 3 jours, à compter de la date de réception des dossiers complets et conformes.

Les informations suivantes sont requises pour créer une entreprise personne physique (Établissement) :

(1) Preuve d’absence de casier judiciaire ;

(2) Nom de l’entreprise;

(3) Adresse de l’entreprise ;

(4) Champ d’activité ;

(5) Copie d’une pièce d’identité valide (carte d’électeur, permis de conduire ou passeport).

Frais : 430 USD (hors frais bancaires) ; Délai de traitement des dossiers : 3 jours, à compter de la date de réception des dossiers complets et conformes.

Annexe 1.2 Procédures de passation de marchés pour des projets d’ingénierie Annexe 1.2.1 Obtention d’informations

Il existe plusieurs façons d’obtenir des informations sur les enchères locales :

(1) Journaux, tels que Potential et Future ;

(2) Des magazines, tels que Gangtong News Agency et Young Africa ;

(3) Internet, Système de promotion de l’information technologique des Nations Unies (TIPS), etc.

(4) Rester en contact régulier avec divers organismes d’appel d’offres et de soumission.

Annexe 1.2.2 Appel d’offres

En République démocratique du Congo, les maîtres d’ouvrage ne disposent pas de normes uniformes pour les qualifications des unités de construction, et les exigences spécifiques sont soumises à l’avis d’appel d’offres. Prenons l’exemple de l’avis d’appel d’offres pour la section 1 de la route municipale de Kinshasa. Les exigences de qualification du propriétaire pour l’entrepreneur sont les suivantes : le chiffre d’affaires de l’entreprise au cours des cinq dernières années doit avoir atteint plus de 10 millions de dollars américains, elle doit avoir de l’expérience dans la construction de trois routes d’une longueur de plus de 10 kilomètres chacune, la ligne de crédit de l’entreprise doit être supérieure à 2 millions de dollars américains et la planification du projet doit inclure des mesures de protection sociale et environnementale.

Les entreprises chinoises engagées dans des activités d’ingénierie contractuelle en République démocratique du Congo doivent suivre les procédures d’enregistrement de projet sur le site officiel du ministère du Commerce de Chine après avoir décidé de participer à des projets d’ingénierie à l’étranger et avant de soumissionner (négocier). Pour les entreprises qui s’engagent pour la première fois dans des activités de sous-traitance à l’étranger, après avoir remporté un appel d’offres ou signé un contrat commercial pour un projet étranger, elles sont tenues de : (1) déposer un fonds de réserve d’au moins 3 millions de RMB en espèces ou par garantie bancaire dans les 15 jours ouvrables suivant la réception du document d’appel d’offres gagnant ou la signature du contrat commercial. Lorsqu’une entreprise s’adresse à une banque pour demander une garantie de bonne exécution, elle doit fournir la preuve d’un dépôt suffisant de fonds de réserve ; (2) après avoir signé un contrat avec l’entrepreneur du projet à l’étranger, celui-ci doit se présenter sans délai au Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo ; (3) après l’entrée en vigueur du contrat, il doit soumettre des documents statistiques conformément aux exigences du « Système statistique pour les projets de passation de marchés à l’étranger » ; (4) Dans la demande de base de données du projet de passation de marchés à l’étranger, il doit rendre compte de l’avancement des étapes ultérieures de l’appel d’offres, de la signature, de la mise en œuvre et de l’achèvement du projet enregistré, généralement tous les deux mois. Les entreprises qui ont déjà lancé des projets de sous-traitance à l’étranger doivent s’assurer que le solde du compte de réserve n’est pas inférieur à 3 millions de RMB, ou obtenir une lettre de garantie valide pour le même montant. Lorsqu’une entreprise s’adresse à une banque pour demander une garantie de bonne exécution, elle doit fournir la preuve d’un dépôt suffisant de fonds de réserve.

