Kenya prévoit de forer 42 puits géothermiques

Kenya prévoit de mettre en œuvre le projet Hell Gate dans le parc national de Hell Gate, riche en ressources géothermiques, vise à percer 42 nouveaux puits géothermiques pour augmenter la production d’énergie renouvelable. Le projet devrait être entrepris par Kengen d’État au cours des cinq prochaines années et est actuellement en cours pour l’évaluation de l’impact environnemental (EIA), supervisé par la National Environmental Administration (NEMA).

Géothermie représente environ 45% des sources d’électricité du Kenya, faisant du pays un grand producteur d’énergie géothermique en Afrique. Cependant, le projet est situé dans un parc national, ce qui soulève des préoccupations concernant les impacts environnementaux potentiels, en particulier la destruction des habitats de la faune et des voies de migration. NEMA invitera le public à exprimer des opinions sur le rapport de l’EIA dans les 30 jours, qui propose des mesures telles que la gestion des déchets et la protection de la biodiversité.

La portée du projet comprend la construction de sites de puits, de caves, de nouvelles routes et de lignes d’approvisionnement en eau, ainsi que du mouvement et de l’assemblage de la plate-forme de forage. Un puits géothermique coûte environ 5 millions de dollars, avec une production potentielle moyenne de 5 MW, tandis qu’une centrale électrique de 140 MW nécessite généralement 20 à 30 puits. Le Kenya s’est fixé pour objectif d’atteindre une énergie 100% propre d’ici 2030.