Après avoir remporté un appel d’offres ou signé un contrat commercial avec un projet à l’étranger, une entreprise doit : (1) se présenter rapidement au Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine au Congo après avoir signé un contrat avec l’entrepreneur du projet à l’étranger ; (2) soumettre des données statistiques conformément aux exigences du « Système statistique pour les projets de passation de marchés à l’étranger » après l’entrée en vigueur du contrat ; (3) Renseigner l’état d’avancement des étapes ultérieures telles que l’obtention des appels d’offres, la signature des contrats, la mise en œuvre et l’achèvement des projets enregistrés dans le système de base de données des projets de passation de marchés à l’étranger, généralement une fois tous les deux mois.

Annexe 1.2.3 Marchés publics

La République démocratique du Congo ne dispose pas de réglementation particulière en matière de marchés publics.
Annexe 1.2.4 Procédures d’octroi de licences

Les exigences et restrictions relatives aux qualifications de l’entrepreneur sont généralement énumérées dans l’avis d’appel d’offres, et les sociétés soumissionnaires doivent fournir les certificats de qualification pertinents conformément aux exigences de l’appel d’offres. Chaque projet a des exigences différentes en matière de qualifications d’entreprise lors de l’appel d’offres. Veuillez prêter attention et étudier les exigences d’appel d’offres du projet.

Annexe 1.3 Demandes de brevets et de marques déposées Annexe 1.3.1 Demandes de brevets

Le Ministère de la Culture et des Arts de la République démocratique du Congo (Ministre de la Culture et des Arts) est responsable de l’acceptation des demandes de brevet. Lorsqu’une entreprise dépose une demande de brevet, elle doit soumettre une demande de brevet, des échantillons physiques et une clause de non-responsabilité, et payer les frais de demande correspondants.

Ministère de la Culture et des Arts Adresse : 154, Boulevard du 30 Juin, Kinshasa/Gombe Annexe 1.3.2 Marques déposées

En République démocratique du Congo, le Secrétariat aux petites et moyennes entreprises, relevant du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, et l’Office de la propriété industrielle, relevant du ministère de l’Industrie, sont responsables de l’enregistrement des marques. Les entreprises doivent soumettre une demande d’enregistrement de marque, fournir des échantillons physiques, signer une clause de non-responsabilité et payer les frais correspondants.

Adresse : B.P. 8.500 Kinshasa/Gombe Immeuble ONATRA Rez-de-chauss e – aile droite Boulevard du 30 juin, Starcel

Annexe 1.4 Procédures de déclaration fiscale pour les entreprises en République démocratique du Congo

Annexe 1.4.1 Délai de production des déclarations de revenus

【Immobilier】

La taxe foncière est déclarée une fois par an et la dernière date de déclaration est le 1er février. Le formulaire de déclaration doit énumérer tous les biens immobiliers imposables ou non imposables détenus par le contribuable avant le 1er janvier de chaque année.

【Véhicules et navires】

La taxe foncière sur les véhicules et les navires doit être déclarée pour chaque véhicule ou navire avant sa mise en service. Après la déclaration, un certificat d’enregistrement sera délivré. En cas de vente, de cession, de remplacement, de cessation temporaire ou définitive d’utilisation, le contribuable doit le signaler au bureau des impôts dans un délai de 30 jours.

[Taxe sur les zones minières]

Les contribuables doivent déclarer les zones minières pour lesquelles ils détiennent encore des certificats de droits miniers au 1er janvier de chaque année au plus tard avant le 1er février de cette année. Le formulaire de déclaration doit être accompagné d’une copie notariée du titre minier ou d’une autre preuve similaire de droits.

【Retenue à la source sur les revenus locatifs】

Les contribuables doivent produire une déclaration de revenus pour l’année précédente au plus tard le 1er février.

【Impôt sur les sociétés】

Le système de prépaiement est mis en place. La société effectue des versements anticipés de 40 % de l’impôt sur le revenu payé l’année précédente, le 1er août et le 1er décembre de chaque année, et règle les comptes sur la base du montant réel le 30 avril de l’année suivante.

Toutes les personnes physiques ou morales assujetties à l’impôt sur les sociétés doivent déclarer leurs revenus de l’année précédente avant le 30 avril. Sauf dispositions particulières pour les petites et moyennes entreprises, lors du dépôt de leur déclaration de revenus, les entreprises doivent joindre un bilan, un compte de résultat et des états économiques, fiscaux et financiers complets remplis selon le format publié par le CPCC, ainsi que d’autres pièces justificatives que le contribuable juge nécessaires. Pour les entreprises restructurées, un tableau des résultats de la restructuration doit également être soumis. La déclaration doit être signée par le comptable ou le conseiller financier de l’entreprise.

Une société personne morale doit également fournir un procès-verbal notarié de l’assemblée générale des actionnaires ou de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires pour prouver l’authenticité de la situation financière de la société.

【Impôt sur le revenu des personnes physiques et impôt spécial sur le revenu des étrangers】

Les taxes et frais du mois précédent doivent être payés avant le 10 de chaque mois. Tous les contribuables de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt spécial sur le revenu des étrangers doivent déposer des déclarations mensuelles, au plus tard 10 jours après le mois au cours duquel la rémunération est versée. Dans la déclaration faite au cours du dernier mois de chaque année, les particuliers doivent joindre un résumé de tous les impôts à payer pour l’année, un relevé de salaire personnel et un résumé des salaires des propriétaires d’entreprise.
Le formulaire de renseignements personnels et le formulaire de résumé du personnel doivent être remplis conformément au format spécifié par le bureau des impôts.

【Impôt sur les biens personnels】

Les contribuables doivent déposer une déclaration dans les 10 jours suivant le mois au cours duquel le revenu est réalisé. Les sociétés étrangères soumises à l’impôt sur les biens mobiliers doivent déposer une déclaration avant le 31 mars de l’année suivant celle au cours de laquelle elles réalisent des revenus.

【Taxe sur la valeur ajoutée】

Sauf réglementation particulière pour les petites et moyennes entreprises, les contribuables doivent déclarer la situation du mois précédent avant le 15 de chaque mois.

【Taxe administrative】

Comme il existe de nombreux types de taxes administratives, les exigences en matière de délai de paiement des taxes sont différentes. Vous pouvez déclarer et payer vos impôts en une seule fois, ou les payer mensuellement, trimestriellement ou annuellement.

Annexe 1.4.2 Canaux de déclaration fiscale

Les entreprises peuvent produire leurs déclarations de revenus elles-mêmes ou faire appel à des cabinets comptables ou à des sociétés de conseil fiscal. Selon les pratiques locales, les grandes entreprises disposent généralement de leurs propres cabinets de conseil fiscal, tandis que les petites entreprises déposent généralement directement leurs déclarations fiscales.

Il est entendu qu’en raison des procédures fiscales locales complexes et de certaines difficultés rencontrées par les entreprises financées par la Chine en matière de communication linguistique, elles confient généralement aux agents fiscaux locaux la gestion des procédures de paiement des impôts.

Annexe 1.4.3 Procédures de déclaration fiscale

Toute personne physique ou morale assujettie, qu’elle bénéficie ou non d’une exonération fiscale, doit demander un numéro d’identification fiscale au moyen d’un formulaire fixe imprimé par le bureau des impôts dans les 15 jours suivant le début de son activité commerciale. Le bureau des impôts délivrera un numéro fiscal après avoir vérifié l’emplacement de l’entreprise du demandeur.

Si une personne morale ou une personne physique subit des changements tels que l’identité, l’organisation de l’entreprise ou l’adresse commerciale, la personne morale ou la personne physique doit signaler le changement au bureau des impôts dans les 15 jours suivant le changement. Lorsqu’un contribuable décède, ses héritiers, légataires et donataires doivent déposer une déclaration de revenus.

Même si les contribuables bénéficient d’une exonération fiscale, ils doivent néanmoins produire une déclaration de revenus. Les contribuables ne peuvent pas se soustraire à l’obligation de déposer leur déclaration d’impôt dans le délai prescrit en prétextant qu’ils n’ont pas reçu le formulaire de déclaration d’impôt. Les contribuables qui ne produisent pas leur déclaration de revenus dans le délai prescrit recevront une lettre de rappel et devront produire leur déclaration de revenus dans les 5 jours suivant la réception de la lettre de rappel. La date est déterminée par le cachet de la poste ou par la date du document de réception et d’envoi.

Annexe 1.4.4 Informations sur la déclaration fiscale

Tous les contribuables doivent remplir les formulaires imprimés par le bureau des impôts et déposer leurs déclarations de revenus de manière honnête, en fonction des circonstances réelles, dans le délai prescrit. Le contenu de la déclaration comprend la base imposable et le montant imposable, et le déclarant est responsable du contenu de sa déclaration. Le document de déclaration est complété, daté et signé par le contribuable ou son représentant puis soumis au bureau des impôts compétent.

Annexe 1.5 Demande de permis de travail Annexe 1.5.1 Autorité compétente

La Direction de l’Immigration du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de la République Démocratique du Congo est chargée du traitement des permis de travail des étrangers. Les étrangers qui souhaitent travailler en République démocratique du Congo doivent obtenir au préalable un permis de travail. Une fois que vous avez obtenu un permis de travail, vous pouvez demander un visa de travail.

Annexe 1.5.2 Système de permis de travail

Les étrangers travaillant en République démocratique du Congo doivent obtenir un visa de travail VET (Visa d’établissement de travail) délivré par la Direction générale de l’immigration de la République démocratique du Congo, et doivent demander un permis de séjour (Carte de séjour) auprès de la municipalité locale après y avoir vécu pendant 6 mois.

Il convient de noter qu’un visa de travail n’est qu’un permis permettant au titulaire du visa de travailler en République démocratique du Congo. Lorsque les personnes retournent dans leur pays d’origine avec un visa de travail, si elles prévoient de revenir dans un avenir proche, elles doivent toujours demander un visa d’entrée-sortie (Visa de sortie et retour) auprès de la Direction générale de l’immigration congolaise avant de pouvoir rentrer dans le pays après avoir quitté le pays. Les étrangers titulaires d’un visa d’entrée et de sortie du Congo (RDC) n’ont pas besoin de demander un visa d’entrée lorsqu’ils rentrent dans le pays pendant la période de validité de leur visa de travail.

Les visas de résidence de longue durée sont divisés en visas de résidence de longue durée ordinaires (VEO) de 3 ans et en visas de résidence de longue durée spéciaux (VES) de 5 à 10 ans. La République démocratique du Congo envisage d’introduire la technologie biométrique depuis le 1er avril 2009, ce qui rendra la reconnaissance d’identité plus sûre et plus efficace en stockant des informations biométriques telles que les empreintes digitales des titulaires de passeports.
Le système de passeport électronique biométrique a été lancé en République démocratique du Congo le 2 janvier 2016. Les types de passeports comprennent toujours les passeports ordinaires, officiels et diplomatiques. Les passeports originaux valides peuvent toujours être utilisés jusqu’à leur expiration et leur remplacement.

Annexe 1.5.3 Procédure de candidature

L’entreprise doit signaler à l’avance les informations relatives à l’envoi de salariés étrangers au Ministère du Travail de la République Démocratique du Congo. Le ministère du Travail émettra un avis de paiement après examen et approbation. Après que l’entreprise ait payé le montant correspondant, le Bureau du Travail délivrera une carte de travail.

Après leur arrivée en République démocratique du Congo, les employés étrangers demandent un visa de travail auprès du Bureau de l’immigration de la République démocratique du Congo avec leur carte de travail. Le visa est généralement valable 1 à 2 ans, correspondant à la durée de validité de la carte de travail.

Annexe 1.5.4 Fournir des informations

Les documents que les candidats doivent soumettre comprennent une carte de travail, un contrat de travail reconnu par le Bureau national du travail de la République démocratique du Congo, un certificat de compétences professionnelles et un certificat de travail, etc.

Annexe Tableau 1-2 Divers frais de visa du Bureau de l’immigration du Congo (RDC)

(Unité : dollars américains)

Source : Bureau de l’immigration du Congo (RDC)

Si le demandeur se rend en République démocratique du Congo pour affaires, les documents requis pour demander un visa de résidence de longue durée de 3 ans comprennent les statuts notariés de la société, le nouvel enregistrement industriel et commercial, la preuve du paiement légal des impôts, la preuve de la participation à l’assurance sociale et aux syndicats, la preuve du fonds de roulement de l’entreprise dans la banque locale et la preuve de ne pas s’engager dans des activités de petite entreprise.

Pour demander un visa spécial de long séjour (VES) de 5 à 10 ans, vous devez vous adresser au directeur général du département de l’immigration et soumettre le certificat d’approbation d’investissement de l’Agence de promotion des investissements, les documents juridiques de l’unité interministérielle approuvant l’investissement du projet, etc.

Des informations spécifiques peuvent être trouvées sur le site Web du Bureau de l’immigration du Congo (Kinshasa).
Site Web : www.dgm.cd

Annexe 2 Liste de quelques ministères et institutions connexes de la République démocratique du Congo

(1) Cabinet du Premier ministre, site Web : www.primature.cd

(2) Ministère du Budget, site Internet : www.budget.gouv.cd

(3) Ministère des Finances, site Web : www.minfinrdc.com

(4) Ministère du Plan, site web : www.plan.gouv.cd

(5) Ministère des Mines, site web : www.mines-rdc.cd

(6) Ministère du Pétrole, site web : www.hydrocarbures.gouv.cd

(7) Ministère de la Santé, site Web : www.minisanterdc.cd
(8) Ministère de la Fonction Publique, site web : www.fonctionpublique.gouv.cd
(9) Assemblée nationale, site Internet : www.assemblee-nationale.cd

(10) Sénat, site Web : www.senat.cd

(11) Banque centrale, site Web : www.bcc.cd

(12) Agence de promotion des investissements, site Web : www.investindrc.cd

(13) Guichet unique pour l’immatriculation des entreprises, site web : www.guichetunique.cd

(14) Administration d’État des impôts, site Web : www.dgi.gouv.cd

(15) Bureau d’inspection et de quarantaine, site Web : www.occ-rdc.cd

(16) Direction générale de l’immigration, site Web : www.dgm.cd

(17) Fédération des entreprises, site Web : www.fec.cd

(18) Journal officiel, site web : www.journalofficiel.cd

(19) Potential Newspaper, site Web : www.lepotentielonline.com

(20) ACP Congo, site web : www.acpcongo.com

(21) Réseau d’information sur l’exploration géologique et minière, site Web : www.rdcmining.org

(22) Kinshasa Life Network, site web : fr.allafrica.com/congo_kinshasa

(23) Observer.com, site Web : www.lobservateur.cd

(24) Pages Jaunes des Affaires du Congo, site Web : www.pagewebcongo.com

Annexe 3 Liste des chambres de commerce chinoises, des associations chinoises et des principales entreprises chinoises en République démocratique du Congo

(1) Association des entreprises chinoises en République démocratique du Congo

L’Association des entreprises chinoises a été créée en juillet 2012 et compte actuellement 40 sociétés membres couvrant des domaines tels que l’investissement minier, la sous-traitance d’ingénierie et l’importation et l’exportation commerciales. Depuis sa création, l’Association des entreprises chinoises en République démocratique du Congo a organisé des conférences sur les connaissances fiscales, le dédouanement, l’entrée et la sortie et la demande de visa, organisé des traductions des principales lois de la République démocratique du Congo et organisé des fêtes de la mi-automne, des fêtes du printemps, des rassemblements de jeunes, des compétitions de basket-ball, de tennis de table, de tennis et d’autres activités.

En mai 2021, l’Association des entreprises chinoises en République démocratique du Congo a organisé une élection. La conférence a adopté une nouvelle charte de l’association, a clarifié davantage la nature, le but et les responsabilités de l’association et a élu un nouveau conseil d’administration et un nouveau secrétariat. Pang Long, directeur général de China-Congole Infrastructure Construction Co., Ltd., a été élu nouveau président. Neuf unités, dont la société Congo (RDC) Zhengwei, la société China Overseas Congo (RDC), le Bureau d’ingénierie des autoroutes de China Communications First et la branche Congo (RDC) du septième bureau des chemins de fer de China ont été élues vice-présidents. Luo Yafeng, du septième bureau des chemins de fer de Chine, a été secrétaire général de l’association.

L’association peut fournir à ses membres divers services d’information et de conseil sur les politiques, les réglementations et les marchés des pays d’accueil ; faciliter la communication d’informations et l’échange d’expériences entre les membres en renforçant les contacts entre eux et en organisant régulièrement des activités pertinentes ; coordonner les opérations commerciales entre les membres à la demande de ces derniers et mener des consultations internes sur des questions d’intérêt commun aux membres telles que le marché, les clients, le prix, la qualité, etc. signaler rapidement les problèmes rencontrés dans le travail aux services concernés et formuler des avis et des suggestions.

Les coordonnées de l’Association des entreprises chinoises en République démocratique du Congo sont les suivantes :

Secrétaire général de l’Association : Luo Yafeng, secrétaire du groupe du septième bureau de la troisième société des chemins de fer de Chine, Tél. : 00243-852845666

(2) Association des entreprises minières chinoises en République démocratique du Congo

L’Association des entreprises minières chinoises en République démocratique du Congo a été créée en novembre 2017. Elle compte actuellement 35 entreprises membres, dont 20 sociétés minières et 15 sociétés de services miniers.

Gong Qingguo, président de la société minière Comica de Northern Mining, a été élu président, et les dirigeants de Jinchuan Group’s Metres, China Railway Resources Congo (RDC) Branch, CNMC Mining Hong Kong Holdings, CNMC Group Congo Mining Co., Ltd., CNMC Dizwa Mining Co., Ltd., Huacong Mining, Zijin Mining, Luoyang Molybdenum, China Railway 9th Bureau Congo (RDC) Branch, Anhui Congo Dingsheng Mining et d’autres unités ont été élus vice-présidents.

Les coordonnées de l’Association des entreprises minières chinoises en République démocratique du Congo sont les suivantes :

Le secrétariat de l’association est situé à Lubumbashi, Congo (Lubumbashi, 33A, Av LOFOI, Q/Golf. C/ Lubumbashi, Haut-Katanga RD Congo). Le secrétaire à temps plein de l’association est Liu Guanzhuo, téléphone : 00243-972568888.

(3) Principales institutions financées par la Chine en République démocratique du Congo

Liste des principales institutions financées par la Chine en République démocratique du Congo

Annexe 4 Institutions pouvant fournir des services de conseil en investissement et en coopération aux entreprises chinoises

Annexe 4.1 Le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo Le Bureau économique et commercial de l’ambassade de Chine en République démocratique du Congo

Adresse : No.447, Avenue des Aviateurs, Gombe/Kinshasa

Tél. : 00243-851725151/852340826 Courriel : cd@mofcom.gov.cn

Annexe 4.2 Association des entreprises chinoises/Chambre de commerce en République démocratique du Congo

Annexe 4.2.1 Associations d’entreprises chinoises Voir l’annexe 3 pour plus de détails.

Annexe 4.2.2 Association des entreprises minières de Chine Voir l’annexe 3 pour plus de détails.

Annexe 4.2.3 Chambre de commerce chinoise au Katanga, Congo (RDC)

Le Secrétariat est situé à Lubumbashi. Secrétaire général Tang Jun, Tél : 00243-856100099 ; Président Cong Maohuai, Tél. : 00243-814080408.

Annexe 4.2.4 Fédération des Chinois d’outre-mer en République démocratique du Congo

Le Secrétariat est situé à Kinshasa. Secrétaire général Wang Qinghua, Tél. : 00243-852727779 ; Président Cong Maohuai, Tél. : 00243-814080408.

Annexe 4.3 Ambassade de la République démocratique du Congo en Chine

Adresse : No. 6, Sanlitun East Fifth Street, Chaoyang District, Beijing, Chine Code postal : 100600

Tél : 010-65323224/65321621 Fax : 010-65321360

Courriel : ambardcbeijing@yahoo.fr Annexe 4.4 Agence de promotion des investissements du Congo (RDC)

Annexe 4.4.1 Congo (RDC) Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI) Adresse : 33C, Boulevard du 30 Juin, Kinshasa

Tél. : 00243-999925026

Courriel : anapi@investindrc.com Site Web : www.investindrc.cd

Actuellement, l’agence n’a pas signé d’accord de coopération avec le Bureau de promotion des investissements du ministère du Commerce de Chine.

Horaires de bureau : Du lundi au vendredi : Matin : 9 h 00 – 12 h 00, Après-midi : 13 h 30 – 16 h 30

Annexe 4.4.2 Guichet unique pour l’enregistrement des entreprises en République démocratique du Congo

Langue étrangère : Le Guichet Unique de Création d Entreprise dela RDC

Adresse : 482, Av. dela Science, Commune dela Gombe, Kinshasa Tél : 00243-822284008

E-mail : guichetuniquerdc@yahoo.fr ; guce@guichetunique.cd Site Web : www.guichetunique.cd

Horaires de bureau : du lundi au vendredi : 9 h 00 – 12 h 00, après-midi : 13 h 30 – 16 h 30

Post-scriptum

La « République démocratique du Congo » dans le « Guide des pays (régions) pour l’investissement et la coopération à l’étranger » présente objectivement l’environnement d’investissement et de coopération qui préoccupe généralement les entreprises chinoises, en particulier les petites et moyennes entreprises, lorsqu’elles mènent des activités d’investissement et de coopération en République démocratique du Congo ; il fournit également des rappels sur divers problèmes qui peuvent survenir lorsque des entreprises chinoises mènent des affaires en République démocratique du Congo. Nous espérons que ce guide pourra servir de guide d’introduction aux entreprises chinoises entrant en République démocratique du Congo. Toutefois, en raison de l’espace limité et des différentes informations requises par les différents investisseurs, les informations fournies dans ce guide sont fournies à titre de référence uniquement pour les lecteurs et ne sont pas destinées à constituer la seule base des décisions d’investissement des entreprises.

Le Département des investissements étrangers et de la coopération économique du ministère du Commerce a organisé et coordonné la préparation des lignes directrices. Ce guide a été élaboré par le Bureau économique et commercial de l’Ambassade de Chine en République démocratique du Congo. Les personnes impliquées dans le travail de rédaction spécifique sont : Han Xiaofei (Conseiller, chargé des affaires économiques et commerciales), Wang Desen (Premier Secrétaire), Ma Liyan (Premier Secrétaire) et Fu Zhaolong (Attaché). L’Association des entreprises chinoises en République démocratique du Congo et l’Association des entreprises minières chinoises ont apporté une aide précieuse à la préparation de ce guide. Certaines entreprises chinoises basées en République démocratique du Congo, telles que Poly Changda, Shanghai Electric, China Shipbuilding Industry Corporation Congo (DRC) Branch, Standard Bank, Huawei, Amer, China Water Resources 14th Engineering Bureau, China Communications Construction First Highway Engineering Bureau et Xianfeng Company, ont aidé à fournir les matériaux pertinents. Les chercheurs de l’Institut d’investissement et de coopération à l’étranger de l’Institut de recherche du ministère du Commerce ont complété et révisé le contenu de ce guide. Les camarades du Département de l’Asie occidentale et de l’Afrique du ministère du Commerce ont fourni de précieux commentaires sur le contenu pertinent de cet article.

Lors de la rédaction de ce livre, nous nous sommes référés aux informations publiques du ministère chinois des Affaires étrangères, des douanes chinoises, des départements gouvernementaux et des institutions professionnelles de la République démocratique du Congo, ainsi que d’organisations internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l’Organisation mondiale du commerce. Nous tenons à exprimer notre gratitude. S’il y a quelque chose d’inapproprié, n’hésitez pas à me critiquer et à me corriger.

Kinshasa du Congo.pdf (2,28 M)

Éditeur avril 2024

Source : Ministère du Commerce